Vue imprenable sur le K2
Points forts
- Ratio 2 guides pour 1 participant
- Ascension avec ou sans apport d'oxygène
- Chef d’expédition expérimenté
- Tout en single sauf camps d'altitude
- Soin apporté à la nourriture d'altitude
- Routage météo et hotline médicale H24
- Stage de préparation, suivi live de l'expédition
- Départ garanti dès le premier participant
Nous tentons de gravir le Broad Peak, douzième plus haut sommet de la terre, d’un niveau technique légèrement supérieur à l'ascension du Gasherbrum II. L'itinéraire direct vers le sommet évite de séjourner longtemps dans les camps d’altitude. Le parcours est à l’abri des habituels dangers objectifs : pas de barre de séracs instables, pas de grandes pentes avalancheuses. Trois camps seulement peuvent suffire pour parvenir au sommet. L’ascension se réalise le long de l’arête ouest jusqu’au petit col (Windy Gap) qui sépare le Broad Peak Central (8011 m) du Broad Peak lui-même (8047 m). Il semble être l'un des sommets à 8000 mètres les plus sûrs, et avec le meilleur taux de réussite. L’approche se fait par le glacier de Baltoro et le retour par le col du Gondogoro et la vallée de Hushe, accomplissant ainsi un parcours très complet avec une marche d'approche unique en son genre.
Descriptif
En 1957, l'ascension du Broad Peak (8047 m) est passée presque inaperçue, éclipsée par la disparition de l'un des membres de l'expédition, le plus célèbre des protagonistes de l'époque : l'Autrichien Hermann Buhl. Fortement marqué par l'ascension mythique qu'il a réalisée au Nanga Parbat en 1953, Buhl, partiellement amputé des orteils du pied droit, est loin de tenir la forme. Si le Broad Peak est gravi, c'est grâce à la force et à l'endurance de Fritz Wintersteller (on le surnommait le « taureau »). Il sera d'ailleurs le premier à fouler la cime. Quelques jours plus tard, lors d'une tentative avortée au Chogolisa, Buhl perd la trace dans la tourmente et fait une chute mortelle.
Le Broad Peak, douzième plus haut sommet de la terre, d’un niveau technique légèrement supérieur à l'ascension du Gasherbrum II, présente de nombreux avantages. L'itinéraire direct vers le sommet évite de séjourner longtemps dans les camps d’altitude. Le parcours est à l’abri des habituels dangers objectifs : pas de barre de séracs instables, pas de grandes pentes avalancheuses.
Si vous êtes en excellente forme, trois camps seulement peuvent suffire pour parvenir au sommet. L’ascension se réalise le long de l’arête ouest jusqu’au petit col (Windy Gap) qui sépare le Broad Peak Central (8011 m) du Broad Peak lui-même (8047 m). Il semble être l'un des sommets à 8 000 mètres les plus sûrs, et avec le meilleur taux de réussite.
L’approche se fait par le glacier de Baltoro et le retour par le col du Gondogoro et la vallée de Hushe, accomplissant ainsi un parcours très complet avec une marche d'approche unique en son genre.
L’ascension du Broad Peak est souvent réalisée en prélude à celle, plus sérieuse, du K2. Nous pouvons vous proposer cette combinaison Broad Peak/K2 économiquement intéressante, permettant de gagner du temps, mais physiquement très exigeante.
Pour en savoir plus sur l'historique de l'ascension du Broad Peak, consultez notre article de blog «1957 : les Autrichiens, précurseurs du style alpin au Broad Peak (8047 m)»
Retrouvez ici l'itinéraire animé de l'ascension du Broad Peak avec vue sur le K2.
Paroles d'alpinistes
Ces paroles d'alpinistes recueillies pour l'ascension de l'Everest s'appliquent parfaitement à notre ascension du Broad Peak.
« Qu’est-ce donc qui rend ce sommet si fascinant aux yeux de tous ceux qui pratiquent l’alpinisme ?… Il est la plus haute montagne du monde… Les nombreuses expéditions, les hommes qui l’ont vaincu n’ont pas réussi à le rendre plus petit. L’altitude demeure. » – Reinhold Messner
« Nous n’eûmes pas à attendre la vision suprême. Au-dessus des brouillards, l’Everest était encore devant nous… : immobile comme l’étoile de Keats dans sa splendeur solitaire, et si haut dans la nuit ! Veilleur éternel de l’ombre, le Mont semblait enivrer le monde de son rayonnement. » – Georges Leigh Mallory
« Soudain, il m’apparut que l’arête, devant nous, au lieu de continuer à s’élever, tombait brusquement ; beaucoup plus bas, je pouvais voir le col Nord et le glacier de Rongbuck ; au premier plan, une étroite arête de neige montait vers un sommet neigeux ; encore quelques coups de piolet dans la neige durcie… et nous étions au sommet. Il était 11 h 30. » – Edmund Hillary 29 mai 1953
Aventure collective
Si elle reste une aventure exceptionnelle, l’ascension d'un 8000 n’est plus une entreprise réservée à une élite alpine de très haut niveau. Les progrès de la logistique, de l'équipement de la montagne, de la prévision météo, du matériel et du niveau physique des pratiquants de la haute montagne, rendent aujourd’hui les plus hauts sommets du monde accessibles à des alpinistes de bon niveau, autonomes techniquement, solidement entraînés et dotés d’une motivation sans faille.
Notre expédition sera une aventure collective, carrefour des motivations et des énergies, rencontre des capacités d’une organisation et d’alpinistes motivés. Deux challenges parallèles seront à relever :
- celui du participant : être au top-niveau physique, technique et mental au moment voulu ;
- celui de l’organisateur : procurer une logistique irréprochable permettant d’accéder aux camps d’altitude dans des conditions optimales. Au-delà, c’est au participant de jouer, en participant de façon autonome aux assauts de l’arête sommitale menés par le guide et les sherpas.
L’objectif majeur de cette expédition est de vivre une aventure qui nécessite un engagement total aussi bien physique que moral en agissant avec lucidité et en toute humilité dans un milieu naturel hostile qui ne pardonne aucune imprudence ou témérité sous peine de mort. C’est ce témoignage qu’il faut savoir sagement rapporter.
Une bonne observation de toutes les règles de sécurité est indispensable ainsi qu’une bonne préparation physique et psychologique, un environnement qui accompagne chaleureusement, une sérénité des plus totales, un peu de tactique et alors, si le temps veut bien être clément et la chance être au rendez-vous, il sera possible de compter les minutes magiques du sommet où l’effort cesse et où le plus rien emplit l’espace et s’instille en soi.
Entre toutes les parties, il est convenu que le renoncement ne constitue en aucun cas un échec, rentrer le conter peut constituer aussi une victoire sur soi-même. Toute préparation, même la plus minutieuse, toute volonté, même la plus tenace, peuvent être mises en échec par l’adversité des milieux naturels dont la force est exponentiellement plus forte que l’intelligence humaine la plus fine. Laissons les dieux nous adouber et nous permettre de fouler le sommet.
LA DEVISE EST : OSER MONTER, SAVOIR DESCENDRE
La très haute altitude
Conseils d’après Hubert Giot, guide de haute montagne. Il a participé à plusieurs expéditions à 8000 mètres et a réalisé l’ascension de l’Everest sans oxygène.
Il n’est pas aisé d’établir des règles, car les alpinistes ne sont pas égaux face à l’altitude, tant sur le plan physiologique que mental. Il semble que chacun ait un palier propre où il coince. Extrêmement éprouvante, cette étape est à chaque fois toujours douloureuse mais non rédhibitoire. Une fois passé ce cap tout va bien… ou moins mal. C’est généralement là que l’on cerne mieux ses capacités d’adaptation. Cela peut se produire dès 6000 mètres, voire avant, durant le trek d’approche.
La haute altitude a aussi ses propres règles, et les transgresser devient foncièrement dangereux. Il existe une différence fondamentale entre grimper à 8000 mètres puis redescendre immédiatement et y demeurer 12 ou 24 heures.
À cette altitude, les ennuis commencent vraiment et chaque minute passée là-haut entraîne un processus inexorable d’autodestruction. On ressent la perte du sommeil, le manque d’appétit, l'apathie, et souvent des phénomènes hallucinatoires se produisent.
Bref... au-dessus de 8000 mètres, on se consume. Pour les novices, tout est possible, il faut simplement se souvenir de quelques règles de base. Les premiers jours au camp de base servent de thermomètre et souvent, au bout du troisième jour, on commence à se sentir bien. La découpe des paliers est alors à décider : on utilise soit les emplacements des camps habituels soit ceux qui sont définis par le terrain. En règle générale, lorsqu’on peut dormir à 6500 mètres sans maux de tête, on est prêt à partir plus haut. Il est cependant judicieux de faire deux allers retours vers 7000/7500, afin de tester son potentiel. Pendant ces navettes indispensables il est important de s’hydrater correctement. Il est à présent temps de passer une nuit, souvent inconfortable vers 7500 mètres, puis de tenter le sommet à 8000 mètres. Si le sommet est au-delà, on essaie de dormir à 8000.
Pour le reste il faut se préparer à utiliser son cerveau (ou ce qu’il en reste) plutôt que ses muscles car les mètres, passé 8500 mètres, coûtent cher. Et si je parle de cerveau c’est qu'il doit être suffisamment en éveil pour décider du moment de la descente. S’il ne le fait pas, c’est la mort assurée. Faire un 8000 dans de bonnes conditions, c’est dur, mais avec le froid, le vent, la neige ou une dépression barométrique, cela tourne au cauchemar.
En règle générale, quelques précautions à prendre :
- ne pas avoir trop froid ;
- ne pas avoir trop chaud ;
- se couvrir la tête ;
- s’hydrater même par mauvais temps ;
- essayer de faire une collation chaude par jour ;
- durant le trek, ne pas marcher torse nu ;
- en haute altitude, se surveiller mutuellement, ne pas s’assoupir de concert ;
- ne jamais descendre seul ;
- se donner des limites, prendre en compte les signes comme les mirages, les endormissements et la perte totale d’appétit ;
- ne pas hésiter à faire demi-tour quelle que soit la pression environnante ;
- et dans tous les cas, accepter de renoncer, les montagnes seront toujours là.
En synthèse, pour évoluer en haute altitude, il faut une préparation minutieuse, une acclimatation adéquate, une vérification permanente et mutuelle, une vigilance intellectuelle de tous les instants, un renoncement immédiat en cas de faiblesse, de doute ou de danger.
Jour par jour
Jour 0
PROGRAMME RÉSUMÉ DE L'EXPÉDITION
- Jours 1 & 2 : Vols internationaux vers Islamabad
- Jour 3 : Islamabad – Skardu
- Jour 4 : Skardu, jour de repos
- Jour 5 : Skardu – Askole
- Jour 6 : Askole – Jola
- Jour 7 : Jola – Paiju
- Jour 8 : Paiju – Khorbutse
- Jour 9 : Khorbutse – Urdokas
- Jour 10 : Urdokas – Goro II
- Jour 11 : Goro II – Concordia
- Jour 12 : Concordia – camp de base du Broad Peak
- Jour 13 - 35 : Ascension du Broad Peak
- Jour 36 : Concordia – Ali Camp
- Jour 37 : Ali Camp – Khuspang
- Jour 38 : Khuspang – Saisho
- Jour 39 : Saisho – Ushe – Skardu
- Jour 40 : Skardu – Islamabad
- Jour 41: Islamabad, jour tampon
- Jours 42 & 43 : Vols internationaux
PROGRAMME DÉTAILLÉ DE L'EXPÉDITION
JOUR 1 : VOL INTERNATIONAL
Jour 1
Envol pour Islamabad, capitale du Pakistan. Le plus souvent l’arrivée se fait dans la nuit du jour 1 au jour 2.
JOUR 2 : ARRIVÉE À ISLAMABAD
Jour 2
Arrivée des différents participants. Nous sommes accueillis à l'aéroport par notre équipe locale. Transfert à l’hôtel et repos. En fonction de votre heure d’arrivée, courte visite d’Islamabad et de Rawalpindi.
JOUR 3 : ISLAMABAD – SKARDU OU ISLAMABAD – CHILAS
Jour 3
Selon la météo, vol intérieur pour rejoindre Skardu, sinon nous prenons la route pour rejoindre Chilas, connue pour ses gravures de Bouddha. (11 à 13 heures de bus) sur la Karakoram Highway (KKH), le long de l’Indus.
JOUR 4 : CHILAS – SKARDU OU JOUR DE REPOS À SKARDU
Jour 4
Si nous n’avons pas pu rejoindre Skardu la veille, nous poursuivons notre route le long de la KKH. Nuit à l'hôtel à Skardu. Nous faisons les formalités pour le permis de trek pour pouvoir partir à Askole le lendemain.
JOUR 5 : SKARDU – ASKOLE
Jour 5
Nous remontons la vallée de Shigar en jeep jusqu'à Askole, en passant par Dassu, et traversons un champ de dunes de sable d'aspect lunaire avant de remonter les gorges de la Braldo. Les villages répartis de part et d'autre de la vallée nous plongent dans un univers verdoyant contrastant avec l'ambiance minérale des lieux. Askole est le dernier village avant d'entrer dans un monde de glace et de roc, point de départ de notre trek.
JOUR 6 : ASKOLE – JOLA
Jour 6
Aujourd’hui, nous commençons notre randonnée en rejoignant à pied Jola depuis Askole. À la sortie du village nous quittons les dernières parcelles cultivées pour débuter notre approche vers le front du glacier du Baltoro. Un pont rénové en 2019 nous permet de quitter l'itinéraire qui donne accès au glacier du Biafo avant de rejoindre Korofon (3090 m) pour notre pause déjeuner, sous des bosquets salvateurs.
Avant de rejoindre le torrent du glacier de Panmah, nous empruntons un chemin en balcon qui permet d'avoir une première vue sur le bassin du Baltoro. Un dernier pont et nous rejoignons enfin la zone ombragée de Jola, où nous installons le camp.
JOUR 7 : JOLA – PAIJU
Jour 7
Dans la matinée, nous reprenons notre marche à flanc de montagne, entre le lit de la rivière et les terrasses. En chemin, nous découvrons les premières vues sur le pic Paiju (6610 m), les tours de Trango (6286 m) et le massif Cathedral (6024 m), premiers big walls de la vallée du Baltoro. Nous installons notre campement à Paiju, dans le dernier coin boisé avant de rejoindre le glacier le lendemain.
JOUR 8 : PAIJU – KHORBUTSE
Jour 8
Dans la matinée, nous quittons Paiju à pied pour rejoindre Khorbutse. Nous avons mis pied sur le glacier du Baltoro et le traversons pour rejoindre sa rive gauche, et pouvons fugacement apercevoir le sommet arrondi du Broad Peak... Au campement de Khoburtse (3800 m), nous sommes alors face aux légendaires tours de Trango et la célèbre « nameless tower » et, même à cette altitude, l’ambiance haute montagne se fait déjà ressentir.
JOUR 9 : KHORBUTSE – URDUKAS
Jour 9
Nous poursuivons notre trek en direction de Urdukas. Cathedral et Lobsang seront nos massifs de référence pour cette courte journée. Courte, certes, mais nécessaire pour l’acclimatation. Ce soir, l'ambiance est à la détente et c'est l'occasion pour les porteurs de nous offrir un premier concert improvisé.
JOUR 10 : URDUKAS – GORO II
Jour 10
Nous redescendons sur le glacier du Baltoro pour le remonter ensuite plus ou moins par son milieu. D'autres sommets mythiques apparaissent au fil de notre progression : sur la rive gauche se dresse la face nord du Masherbrum (7821 m) et sur la rive droite apparaît la fabuleuse tour de Muztagh (7273 m) dont l’ascension a représenté un pas en avant dans l’histoire de l’alpinisme. C’était une des premières fois qu’une expédition mélangeait haute altitude et difficultés techniques. Aujourd’hui encore, le glacier du Baltoro attire les plus doués des alpinistes qui rêvent de le gravir et, pourquoi pas, d’ouvrir une nouvelle voie sur une de ses fabuleuses montagnes. En fin de journée à Goro II (4280 m) le Gasherbrum IV (7925 m) monopolise notre attention et nous sommes captivés par sa beauté, notamment au coucher du soleil dont les couleurs lui donnent le surnom de « shining wall ».
JOUR 11 : GORO II – CONCORDIA
Jour 11
Nous terminons notre progression le long du Baltoro avant de déboucher sur Concordia, emplacement surprenant et mythique, qui tient son nom de la rencontre de deux puissants glaciers : celui de Godwin Austen qui vient se fondre dans le glacier du Baltoro. Le panorama à 360° nous offre une vue imprenable sur toute une série de splendides montagnes. Tout d'abord les célèbres K2 (8611 m) et Broad Peak (8047 m), deux des quatre 8000 mètres du bassin du Baltoro. Mitre (6 013 m) finit par monopoliser l'attention et il faut s'en séparer pour enfin contempler le Baltoro Kangri (7462 m), le Chogolisa (7665 m), le pic de Cristal (6252 m), ou encore, la montagne
de Marbre (6256 m).
JOUR 12 : CONCORDIA – CAMP DE BASE DU BROAD PEAK
Jour 12
Lors de cette dernière étape de la marche d’approche, nous remontons le glacier de Godwin Austen en longeant le pied de la face ouest du Broad Peak. Le camp de base est établi à l’altitude de 4900 mètres. Le Broad Peak justifie son appellation « la montagne massive ». Nous sommes également en vue du K2, maintenant tout proche, face à nous.
JOURS 13 À 35 : ASCENSION DU BROAD PEAK
Jour 13
L’ascension nécessite l’installation de trois à quatre camps d’altitude.
- Camp de base : 4900 m sur le glacier de Godwin Austen, au nord-ouest du sommet
- Camp 1 : 5400 m
- Camp 2 : 6450 m
- Camp 3 : 7100 m
- Camp 4 : optionnel autour de 7500 m
L'itinéraire que nous allons emprunter remonte l’arête ouest. Les parties les plus raides de l’itinéraire se trouvent entre les camps 1 et 2 et sous le Broad Col ou Windy Gap (7900 m). Elles sont équipées en cordes fixes. Le passage sous le col, justifie la cotation AD de l’itinéraire. Il est donc un peu plus difficile que l’ascension du Gaherbrum II, mais tout dépend, comme bien souvent, des conditions d’enneigement.
DU CAMP DE BASE (4900 M) AU CAMP 1 (5400 M)
Du camp de base, on gagne le pied de l’arête ouest de la montagne. Les conditions peuvent varier considérablement en cours de saison avec, soit de la neige profonde, soit des parties en mixte. Un couloir étroit permet d’atteindre un éperon. Le camp est installé sur une plateforme exposée au vent, mais avec un panorama déjà grandiose. Les cordes fixes permettent d’évoluer en toute sécurité à la montée, comme à la descente – 4 à 6 heures d’ascension en fonction de l’acclimatation.
DU CAMP 1 (5400 M) AU CAMP 2 (6450 M)
L’itinéraire traverse une dépression sur la droite, remonte une pente raide (50° - corde fixe) pour déboucher sur le plateau qui mène vers le Broad Col. Le camp 2 est installé sur une plateforme offrant une vue splendide sur le K2 – 6 à 8 heures d’ascension en fonction de l’acclimatation.
DU CAMP 2 (6450 M) AU CAMP 3 (7100 M)
L’itinéraire remonte le grand plateau qui mène sous le Broad Col aussi appelé Windy Gap. Parfois crevassé, suivant l’enneigement (glace ou neige), la pose de cordes fixes peut être nécessaire. Le camp 3 est installé sur une rupture de pente au sommet du grand plateau – 6 à 8 heures d’ascension en fonction de l’acclimatation.
DU CAMP 3 (7100 M) AU CAMP 4 (7500 M) ET AU SOMMET (8034 M)
Si les conditions de neige sont favorables (neige dure ou peu profonde), l’ultime étape vers le sommet peut commencer dès le camp 3. Autrement, un camp intermédiaire à 7500 mètres (pour une nuit) s’avère nécessaire. Il faut prévoir un effort sur une longue durée, de 12 à 14 heures pour accomplir l’aller-retour et revenir au camp 3.
Une courte section mixte (inclinaison entre 30° et 50°) mène au Broad Col (Windy Gap) (7900 m) , qui sépare le sommet central du sommet principal. Vous êtes au pied de la longue arête nord qui conduit au sommet. Il faut être vigilant en raison des nombreuses corniches. Quelques petites formations rocheuses doivent être contournées. Vous atteignez l’antécime ou Rocky Summit (8028 m). Encore trente minutes à une heure d’efforts supplémentaires sont nécessaires pour parcourir les 400 mètres qui vous séparent de la véritable cime à 8047 mètres. Aujourd’hui, un jalon en bambou remplace le bâton de ski déposé par l’alpiniste autrichien Hans Kammerlander en 1994, après que de nombreuses ascensions « réussies » se soient en fait arrêtées à l’antécime. Faites bien une photo au sommet avec cette balise caractéristique pour prouver votre succès. La vue sur le proche K2 et le glacier du Baltoro est époustouflante.
JOUR 36 : CONCORDIA – ALI CAMP
Jour 36
Nous tournons le dos au K2 pour prendre la direction du glacier de Vigne. Un départ matinal est nécessaire pour éviter les pièges de ce glacier. Même si le fond de la vallée nous attire, il est important de se retourner de temps à autre, pour admirer le K2, Chogori ou la « montagne sauvage », qui reste la plus majestueuse des lieux. Nous laissons en rive gauche Ali Camp pour contourner la dernière crevasse, afin de la rejoindre sur son promontoire rocheux et poser le camp, notre dernier sur le bassin versant du Baltoro.
JOUR 37 : ALI CAMP – GONDOGORO – KHUSPANG
Jour 37
Départ de nuit à la frontale, afin de profiter des meilleures conditions pour rejoindre le pied du col du Gondogoro qui nous fera basculer vers l’autre versant. Depuis de nombreuses années, la Rescue Team de Hushe a aménagé la montée et la descente du col, et nous devons donc utiliser les cordes fixes mises en place sur les parties raides du col. Le but étant d'arriver au col (5625 m) au lever du soleil, pour admirer l'embrasement du K2 et la superbe vue sur le Laila Peak (6096 m). Les conditions d'enneigement, de glace et de roche, peuvent bien sûr évoluer au cours de la saison et selon les aléas climatiques.Une fois cette partie traversée, nous entamons une belle descente vers Khuspang où nous établissons notre camp près d’un lac offrant une très belle vue sur le Laila Peak.
JOUR 38 : KHUSPANG – SAISHO
Jour 38
Aujourd’hui, nous poursuivons notre descente sur le glacier du Gondogoro pour perdre de l’altitude et retrouver un peu de végétation et un peu plus de chaleur en fin de journée. Nous contournons le Laila Peak et sa belle forme effilée et établissons notre camp entre les arbres à Saisho. Le fait de retrouver des bergers au campement permet de vivre une dernière soirée festive avec notre équipe et célébrer ensemble le passage du col tout comme l'ensemble du trek qui se termine.
JOUR 39 : SAISHO – HUSHE – SKARDU
Jour 39
Aujourd’hui, nous partons pour notre dernier jour de trekking et après trois bonnes heures de marche nous atteignons enfin le village de Hushe. Après plus de dix jours dans un environnement minéral et de haute altitude, nous retrouvons l’ambiance des villages balti, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Il ne reste plus qu'à remercier l'équipe locale avant de prendre la route vers Skardu et dormir à l'hôtel (5 heures en véhicule 4x4).
JOUR 40 : SKARDU – ISLAMABAD OU CHILAS
Jour 40
Selon la météo, nous prenons notre vol à Skardu pour Islamabad. Une fois à la capitale, nous avons le reste de la journée pour visiter la ville, notamment la mosquée Shah Faisal et le musée Lok Virsa (Heritage Museum) qui propose une collection très complète et magnifique de l'artisanat du pays et de l'Asie centrale. Si le vol est annulé nous empruntons la route en direction de Chilas (8 heures) par la KKH, en gardant l'Indus comme fil directeur et sous le regard du Nanga Parbat (8126 m).
JOUR 41 : ISLAMABAD OU CHILAS — ISLAMABAD
Jour 41
Selon la journée précédente, soit la journée est consacrée au repos et à la découverte d’Islamabad, soit nous poursuivons notre route de Chilas à Islamabad.
JOUR 42 : VOL INTERNATIONAL RETOUR DE ISLAMABAD
Jour 42
Selon l'horaire de notre avion, nous sommes accompagnés à l'aéroport pour prendre notre vol international vers l'Europe.
JOUR 43 : ARRIVÉE EN EUROPE
Jour 43
FIN DE PROGRAMME
Pour des raisons imprévisibles à ce stade d’aléas climatiques, de forme ou de méforme des participants ou d’autres (tracasseries douanières, état des routes, trafic, glissement de terrain, cas de force majeure...), votre chef d’expédition peut être amené à adapter le programme, si nécessaire, pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité. Les temps de marche et d’ascension sont donnés à titre indicatif et peuvent varier d’un participant à un autre.
L'itinéraire et notamment le programme d’ascension n’est donné ici qu'à titre indicatif et il est suffisamment souple pour s’adapter aux conditions météo avec quelques jours de battement. En tout état de cause, il convient de se conformer aux recommandations de votre accompagnant, qui peut vous proposer d’annuler votre expédition en raison d'impératifs climatiques, de sécurité ou de votre condition physique.
Il ne faut pas perdre de vue que ce projet demeure une réelle expédition en autonomie et que tous les aléas sont possibles. Expeditions Unlimited, votre chef d'expédition ou nos équipes locales ne peuvent en aucun cas être tenus responsables.
De la même façon, l’expédition peut être arrêtée à tout moment si le chef d'expédition l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants.
Tous les frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement supplémentaires, suppléments aériens) seront pris en charge par les participants et en aucun cas par les organisateurs. Les journées « tampons » sont entendues sur l’expédition.
Tout retour anticipé de l'expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais d’hébergement, de repas, de modification de billets d'avion ou encore d'autres activités non prévus dans ce programme sont intégralement à la charge des participants.
Fiche Technique
Accompagnement
ÉQUIPE PAKISTANAISE ET NÉPALAISE
Le soutien logistique lors des premières expéditions au Pakistan était exclusivement assuré par les Pakistanais eux-mêmes. Qu'il s'agisse du portage pour atteindre les camps de base ou pour installer les camps d'altitude, la réglementation locale a longtemps interdit de faire appel à d'autres nationalités. Au fil des ans, la situation a évolué ainsi que les contraintes administratives. Aussi, nous travaillons également avec des équipes népalaises qui apportent leurs exceptionnelles qualités physiques en haute altitude. Les porteurs balti particulièrement endurants font merveille sur le long parcours qui mène aux camps de base du Baltoro. Et en majorité, nous faisons aussi appel aux meilleurs guides d'altitude pakistanais habitués à la haute altitude, qui ont souvent gravi "leurs" 8000 sans oxygène.
VOS GUIDES PRIVATIFS
Clé de voûte de votre réussite sur l'ensemble de nos expéditions, nous sommes sur un ratio de deux guides d'altitude par participant. Ils vous accompagnent pour les moments-clés de l'ascension et lors du summit push. Ils sont particulièrement expérimenté pour la haute altitude. Ils ont participé à plusieurs expéditions à plus de 8000 mètres, conduisant avec succès des participants au sommet. Nous les sélectionnons pour vous. Il sont généralement anglophones. Les deux ne sont peut-être pas en permanence à vos côtés dans les rotations entre les camps, leurs rôles étant également de réaliser les portages pour mettre en place les camps.
Pour cette ascension, voici le ratio exceptionnel ce qui est prévu :
- 2 guides pour 1 participant
- 4 guides pour 2 participants
- 5 guides pour 3 participants
- 6 guides pour 4 participants
Il est prévu une prime de sommet pour vos guides d'altitude à payer sur place en cash après l'ascension. Cette prime est due à partir du moment où vous avez quitté le dernier camp vers le sommet lors de votre tentative de summit push. Si un des deux guides n'est pas monté au sommet avec vous, alors il perçoit un pourboire pour le travail qu'il a effectué dans votre expédition.
CHEF D'EXPÉDITION
Son rôle est important pour mener la stratégie nécessaire à la réussite : rotation dans les camps d'altitude, acclimatation de chaque participant, étude des bulletins météo pour décider du moment optimum pour lancer le summit push.
Le chef d'expédition représente Expeditions Unlimited auprès du groupe, de nos partenaires et des autorités locales. Il s'appuie sur les informations que nous lui donnons tout au long de l'expédition. Il peut être basé au camp de base mais le plus souvent, il vous accompagne dans les camps d’altitude pour superviser le bon déroulement logistique de l’expédition. Il prend les décisions nécessaires qui peuvent s'imposer. Son autorité est prépondérante et incontournable. Vous devrez respecter ses décisions ainsi que celles prises collectivement.
De un à cinq participants, vous disposez d'un chef d'expédition local anglophone ayant coordonné de nombreuses expéditions sur des sommets de plus de 8000 mètres. Il peut être partagé avec d'autres expéditions.
À partir de six participants, vous disposez d'un chef d'expédition français expérimenté, dédié exclusivement à votre expédition.
ÉQUIPE LOCALE
Pour un projet d’ascension d’un grand sommet himalayen, notre équipe est particulièrement étoffée pour répondre le mieux possible aux deux problématiques d’une expédition : l’encadrement technique et le portage du matériel (nourriture, matériel collectif et personnel). C’est donc un sujet important, car il conditionne directement la réussite des uns et des autres. Issu de plus de 10 années de réflexion et de travail en commun, notre fonctionnement est optimisé et les tâches confiées à chacun déterminent des statuts bien particuliers.
Une équipe de cuisine sera présente au camp de base.
Il y a une équipe de porteurs qui nous aide à installer le camp de base avec tout le matériel et la cuisine. Au-delà, l’équipe de sherpas d'altitude prend le relais. Ils nous aident tout particulièrement dans l'installation des camps d'altitude et au portage à partir du camp de base.
Chaque participant devra se prendre en charge pour le portage de ses affaires personnelles et de la nourriture d’altitude. Le matériel collectif est transporté par l'équipe de sherpas. Notre sac à dos sera calibré de 10 à 12 kg.
Et tout au long du programme, nous nous appuierons sur d’autres compétences locales selon nos besoins. Enfin, nous aurons accès à un routeur météo expérimenté et à un médecin spécialiste de la haute altitude de l'Ifremmont (cf. ci-dessus).
Pour des raisons imprévisibles à ce stade, notamment de météo mais aussi de forme ou de méforme des participants, votre guide peut être amené à adapter voire à interrompre votre programme, à tout moment s'il l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants, et pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité.
Niveau de difficulté
Niveau physique : extrême
Ce programme s'adresse à des participants très aguerris, détenant une condition physique et mentale d'athlète de haut niveau.
Il est donné comme « difficulté extrême » compte tenu de la très haute altitude à laquelle vous allez évoluer. Le Broad Peak est une des plus hautes montagnes du monde : bien que les difficultés techniques soient relatives, en gravir le sommet n’en reste pas moins une entreprise difficile et parfois même dangereuse. L’engagement est très prononcé lors des tentatives sommitales.
Cette expédition est donc destinée à des alpinistes confirmés (à l’aise dans un niveau AD en neige), ayant déjà une bonne expérience de la très haute altitude. Il est indispensable d’être totalement autonome en montagne, tant techniquement que psychologiquement. Le chef d’expédition et les guides seront avant tout des conseillers techniques et responsables logistique. Ils ne pourront en aucun cas « tirer » un participant vers le sommet.
Un entraînement rigoureux est bien sûr nécessaire, entraînement axé sur le développement de ses capacités d’endurance et de résistance : course à pied, cyclisme, natation, ski de randonnée et, bien sûr, courses en montagne. Cet entraînement doit être régulier et avoir commencé 6 à 8 mois avant le départ de l’expédition au minimum.
La préparation continuera à s’effectuer en liaison constante avec l’organisateur et le guide. Une attention toute particulière sera apportée à la sécurité et à la gestion des dangers liés à la haute altitude.
La haute altitude est bien sûr le problème majeur auquel on est confronté. Le processus de raréfaction de l’oxygène (hypoxie) est à son apogée lors de l’ascension d’un sommet tel qu'un 8000. Une acclimatation progressive est indispensable pour compenser autant que possible ce phénomène. Il faudra, lors des premières semaines, se ménager, éviter les efforts violents et aller à son rythme. Si des symptômes « secondaires », tels que les migraines et les nausées, sont quasi-inévitables dans un premier temps, attention toutefois à ne pas les méconnaître au risque d’enclencher un processus œdémateux.
Le corps sera soumis pendant une période relativement longue, à des efforts physiques importants, dans un environnement difficile, auquel s’ajoute le handicap de la haute altitude. Une préparation physique sérieuse est indispensable pour entreprendre une expédition de cet ordre : il faudra travailler l’endurance et la résistance, y compris dans des conditions climatiques difficiles (froid, vent).
Il doit être noté que nous proposons aux ascensionnistes qui le souhaitent, de tenter de réaliser une ascension sans prise d’oxygène pour réussir le sommet. La plupart prendront de l'oxygène complémentaire à partir du dernier camp vers 7000 mètres. L'organisation et notamment le ratio « 1 sherpa d'altitude pour 1 participant » au cours du summit push permet d'assurer des rythmes d'ascension légèrement différenciés et personnalisés. N'hésitez pas à échanger avec nous à ce sujet.
Attention au portage : si le matériel collectif est acheminé par les sherpas d'altitude, il faut porter ses affaires personnelles lors de la progression ; s’en abstenir totalement serait très préjudiciable pour les tentatives sommitales, au cours desquelles il faut porter un sac d’une certaine importance (6 à 8 kg) puisqu’il devra contenir les bouteilles d’oxygène éventuelles (4 kg).
Les participants sont confrontés dans une expédition à un environnement hostile du fait de l’éloignement, du froid, des intempéries, de l’inconfort, qui peut être générateur de stress. La fatigue peut être à l’origine de troubles de l’humeur et des comportements relationnels. Chacun doit donc faire preuve de bonne humeur, de tolérance et de respect, non seulement envers les membres de l’expédition, mais aussi envers l’équipe locale. Il est possible que le groupe se scinde en sous-groupes en fonction des affinités de chacun. Gardez à l’esprit que c’est l’équipe de base qui prévaut et que, comme toujours dans ce type de projet, la clé de la réussite demeure le collectif et l’esprit d’équipe.
La participation au stage de préparation dont la date doit être précisée est donc obligatoire. Par ailleurs, les stages de préparation à l'alpinisme dans le cadre de notre école d'aventure peuvent être un atout sérieux, tant pour prendre confiance que pour gagner en autonomie.
Pour votre inscription à cette expédition, il vous sera demandé de fournir un CV d’expédition (liste de courses)/trek/sportif. Un test médical à l’effort hypoxique est également obligatoire, comme un certificat médical pour la réalisation d’une ascension en Himalaya.
Vous bénéficiez, à titre gracieux et pour la durée de votre expédition, de l’adhésion au service médical en haute altitude H24 7/7 mis en place avec l'Ifremmont, dont nous sommes partenaires. Cf. ci-dessous.
Tout problème de santé dont vous pensez qu'il pourrait compromettre la bonne réalisation de votre expédition, doit nous être communiqué afin d'évaluer ensemble qu'il est compatible avec cette expédition. Et nous vous conseillons fortement de faire une visite de check-up chez votre dentiste avant le départ, au regard de la longueur de l'expédition et des variations importantes d'altitude et donc de pression.
Enfin, nous pouvons mettre à votre disposition un coach sportif et/ou un coach mental pour les mois qui vont précéder votre expédition afin de vous y préparer dans les meilleures conditions. Nous avons développé des protocoles à distance dans ce domaine, tout comme nous avons construit un protocole de préparation à l'hypoxie que nous décrivons plus bas dans ce document dans le chapitre consacré à l'Ifremmont.
À plus longue échéance, nous proposons des stages de remise à niveau et de perfectionnement à l'alpinisme dans le cadre de notre École de l'Aventure ainsi que des expéditions sur des sommets à 5000, 6000 et 7000 mètres, vous offrant une progression idéale vers l'objectif de vos rêves en très haute altitude.
Niveau de difficulté technique
Niveau d'alpinisme : Peu Difficile à Assez Difficile (pd/ad)
Dans ce programme, l'usage de matériel d'alpinisme (crampons, harnais, piolet, cordes, etc.) est nécessaire et l’itinéraire abordé peut comporter des petites difficultés, qu’il s’agisse de passages un peu plus inclinés dans une course glaciaire, de la hauteur de la paroi, de l'engagement de la course et de la continuité des efforts. Bien sûr, il y a l'altitude qui rend tout plus difficile. Les passages raides ou plus ardus sont tous munis de cordes fixes et il faut donc être à l'aise avec une poignée autobloquante dans toutes les situations. Cette ascension s’adresse à des participants qui ont une expérience préalable de l’alpinisme et qui ont déjà réalisé des courses de ce niveau.
Cette cotation technique s’applique bien sûr à des conditions météorologiques normales : la difficulté peut augmenter en cas de mauvaises conditions, de neige fraîche pour une course rocheuse, d’insuffisance ou de manque de qualité de la glace pour une course glaciaire, etc. De même, la donne change radicalement, pour un même niveau technique, avec l’altitude, le poids du sac, le peu d’équipement de la voie sur place, la fatigue liée à l’approche si elle est longue, l’environnement particulièrement hostile, etc.
Les stages d'alpinisme de notre École de l’Aventure de trois à cinq jours s’adressent à vous et sont parfaits pour s'assurer de votre niveau.
Rendez-vous sur place
Nous nous retrouvons à Islamabad où nous sommes accueillis à l'aéroport par nos équipes locales.
Compte tenu de l’origine diverse des participants à ce voyage, le vol international à l’aller comme au retour n’est pas inclus dans ce forfait. Le plus souvent, nous réservons pour votre compte afin de nous assurer que l'ensemble du groupe arrive au même moment à destination. Nous ne prenons aucun frais sur ces réservations aériennes. N'hésitez pas à nous consulter. Si vous prenez vos billets vous-même, nous vous indiquerons le plan de vol idéal pour permettre à tous les participants d’arriver dans une plage horaire réduite. Il faut a minima des billets modifiables.
Hébergement
ISLAMABAD, SKARDU ET AUTRES BOURGADES SUR LA KKH
En chambre single en hôtels de catégorie 3/4* normes locales.
BALTORO GLACIER TREKKING
En guesthouse sur les premières étapes, en tentes 3 places pour 2 pendant le trekking.
CAMP DE BASE
Au camp de base, nous sommes en tente individuelle.
Base de vie pour plusieurs semaines, il se doit d'être le plus confortable possible, afin de permettre une bonne récupération au retour des camps d'altitude. Il doit nous permettre de faire face à une période de mauvais temps dans les meilleures conditions possibles. Chaque participant dispose de sa propre tente individuelle avec un matelas confortable. Une tente mess chauffée pendant le dîner (de 18 à 20 h uniquement) et lors des départs matinaux vers les camps supérieurs, est le lieu de vie principal. Tables et chaises y sont installées à demeure. Nous disposons également d'une tente douche et d'une tente WC (déchets solides dans des fûts évacués)
CAMPS D'ALTITUDE
Durant l’ascension, aux camps d'altitude, nous disposons d'une tente d’altitude pour 2 personnes, voire 3 personnes sur les derniers camps.
Hygiène & pressing
Toilettes : Le camp de base est pourvu de toilettes et de papier WC. Prenez soin de vous laver les mains avec un gel hydro-alcoolique (à prendre dans votre pharmacie personnelle) après chaque passage aux toilettes. Pour les camps supérieurs, nous vous recommandons d’emporter une bouteille qui vous servira à uriner la nuit pour éviter d’avoir à sortir.
Hygiène quotidienne : une bassine avec de l’eau et du savon est disponible à l’entrée de la tente mess. Eau destinée à se laver le visage et les mains, ne pas la boire.
Douche : eau chaude disponible (demande à faire à la cuisine). Ne prendre des douches que par temps ensoleillé pour éviter de prendre froid !
Lessive : eau (froide) et bassine à demander à la cuisine, apporter des produits biodégradables uniquement.
Repas
ISLAMABAD, SKARDU ET AUTRES BOURGADES SUR LA KKH
À votre arrivée à Islamabad, un dîner de bienvenue vous est offert le premier soir. De même, au retour de l'expédition, un repas d'adieu est pris en charge.
Dans les villes, de nombreux petits restaurants nous permettent de découvrir la cuisine typique locale. À l’exception de Islamabad, les petits-déjeuners et les repas du soir sont élaborés par l’équipe de cuisine ou notre cuisinier et ils sont pris sous la tente mess. Selon le profil des étapes (longueur de la journée de marche et/ou présence d’eau), les collations de midi seront servies chaudes ou froides sous forme de pique-niques.
CAMP DE BASE
L'ensemble des repas est élaboré par l’équipe de cuisine à base d'ingrédients locaux dont du riz, des pâtes, des lentilles, des pommes de terre, des légumes, des œufs, un peu de viande, etc. Ils vous sont servis dans une tente privative. Les boissons chaudes non alcoolisées de type thé ou café vous sont offertes à volonté. Nous vous recommandons de rester constamment hydratés.
CAMPS D'ALTITUDE
En altitude, il faut bien souvent se forcer à manger. Le recours aux vivres lyophilisés est presque incontournable. Mais tel mets, appétissant dans la vallée, devient vite sujet d’écœurement dans les camps d’altitude. Lors du week-end de préparation, nous apportons un échantillon de plats lyophilisés que vous pouvez goûter pour indiquer vos préférences que nous nous efforçons de respecter (en fonction des stocks disponibles lors des achats finaux). Vous pouvez aussi apporter, lors de l’expédition, quelques-uns de vos plats préférés (si vous en avez), ou des petits encas qui vous font plaisir, ou des barres énergétiques car celles disponibles localement sont suffisantes mais basiques, etc. Attention au poids – on parle d'un kilo en tout ! Pour votre confort et le plaisir du goût, nous prévoyons quelques « gourmandises » venues de France (salées et sucrées).
Chaque tente dispose d'un réchaud pour faire fondre la neige (type Reactor de MSR) et faire de l'eau pour vos plats lyophilisés et vos boissons chaudes. Les cartouches de gaz nécessaires sont fournies.
HYDRATATION
Prévoyez des pastilles (type Hydroclonazone, Micropur ou autres) pour désinfecter l'eau que vous mettez dans votre gourde, selon la source et sur les conseils de votre guide. Il est parfois possible d’acheter de l’eau purifiée et de remplir sa gourde sans avoir à acheter de l’eau en bouteille, peu écologique.
Par ailleurs, l’eau de fonte de glacier ne contient aucun sels minéraux, ce qui est compensé en partie par les soupes et autres repas que vous prendrez. Mais si vous ne prenez que du thé ou du café à base d’eau de fonte, ou juste de l’eau dans vos gourdes, sur une expédition longue, vous vous hydratez moins bien, risquez des problèmes gastriques et à terme, des carences qui finissent par fatiguer l’organisme. Pour répondre à cet enjeu, il est judicieux à un certain moment d'apporter dans vos bagages des pastilles de sels minéraux afin de supplémenter votre eau de gourde. Deux ou trois tubes de dix pastilles suffisent bien.
Transferts / Transport
Tous les transferts sont assurés en véhicules privatifs.
Taille du groupe
Le groupe est composé de 1 à 10 participants au maximum. Le nombre de participants est volontairement limité pour permettre une meilleure immersion, pour ne pas embarrasser nos hôtes, pour développer des espaces de liberté et permettre une grande souplesse de fonctionnement. Toutefois, le nombre maximum peut être dépassé dans le cas où la dernière personne qui s’inscrit souhaite voyager avec une autre ou plusieurs autres personnes. Les prestations ne seront pas modifiées et les conditions du voyage seront identiques de ce fait.
Équipement
MATÉRIEL COLLECTIF
Tout le matériel de logistique est fourni, notamment les tentes individuelles au camp de base avec matelas, tente mess, tente douche et tente toilettes, ainsi que tout le matériel de cuisine collectif et individuel. En altitude, tentes, réchauds avec cartouches de gaz, cordes et ancrages.
ÉQUIPEMENT INDIVIDUEL
L'équipement personnel n'est pas fourni. Une liste complète vous est proposée plus loin dans ce document. Elle sera affinée avec nous pendant les journées de préparation et jusqu'au moment du départ selon vos questions.
Duvets de haute altitude, combinaisons intégrales et/ou vestes en duvet de bonne qualité sont des articles onéreux dont vous n'aurez peut-être pas une utilisation fréquente. Nous pouvons vous louer ce matériel spécifique pour la durée de l'expédition. Vous devez alors rendre le matériel nettoyé et dans l'état dans lequel il vous a été remis (caution obligatoire). Le prix de la location vous sera communiqué sur demande. Le coût du transport demeure à votre charge, sauf si vous passez le chercher à l'agence à Lyon.
OXYGÈNE SANS OXYGÈNE
Par sécurité, les sherpas d'altitude progressent toujours avec de l'oxygène, même s'ils utilisent un débit réduit.
L'immense majorité des participants à l'ensemble des expéditions au Broad Peak prend de l'oxygène à partir du dernier camp autour de 7100 mètres. Aussi, nous incluons dans votre forfait la prise d'oxygène à partir de ce dernier camp, soit deux bouteilles, un régulateur et un masque à oxygène pour vous. Les bouteilles et le matériel nécessaire à leur utilisation sont acheminés jusqu’aux camps d’altitude par les porteurs d'altitude.
Si vous souhaitez utiliser de l'oxygène complémentaire avant le dernier camp, il faudra que vous en fassiez la demande à votre chef d'expédition et/ou à votre sherpa le plus tôt possible pendant votre expédition et les bouteilles complémentaires vous seront facturées en supplément. Ces bouteilles d'oxygène non prévues dans le forfait doivent être réglées sur place.
Ceci dit, nous sommes un des rares organisateurs à permettre à nos participants de tenter le sommet sans prise d'oxygène complémentaire. Notre expérience nous démontre que c'est tout à fait possible, l'organisation et notamment le ratio « 1 sherpa d'altitude pour 1 participant » permet d'assurer des rythmes d'ascension légèrement différenciés et personnalisés. Aussi, nous pouvons avoir au sein du même groupe des participants faisant appel à l'oxygène et d'autres non.
Si vous choisissez de tenter l'ascension sans avoir recours à l'oxygène au-delà du dernier camp, alors il est nécessaire de nous en parler le plus tôt possible pour affiner éventuellement votre acclimatation. Votre choix reste dépendant de l'accord de votre chef d'expédition et/ou de votre sherpa qui évaluera votre forme pendant les premières rotations. Il est précisé que si vous faites le choix de ne pas utiliser d'oxygène complémentaire pour votre ascension, aucun remboursement ne sera accordé. Pour des raisons de sécurité, une bouteille d'oxygène par participant est bien prévue au camp 3, quel que soit votre choix, que vous l'utilisiez ou pas.
SÉCURITÉ ET COMMUNICATIONS
Nous disposons a minima d'un téléphone satellitaire Iridium qui n'est utilisé qu'à des fins logistiques, météo et de sécurité. Sous certaines conditions, les participants pourront en faire usage. Pour ces utilisations privées, nous consulter.
Les camps seront reliés en permanence par radio. Chef d'expédition, participants et sherpas d'altitude en disposeront également.
L’expédition disposera d’un caisson hyperbare au camp de base, et d'une pharmacie complète, plus légère dans les camps supérieurs.
Vous disposez pour le groupe d'une balise Garmin Inreach vous permettant à la fois de communiquer en toute liberté et sans limitation avec vos proches, où que vous vous trouviez sur la montagne, ainsi que d'envoyer des informations de tracking et de sécurité. C'est sur cette balise que vous recevrez les prévisions météorologiques et que nous communiquerons ensemble régulièrement.
Parallèlement, nous assurons un suivi en live de l'expédition auprès du grand public, agrémenté d'un journal de bord et de photographies, vous permettant de partager votre aventure avec votre communauté. À cette fin, et si le camp de base n'est pas équipé de moyens wifi ou 4G, vous pourrez disposer également d'un système IridiumGo vous permettant d'envoyer vos photos. Ces systèmes sont simples à utiliser mais nécessitent quelques tests avant le départ, que nous réaliserons ensemble.
Par ailleurs, à la date de la rédaction de cette fiche technique, tous les participants sont libres d'apporter gratuitement tous les systèmes dont ils disposent. Il faudra juste que nous puissions les déclarer à nos interlocuteurs, donc il est nécessaire de nous prévenir au préalable.
Attention : afin de préserver la sérénité de cette expédition ainsi que la vie privée des participants, nous vous demandons de ne pas communiquer auprès du grand public pendant l'expédition. Vous êtes en revanche libre d'envoyer à votre sphère privée des informations sur vous-même. En vous inscrivant à ce programme, vous acceptez cette clause essentielle de protection de la vie privée des autres participants dans un projet de cette envergure où coïncident des enjeux importants d'image, de risque physique et de considérations financières (sponsors, etc.).
Nos engagements pour un développement durable
Nos engagements font de Secret Planet un acteur par nature responsable, mais nous devons, comme chacun, faire plus et mieux. Vous trouverez plus loin, dans ce document, une présentation synthétique de notre charte du développement durable et de nos actions, au travers de six thématiques sur lesquelles nous agissons le plus concrètement possible, le plus souvent avec vous : l’équité sociale et le respect culturel, la préservation de l’eau et la gestion des déchets, la protection de la biodiversité, votre sensibilisation à ces sujets et celle d’un plus large public et enfin, l’optimisation et la valorisation des émissions de CO2. Pour en savoir plus sur notre charte et nos engagements en matière de développement durable.
Concernant les émissions de CO2, dont la majeure partie est due à l’aérien, nous avons calculé et communiqué dès 2018, sur l’empreinte carbone de chacun de nos programmes, exprimée en tonnes de CO2.
Ces calculs nous ont fait prendre conscience de l'importance des émissions carbone totales générées par notre activité. Aussi, nous nous sommes engagés en 2022 dans une réduction carbone que nous pensons inédite dans l'industrie du tourisme, visant à faire baisser de 5 % par an les émissions totales de notre activité en prenant 2019 comme année de référence (3 430 tonnes de CO2). Cet engagement s'inscrit dans la trajectoire des accords climat de Paris de 2015, la référence actuelle. Ainsi, en 2030, nous ne pourrons dépasser 2 160 tonnes de C02 et d’ici là, chaque année, dès que l’empreinte carbone budget sera atteinte, nous cesserons de prendre toute réservation sur l'année en cours. Ainsi, notre budget « carbone » maximum pour 2024 est de 2 950 tonnes et pour 2025, ce budget sera réduit à 2 800 tonnes. Et ainsi de suite jusqu'en 2030. Pour en savoir plus sur l'ensemble de nos calculs et de nos engagements en matière de réduction de nos émissions carbone.
Par ailleurs, depuis 2019, nous vous encourageons lors de votre inscription à votre voyage à contribuer par un don auprès d’une association indépendante, parmi celles que nous avons sélectionnées. Nous avons adossé le montant de ce don à l'empreinte carbone du programme. Ainsi, le voyage que vous envisagez dans cette fiche technique génère 3,06 tonnes de CO2, ce qui correspond à un don à 100 % de 92 € pour une valeur estimée aujourd’hui de 30 € la tonne de CO2. Ce don demeure bien sûr facultatif et vous pouvez décider de donner entre 0 et 100 % de ce montant, sachant que si vous êtes imposable en France, vous pourrez bénéficier de près de 61 € de réduction d’impôts (66 %) l’année prochaine car ces associations sont reconnues d’utilité publique. En 2023, nous avons ainsi pu collecter près de 5 000 € pour ces associations grâce à vous.
N’hésitez pas à nous interroger sur nos engagements durables et à partager avec nous vos expériences, de vive voix ou en nous contactant par mail à contact@secret-planet.com.
Chef d'expédition
Nous nous appuyons sur les chefs d'expédition les plus expérimentés à la haute altitude. Ils font partie de notre communauté proche et se co-optent les uns les autres. Ils se connaissent bien et se respectent mutuellement.
Pour cette expédition, le chef d'expédition n'a pas encore été désigné formellement et devrait l'être prochainement.
Au-delà de leur liste de courses exceptionnelle, nos chefs d'expédition détiennent le savoir-faire pour optimiser les chances de réussite de l’expédition, tant dans la gestion du groupe que dans son rythme de montée en puissance et dans sa progression en altitude, éléments-clés dans ce type d’expédition.
Dates et Prix
Veuillez trouver ci-dessous toutes les dates et les prix correspondant à cette expédition. Les prix sont indiqués « à partir de » et peuvent être ajustés selon le nombre de participants notamment (Cf. détails dans la fiche technique). Merci de noter que les dates et prix pour les années au-delà de 2024, quand ils sont donnés, le sont à titre indicatif et sont susceptibles de modifications et de réajustements pour prendre en compte la réalité économique du moment.
Aucune date ne me convient !
J'initie une nouvelle dateLe prix comprend
- Dîner de bienvenue à votre arrivée à Islamabad
- Nuits d’hôtel trois étoiles (***) à Islamabad et Skardu avec petit déjeuner, chambre individuelle, pour cinq nuits
- Transferts aéroport/hôtel à Islamabad
- Transfert aller-retour (vol ou 4x4 selon météo) Islamabad/Skardu
- Repas en pension complète pendant le trek Skardu/camp de base/Skardu
- Approvisionnement en nourriture du camp de base
- Portage des effets personnels pendant le trek Skardu/camp de base/Skardu
- Matériel nécessaire à la vie au camp de base : tente cuisine équipée, tente mess pour les repas avec chauffage et éclairage solaire, tente toilettes, tente douche, tables et chaises
- Un cuisinier et son aide au camp de base
- Au camp de base, mise à disposition d’une tente par personne, avec matelas, oreiller et lampe solaire
- Tentes d’altitude, nourriture d’altitude, réchauds et combustible
- Assurances pour les porteurs pakistanais, les sherpas d’altitude (évacuation, hospitalisation, frais médicaux, assurance-vie), pour le cuisinier et ses aides
- Guide de haute montagne français expérimenté à partir de 6 participants. En dessous de 6 participants, le chef d'expédition est local, et sa mission peut être remplie par un des guides d'altitude (cf.ci-dessous), le plus expérimenté
- Guide de haute montagne local (sirdar) très expérimenté pour la gestion des équipes locales
- Responsable logistique et manager local au camp de base, guide et instructeur très expérimenté
- 2 guides d'altitude locaux pour 1 participant, il transporte la nourriture et le matériel pour les camps d'altitude et vous assiste pour l'ascension finale
- 2 bouteilles d’oxygène avec masque et régulateur par participant
- 1 bouteille d’oxygène avec masque et régulateur par guide d’altitude
- Équipement collectif nécessaire à l’ascension (cordes fixes, amarrages)
- Les indemnités d’équipement, les honoraires, tente et nourriture pour le cook et ses aides
- 1 téléphone satellite au camp de base avancé (seulement pour les secours)
- 1 walkie-talkie par cordée (1 participant et son guide d’altitude)
- Panneaux solaires au camp de base pour charger le petit appareillage électronique (tel mobile, appareils photo courants). Insuffisants pour charger des ordinateurs
- Taxes et permis d’ascension, droits de passage pour les cordes fixes et toutes les taxes gouvernementales pour le parc national, l’environnement et le dépôt de garantie pour les poubelles
- Un routeur météo expérimenté
- Suivi médical par l’Ifremmont pendant l’expédition (cf. ci-dessus)
- Stages de préparation (pratique, médical)
- Suivi live de l'expédition pour votre communauté (fourniture balise InReach, IridiumGo et abonnements, configuration service LivExplorer)
Le prix ne comprend pas
- Les vols internationaux
- Les frais consulaires (visa)
- Les taxes douanières éventuelles à l’arrivée au Pakistan
- Les taxes éventuelles pour l’importation de téléphones satellite, matériel professionnel de communication et tournage de film à caractère commercial
- Les nuits d’hôtel supplémentaires éventuelles à Islamabad/Skardu (au-delà de 5 nuits)
- Tout transfert en hélicoptère
- Les repas à Islamabad et Skardu autres que le petit déjeuner, le repas de bienvenue et le repas d'adieu
- Frais liés à un retour anticipé de l’expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais de transferts, d’hébergement, de repas de modification de billets d’avion ou encore d’autres activités, non prévus dans ce programme
- Frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement et repas supplémentaires, suppléments aériens)
- Prime d’altitude et prime de sommet par Sherpa d’altitude (de 1 500 US$ que le sommet soit atteint ou pas)
- Les pourboires pour l'équipe locale, compter (500 US$/participant)
- Les communications éventuelles personnelles par téléphone satellite (à payer sur place)
- L’équipement personnel y compris le matériel individuel de haute montagne
- La location des équipements personnels de haute altitude, selon disponibilité
- Toute bouteille d'oxygène complémentaire (compter environ 600 US$ à régler sur place, selon les stocks disponibles)
- Protocole de pré-acclimatation développé avec l'Ifremmont et préparation physique et/ou mentale avec un coach spécialiste de Sport Altitude tel que décrit ci-dessus
- Les boissons et toutes dépenses d’ordre personnel (visites personnelles, taxis, souvenirs, pressing…)
- Les assurances de voyage et expéditions (assistance, évacuation et rapatriement)
Votre expédition personnalisée
Nous mettons à votre service notre expertise, notre connaissance du terrain, notre créativité, notre expérience, la qualité de nos guides et la fiabilité de nos partenaires pour construire votre expédition sur mesure. De même, nous ajustons une expédition à vos souhaits dès que vous formez un groupe « fermé », quel que soit le nombre de participants.
Ainsi, sauf votre autorisation, aucun participant extérieur ne se joint à vous et nous pouvons personnaliser votre expédition en l’adaptant à votre rythme, avec les extensions de programmes que vous désirez, un niveau de confort supérieur, certaines activités, d’autres rencontres, etc.
Toute expédition de ce type fait l’objet d’un devis spécifique. Pour nous interroger dès maintenant, nous vous engageons à remplir le petit questionnaire ci-dessous. Un de nos experts reviendra vers vous pour affiner votre demande et vous faire une proposition.