Ascension du toit du monde par le versant plus accessible... Le rêve d'une vie
Points forts
- Ascension par le versant nord tibétain
- Dangers objectifs moindres que sur le versant sud
- Ratio 1 sherpa pour 1 participant
- Chef d'expédition expérimenté
- Soin apporté à la nourriture d'altitude
- Routage météo et hotline médicale H24
- Stage de préparation, suivi live de l'expédition
- Départ garanti dès le premier participant
Nous partons pour l’expédition ultime, celle que beaucoup rêvent de faire : gravir le toit du monde par le versant tibétain, itinéraire mythique sur lequel les Britanniques ont lancé pas moins de sept expéditions infructueuses entre 1921 et 1938. Théâtre des exploits et de la disparition de Mallory et d'Irvine. La très longue remontée du glacier est de Rongbuk nous amène au pied de la première difficulté : la remontée des pentes glaciaires qui mènent au col Nord (7000 m). Vient ensuite la longue ascension dans la face nord pour rejoindre vers 8000 mètres d'altitude l'arête nord-est. Il faut encore gravir le premier et le deuxième ressaut, passages les plus ardus de toute l'ascension. L'itinéraire, techniquement facile, est soumis aux vents violents dont le redoutable jet stream, ce courant d'altitude apte à mettre un terme à la progression des meilleurs. Avantage majeur sur la voie « classique » versant sud au Népal : ici pas d'Icefall à franchir, mais un parcours très long, exigeant de bout en bout. Pour beaucoup, le rêve et l’accomplissement d’une vie.
Descriptif
Nous proposons également l'ascension de l'Everest par son versant sud et par le Népal. Retrouvez en live notre expédition à l'Everest du printemps 2021.
Pour assurer un voyage dans les meilleures conditions, nous concentrons nos ressources, notre force et notre expertise sur de petites équipes. Un guide de montagne et instructeur UIAGM népalais parmi les plus réputés vous assiste au camp de base. Un sherpa d’altitude vous accompagne tout au long de l’ascension.
Notre équipe se compose de cuisiniers et de sherpas d’altitude avec lesquels nous travaillons régulièrement. Tous expérimentés et qualifiés, ils possèdent les agréments gouvernementaux. À leur efficacité et leur travail acharné, s’ajoute un excellent sens du contact. Nous les dotons de vêtements et d’équipement de qualité et les assurons conformément aux règlements fixés par le gouvernement népalais.
Notre camp de base se veut le plus confortable possible, avec des tentes personnelles pour les participants, des douches et des toilettes, une tente mess chauffée et de l’énergie solaire pour l’éclairage et la charge de vos batteries.
Nous vous invitons à relire nos deux articles de blog consacrés à l’histoire de la conquête de l’Everest :
La conquête de l'Everest : 50 ans pour atteindre le toit du monde – Partie 1
La conquête de l'Everest : 50 ans pour atteindre le toit du monde – Partie 2
Ainsi que celui-ci Bill Tilman : de la Nanda Devi à l'Everest
Retrouvez notre vidéo de présentation des deux itinéraires d'ascension de l'Everest, par le sud népalais et par le nord tibétain.
Et découvrez en images notre web-conférence consacrée à l'ascension de l'Everest et du Manaslu.
Paroles d'alpinistes
« Curieusement, je me sentais délivré, moins par l’arrivée au sommet que par la venue de l’aube vers 8600 m. Un long trait rouge se dessinait à l’est vers le Makalu. Le jour nous libérait enfin du poids de cette nuit, de l’étrangeté de notre progression de cosmonautes aux confins du ciel et de la terre et de la difficulté de l’esprit à saisir toutes les données de notre ascension. Lorsqu’ils m’ont rejoint au sommet, j’ai eu surtout le sentiment d’être récompensé avec Pierre, Thierry, Alain et Michel pour cette attente interminable, pour les heures difficiles à attendre…, à vouloir sans cesse remonter et accomplir ce rêve de l’Everest. » – Philippe Grenier 9 octobre 1992
« Qu’est-ce donc qui rend ce sommet si fascinant aux yeux de tous ceux qui pratiquent l’alpinisme ?… Il est la plus haute montagne du monde… Les nombreuses expéditions, les hommes qui l’ont vaincu n’ont pas réussi à le rendre plus petit. L’altitude demeure. » – Reinhold Messner
« Nous n’eûmes pas à attendre la vision suprême. Au-dessus des brouillards, l’Everest était encore devant nous… : immobile comme l’étoile de Keats dans sa splendeur solitaire, et si haut dans la nuit ! Veilleur éternel de l’ombre, le Mont semblait enivrer le monde de son rayonnement. » – Georges Leigh Mallory
« Soudain, il m’apparut que l’arête, devant nous, au lieu de continuer à s’élever, tombait brusquement ; beaucoup plus bas, je pouvais voir le col Nord et le glacier de Rongbuck ; au premier plan, une étroite arête de neige montait vers un sommet neigeux ; encore quelques coups de piolet dans la neige durcie… et nous étions au sommet. Il était 11 h 30. » – Edmund Hillary 29 mai 1953
Aventure collective
Si elle reste une aventure exceptionnelle, l’ascension de l’Everest n’est plus une entreprise extrême, réservée à une élite alpine de très haut niveau. Les progrès de la logistique, de la technique alpine et du niveau général des pratiquants de la haute montagne, rendent aujourd’hui le toit du monde accessible à des alpinistes de bon niveau, autonomes techniquement, solidement entraînés et dotés d’une motivation sans faille.
Notre expédition sera une aventure collective, carrefour des motivations et des énergies, rencontre des capacités d’une organisation et d’alpinistes motivés. Deux challenges parallèles seront à relever :
- celui du participant : être au top-niveau physique, technique et mental au moment voulu ;
- celui de l’organisateur : procurer une logistique irréprochable permettant d’accéder aux camps d’altitude dans des conditions optimales. Au-delà, c’est au participant de jouer, en participant de façon autonome aux assauts de l’arête sommitale menés par le guide et les sherpas.
L’objectif majeur de cette expédition est de vivre une aventure qui nécessite un engagement total aussi bien physique que moral en agissant avec lucidité et en toute humilité dans un milieu naturel hostile qui ne pardonne aucune imprudence ou témérité sous peine de mort. C’est ce témoignage qu’il faut savoir sagement rapporter.
Une bonne observation de toutes les règles de sécurité est indispensable, ainsi qu’une bonne préparation physique et psychologique, un environnement qui accompagne chaleureusement, une sérénité des plus totales, un peu de tactique et alors, si le temps veut bien être clément et la chance être au rendez-vous, il sera possible de compter les minutes magiques du sommet où l’effort cesse et où le plus rien emplit l’espace et s’instille en soi.
Entre toutes les parties, il est convenu que le renoncement ne constitue en aucun cas un échec, rentrer le conter peut constituer aussi une victoire sur soi-même. Toute préparation, même la plus minutieuse, toute volonté, même la plus tenace, peuvent être mises en échec par l’adversité des milieux naturels dont la force est exponentiellement plus forte que l’intelligence humaine la plus fine. Laissons les dieux nous adouber et nous permettre de fouler le sommet.
LA DEVISE EST : OSER MONTER, SAVOIR DESCENDRE
La très haute altitude
Conseils d’après Hubert Giot, guide de haute montagne. Il a participé à plusieurs expéditions à 8000 mètres et a réalisé l’ascension de l’Everest sans oxygène.
Il n’est pas aisé d’établir des règles, car les alpinistes ne sont pas égaux face à l’altitude, tant sur le plan physiologique que mental. Il semble que chacun ait un palier propre où il coince. Extrêmement éprouvante, cette étape est à chaque fois toujours douloureuse mais non rédhibitoire. Une fois passé ce cap, tout va bien… ou moins mal. C’est généralement là que l’on cerne mieux ses capacités d’adaptation. Cela peut se produire dès 6000 mètres, voire avant, durant le trek d’approche.
La haute altitude a aussi ses propres règles, et les transgresser devient foncièrement dangereux. Il existe une différence fondamentale entre grimper à 8000 mètres puis redescendre immédiatement et y demeurer 12 ou 24 heures.
À cette altitude, les ennuis commencent vraiment et chaque minute passée là-haut entraîne un processus inexorable d’autodestruction. On ressent la perte du sommeil, le manque d’appétit, l'apathie et souvent des phénomènes hallucinatoires se produisent.
Bref... au-dessus de 8000 mètres, on se consume. Pour les novices, tout est possible, il faut simplement se souvenir de quelques règles de base. Les premiers jours au camp de base servent de thermomètre et souvent, au bout du troisième jour, on commence à se sentir bien. La découpe des paliers est alors à décider : on utilise soit les emplacements des camps habituels, soit ceux qui sont définis par le terrain. En règle générale, lorsqu’on peut dormir à 6500 mètres sans maux de tête, on est prêt à partir plus haut. Il est cependant judicieux de faire deux allers-retours vers 7000/7500 mètres, afin de tester son potentiel. Pendant ces navettes indispensables, il est important de s’hydrater correctement. Il est à présent temps de passer une nuit, souvent inconfortable, vers 7500 mètres, puis de tenter le sommet à 8000 mètres. Si le sommet est au-delà, on essaie de dormir à 8000.
Pour le reste, il faut se préparer à utiliser son cerveau (ou ce qu’il en reste) plutôt que ses muscles, car les mètres, passé 8500 mètres, coûtent cher. Et si je parle de cerveau, c’est qu'il doit être suffisamment en éveil pour décider du moment de la descente. S’il ne le fait pas, c’est la mort assurée. Faire un 8000 dans de bonnes conditions, c’est dur, mais avec le froid, le vent, la neige ou une dépression barométrique, cela tourne au cauchemar.
En règle générale, quelques précautions à prendre :
- ne pas avoir trop froid ;
- ne pas avoir trop chaud ;
- se couvrir la tête ;
- s’hydrater même par mauvais temps ;
- essayer de faire une collation chaude par jour ;
- durant le trek, ne pas marcher torse nu ;
- en haute altitude, se surveiller mutuellement, ne pas s’assoupir de concert ;
- ne jamais descendre seul ;
- se donner des limites, prendre en compte les signes comme les mirages, les endormissements et la perte totale d’appétit ;
- ne pas hésiter à faire demi-tour quelle que soit la pression environnante ;
- et dans tous les cas, accepter de renoncer, les montagnes seront toujours là.
En synthèse, pour évoluer en haute altitude, il faut une préparation minutieuse, une acclimatation adéquate, une vérification permanente et mutuelle, une vigilance intellectuelle de tous les instants, un renoncement immédiat en cas de faiblesse, de doute ou de danger.
Chronologie de la conquête de l'Everest
1920 : Première reconnaissance britannique sur le versant tibétain, conduite par le colonel Howard-Bury. Découverte des glaciers de Rongbuk et du col Nord. Première rencontre de Georges Mallory avec Chomolungma.
1921 à 1938 : Nombreuses tentatives, toujours britanniques, sur l’arête nord-est. En 1924, Norton atteint 8580 mètres sans oxygène : il restera l’homme le plus haut du monde jusqu’en 1952. Mallory et Irvine disparaissent à la même altitude.
1950 à 1951 : L’élite des alpinistes explorateurs britanniques, Harold Tilman et Eric Shipton, découvre l’approche et l’itinéraire de la face sud népalaise, la cascade de glace et la combe ouest.
29 mai 1953 : Les Britanniques, après 30 ans d’essais infructueux, gagnent enfin le toit du monde… grâce à un Néo-Zélandais, Edmund Hillary et à un Sherpa, Tenzing Norgay. Ils inaugurent la voie normale du versant népalais.
1975 : Les Britanniques ouvrent de nouveau la voie ; l’expédition de Chris Bonnington tente la face sud-ouest de l’Everest, « the hard way ». Doug Scott, Dougal Haston, Peter Boardman et Pertemba Sherpa résolvent un des grands problèmes himalayens : bivouac sans dommage physique à 8760 mètres...
1978 : Reinhold Messner et Peter Habeler font la première ascension sans oxygène.
1979 : Centième ascension.
1980 : Messner décuple son succès en accomplissant la première ascension en solitaire de la face nord, sans logistique ni oxygène. Première ascension hivernale par une très forte équipe polonaise.
1985 : Deux centième ascension.
Années 1990 : L’Everest devient un challenge « accessible », tenté de plus en plus régulièrement par de nombreuses expéditions non professionnelles. Parallèlement, de multiples records sont régulièrement battus : temps record d’ascension (Babu Tsering), nombre d’ascensions (12, réalisées par Babu Tsering Sherpa), nuit au sommet (Babu Tsering) parapente depuis le sommet, descente à skis de la face sud, de la face nord en surf... Cinq centième ascension.
Années 2000 : Notre monde a changé et l’Everest est devenu un produit commercial, un sujet de record et l’objet d’une grande fréquentation, à l’instar de gens comme Steve Faucett, collectionneur de records. Les initiatives marquant une évolution de l’himalayisme se font ailleurs.
Millième ascension en 2002, deux millième en 2007. Et des chiffres ou des cas particuliers qui appartiennent au livre Guinness des records. On note au sommet la présence de couple marié, de frères, de père et fils, d’handicapé, d’aveugle, etc. En 2005, on s’est même marié au sommet. Le plus jeune « summiter » a 16 ans, le plus vieux 69. Appa Sherpa a passé sa seizième ascension. Pemba Dorjee Sherpa prend à peine plus de 8 heures pour rallier le camp de base au sommet.
À la fin de la saison 2019, près de 7000 alpinistes ont gravi l'Everest par le versant sud népalais dont près de la moitié sont les sherpas népalais et moins de 5 % l'ont réussi sans oxygène. À cette date, moins de 500 femmes ont gravi le toit du monde par ce versant.
Notre approche
Confiance, unité, sérénité et humilité.
En premier lieu, l’Everest s’apprivoise par de nombreuses lectures préalables, consultations de cartes et écoutes de témoignages, qui permettent de se familiariser avec la montagne bien avant le départ de l'expédition.
La préparation s'étale sur plus d’un an. Les différents aspects tels que l'entraînement physique, la préparation mentale, la réflexion sur les conduites à tenir, la préparation technique, sont abordés avec le plus grand soin.
Pour optimiser nos chances de réussite, en plus des sherpas d'altitude de grande qualité, le matériel de sécurité le plus complet a été prévu et l’oxygène sera utilisé la nuit, à partir du camp 3 vers 7300 mètres. D'abord à faible débit, afin de pouvoir dormir correctement, et au débit maximal lors du summit push pour rendre l’effort plus supportable.
La nourriture la plus appropriée et si possible au goût de chacun est prévue. Pour plus de confort et pour accroître les conditions de vie normale, un vrai camp sera installé au camp 2 avec cuisine et cuisinier permanent.
Entre toutes les parties, il est convenu que le renoncement ne constitue en aucun cas un échec. Rentrer conter son aventure personnelle peut constituer aussi une victoire sur soi-même. Toute préparation, même la plus minutieuse, toute volonté, même la plus tenace, peuvent être mises en échec par l’adversité des milieux naturels dont la force est exponentiellement plus forte que l’intelligence humaine la plus fine.
Laissons les dieux nous adouber et nous permettre de fouler le sommet. C’est bien pour cela que les sherpas les mieux entraînés ne manquent pas de présenter avec dévotion l’offrande à Sagarmatha, lors d’une petite cérémonie simple et émouvante dès que nous sommes installés au camp de base.
Jour par jour
Jour 0
Nous allons tenter de gravir le versant tibétain de l’Everest par l’arête nord, théâtre des premières tentatives historiques.
Après deux journées à Kathmandu pour les derniers préparatifs et quelques formalités, nous gagnons Lhassa par avion, à 3650 mètres d’altitude. Après une visite de la capitale du Tibet, nous partons en 4x4 à travers les hauts plateaux tibétains pour rejoindre le camp de base situé à 5200 mètres d’altitude.
Le parcours que nous vous proposons est idéal pour l’acclimatation, phase cruciale de cette ascension. Dès le quatrième jour du voyage, nous combinons altitude et aspect culturel à Lhassa, mythique capitale du Tibet. Quatre jours de véhicule privé permettent ensuite de continuer l’acclimatation sans faire de gros efforts, tout en découvrant l’immensité du Tibet.
Une autre option d’acclimatation plus active pourrait être de faire un trek d’une semaine en aller/retour sur Kathmandu. Ce trek d’approche permettrait de s’acclimater doucement et de découvrir peu à peu l’environnement du massif de l’Everest et des géants qui l’entourent : Lhotse, Cho Oyu et Makalu… Il constitue en lui-même un beau parcours qui pourrait donner du plaisir avant la seconde partie, l’ascension proprement dite et son caractère rigoureux. Nous déciderons de cette approche dans la dernière ligne droite de l’expédition, dans les six mois qui précèdent. Les conditions, tant en durée qu’en tarif, ne seraient pas modifiées. Nous ne prendrions alors que deux jours pour rejoindre le camp de base de l’Everest depuis Lhassa où nous ne passerions qu’une journée.
JOURS 1 & 2 : EUROPE — KATHMANDU
Jour 1
Envol d’Europe pour Kathmandu. Généralement l’arrivée se fait dans la journée du Jour 2. Accueil par notre équipe locale à l’hôtel et temps libre.
JOURS 3 & 4 : JOURNÉES À KATHMANDU
Jour 3
Journée dédiée aux formalités administratives et à la préparation de l’expédition. Nous en profitons pour faire nos derniers achats pour l'expédition.
JOUR 5 : KATHMANDU — LHASSA
Jour 5
Nous décollons pour Lhassa. Ce vol le long de la chaine himalayenne et au-dessus du plateau tibétain nous permet d’admirer les montagnes mythiques de l’est du Népal : Everest, Lhotse, Makalu, Kangchenjunga et Cho Oyu.
JOUR 6 : LHASSA
Jour 6
Nous visitons Lhassa et commençons notre acclimatation. Visite du temple de Jokhang, au cœur de Lhassa, un des trois plus beaux édifices anciens érigés entre les VIIe et IXe siècles. Les ruelles étroites sont perpétuellement animées par le mouvement d'une foule impressionnante de ferveur, au milieu d'une multitude de petites échoppes, boutiques et étalages abrités de parasols. Découverte du palais du Potala où, plusieurs fois par semaine, une foule immense de pèlerins tibétains se presse sur les escaliers qui permettent d'accéder au sommet de la « colline rouge ».
JOUR 7 : LHASSA — SHIGATSE
Jour 7
Nous partons en véhicule privatif à travers les hauts plateaux tibétains pour atteindre Shigatse où nous allons passer la nuit. Nous en profitons pour visiter le monastère de Tashilumpo.
JOUR 8 : SHIGATSE — TINGRI
Jour 8
Ce matin, nous repartons pour Tingri. Les montagnes se rapprochent et nous arrivons à Tingri au pied de l’Everest et du Cho Oyu.
JOUR 9 : ACCLIMATATION À TINGRI
Jour 9
Nous continuons notre acclimatation avec une journée de repos passée à Tingri.
JOUR 10 : TINGRI — CAMP DE BASE DE L’EVEREST (5 200 M)
Jour 10
Nous montons au fameux monastère de Rongbuk, face à l’Everest. La route emprunte un col à 5200 mètres d’altitude : vue exceptionnelle sur cinq sommets de plus de 8000 mètres : Makalu, Lhotse, Everest, Cho Oyu et Shisha Pangma s’offrent à nous ! Le monastère de Rongbuk est un monastère du bouddhisme tibétain situé au pied du glacier de Rongbuk à 5100 mètres d’altitude, fondé en 1902 par un lama de l'école Nyingmapa. Quelques dizaines de moines y vivent. Puis nous continuons vers le camp de base de l’Everest que nous atteignons en début d’après-midi, à 5200 mètres d’altitude.
JOURS 11 À 55 : ASCENSION DE L’EVEREST (8848 M)
Jour 11 à 55
Après une phase de repos et d’acclimatation de plusieurs jours au camp de base, nous partons pour deux jours de marche pour atteindre le camp de base avancé (Advanced Base Camp ou ABC) situé à 6400 mètres d’altitude. Nous alternons ensuite phases de repos, portage au camp supérieur puis montée au camp supérieur pour atteindre le dernier camp situé à 8250 mètres. Pendant toute cette période, les sherpas équipent la montagne de cordes fixes ainsi que les camps d’altitude.
Au-dessus du camp de base avancé, nous plaçons un camp au col Nord ou AC 1 Altitude Camp (7050 m), un autre, AC2 (7700 et 7800 m) et enfin, un dernier, AC3 (8250 m).
Après avoir effectué un portage au camp d’altitude 2 (7700 m), nous redescendons au camp de base (5200 m) pour plusieurs jours de repos avant de tenter le sommet.
Un programme type peut être le suivant :
J12 – J18 : ACCLIMATATION AU CAMP DE BASE (5200 M)
Nous allons passer environ semaine au camp de base chinois, véritable camp international de tentes, où se retrouvent les expéditions du monde entier. Nous trekkons aux alentours du camp et préparons la logistique, qui sera montée au camp de base avancé par nos sherpasafin d'installer le camp.
J19 – J20 : MONTÉE AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
Deux jours seront nécessaires pour rejoindre le camp de base avancé, nos yacks portent nos sacs et notre équipement. Nous arrivons au ABC et installons notre camp.
J21 – J22 : REPOS ET ACCLIMATATION AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
J23 : MONTÉE ET NUIT AU COL NORD OU AC1 (7000 M)
Nous remontons par des pentes caillouteuses équipées de cordes fixes pouvant dépasser 30° d’inclinaison.
J24 : REDESCENTE AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
J25 – J26 : REPOS AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
J27 : MONTÉE ET NUIT AU COL NORD OU AC1 (7000 M)
J28 : MONTÉE ET NUIT À AC2 (VERS 7800 M)
Nous remontons une large arête neigeuse équipée de cordes fixes avec des sections à plus de 35° d’inclinaison.
J29 : REDESCENTE AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
J30 : REPOS AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
J31 : REDESCENTE AU CAMP DE BASE (5200 M)
J32 – J33 : REPOS DANS UN VILLAGE À MOINS DE 4500 M POUR FAIRE LE PLEIN D’ÉNERGIE
J34 : MONTÉE AU CAMP DE BASE (5200 M)
J35 : REPOS AU CAMP DE BASE (5200 M)
J36 – J37 : MONTÉE AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
J38 – J42 : REPOS AU CAMP DE BASE AVANCÉ ET ATTENTE DE LA FENÊTRE MÉTÉO (6400 M)
J43 : MONTÉE ET NUIT AU COL NORD OU AC1 (7000 M)
J44 : MONTÉE ET NUIT À AC2 (7700 M)
J45 : MONTÉE ET REPOS À AC3 (8250 M)
Du AC2, nous franchissons plusieurs ressauts rocheux faciles et une bande de neige pour contourner ensuite l'épaule nord-est. L'arête est équipée de cordes fixes tout du long.
J46 : SOMMET DE L’EVEREST PUIS REDESCENTE (8848 M)
Du camp 3 au sommet, l'arête s'étire sur à peu près 1500 mètres de long et 450 mètres de dénivelé environ. Plusieurs ressauts rocheux se succèdent, dont le premier juste après le camp 3 passant sous l'arête et qui est assez technique. Puis vient le passage de l'échelle à 8700 mètres, laissée par l'expédition chinoise de 1975 et qui constituera le deuxième ressaut. Entre les deux, l'arête est quelquefois un peu aérienne. Vient ensuite la pyramide sommitale, dernier passage rocheux, puis des pentes de neige conduisant au sommet avec une inclinaison de 45° environ.
Du camp 3, au moins 8 heures d'effort sont nécessaires pour atteindre le sommet, et 5 heures pour le retour. La descente ne présente aucune difficulté technique, mais elle reste délicate en raison de votre état de fatigue.
J47 : NUIT AU CAMP DE BASE AVANCÉ (6400 M)
J48 : NUIT AU CAMP DE BASE (5200 M)
J49 – 55 : JOURNÉES TAMPON POUR L’EXPÉDITION
JOURS 56 & 57 : VERS KYRONG PUIS KATHMANDU
Jour 56
Nous retrouvons nos véhicules et rejoignons Kyrong puis Kathmandu.
JOUR 58 : KATHMANDU
Jour 58
Journée de sécurité qui pourra être utilisée pendant l’expédition, pour le retour depuis le camp de base de l’Everest ou en journée libre à Kathmandu.
JOUR 59 : RETOUR VERS L’EUROPE
Jour 59
JOUR 60 : ARRIVÉE EN FRANCE
Jour 60
FIN DE PROGRAMME
Si le Tibet se fermait au moment de notre expédition, ce qui est déjà arrivé à plusieurs reprises, alors nous n’hésiterions pas à changer notre fusil d’épaule et tenterions l’ascension par la voie népalaise, dont l’obstacle majeur dans la partie inférieure de l’itinéraire demeure sa cascade de glace. Son franchissement se fait par un réseau de cordes et d’échelles constamment déplacées par une équipe spécialisée de « cantonniers des glaces ».
Pour des raisons imprévisibles à ce stade d’aléas climatiques, de forme ou de méforme des participants ou d’autres (tracasseries douanières, état des routes, trafic, glissement de terrain, cas de force majeure...), votre chef d’expédition peut être amené à adapter le programme, si nécessaire, pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité. Les temps de marche et d’ascension sont donnés à titre indicatif et peuvent varier d’un participant à un autre.
L'itinéraire et notamment le programme d’ascension n’est donné ici qu'à titre indicatif et il est suffisamment souple pour s’adapter aux conditions météo avec quelques jours de battement. En tout état de cause, il convient de se conformer aux recommandations de votre accompagnant, qui peut vous proposer d’annuler votre expédition en raison d'impératifs climatiques, de sécurité ou de votre condition physique.
Il ne faut pas perdre de vue que ce projet demeure une réelle expédition en autonomie et que tous les aléas sont possibles. Expeditions Unlimited ou votre chef d'expédition ne peuvent en aucun cas être tenus responsables.
De la même façon, l’expédition peut être arrêtée à tout moment si le guide l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants.
Tous les frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement supplémentaires, suppléments aériens) seront pris en charge par les participants et en aucun cas par les organisateurs. Les journées « tampons » sont entendues sur l’expédition.
Tout retour anticipé de l'expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais d’hébergement, de repas, de modification de billets d'avion ou encore d'autres activités, non prévus dans ce programme sont intégralement à la charge des participants.
Fiche Technique
Accompagnement
VOTRE GUIDE PRIVATIF
Clé de voûte de votre réussite sur l'ensemble de nos expéditions, nous sommes systématiquement sur un ratio d'un sherpa d'altitude par participant. Il vous accompagne pour les moments-clés de l'ascension et lors du summit push. Il est particulièrement expérimenté pour la haute altitude. Il a participé à plusieurs expéditions à plus de 8000 mètres, conduisant avec succès des participants au sommet. Nous le sélectionnons pour vous. Il est généralement anglophone. Il peut ne pas être en permanence à vos côtés dans les rotations entre les camps, son rôle étant également de réaliser les portages pour mettre en place les camps.
Il est prévu une prime de sommet pour votre sherpa d'altitude à payer sur place en cash après l'ascension. Cette prime est due à partir du moment où vous avez quitté le dernier camp vers le sommet lors de votre tentative de summit push.
Notre équipe de « sherpas d'altitude » peut être formée de plusieurs ethnies népalaises, Sherpa bien sûr, mais également Tamang, Gurung, Rai, Bothe, etc.
CHEF D'EXPÉDITION
Son rôle est important pour mener la stratégie nécessaire à la réussite : rotation dans les camps d'altitude, acclimatation de chaque participant, étude des bulletins météo pour décider du moment optimum pour lancer le summit push.
Le chef d'expédition représente Expeditions Unlimited auprès du groupe, de nos partenaires et des autorités locales. Principalement basé au camp de base, il peut vous accompagner dans les camps d’altitude pour superviser le bon déroulement logistique de l’expédition. Il prend les décisions nécessaires qui peuvent s'imposer. Son autorité est prépondérante et incontournable. Vous devrez respecter ses décisions ainsi que celles prises collectivement.
De un à cinq participants, vous disposez d'un chef d'expédition local anglophone ayant coordonné de nombreuses expéditions sur des sommets de plus de 8000 mètres. Il peut être partagé avec d'autres expéditions.
À partir de six participants, vous disposez d'un chef d'expédition français expérimenté, dédié exclusivement à votre expédition.
ÉQUIPE LOCALE
Pour un projet d’ascension d’un grand sommet himalayen, notre équipe est particulièrement étoffée pour répondre le mieux possible aux deux problématiques d’une expédition : l’encadrement technique et le portage du matériel (nourriture, matériel collectif et personnel). C’est donc un sujet important, car il conditionne directement la réussite des uns et des autres. Issu de plus de 10 années de réflexion et de travail en commun, notre fonctionnement est optimisé et les tâches confiées à chacun déterminent des statuts bien particuliers.
Nous aurons une équipe locale avec des yacks pour acheminer l’équipement : 40 kg maximum donc attention à ce que ce poids soit cohérent avec la liste d’équipement du camp de base au camp de base avancé.
Une équipe de cuisine sera présente au camp de base.
L'équipe de sherpas nous aide à installer le camp de base avec tout le matériel et la cuisine. Elle nous aide également pour l'installation des camps d'altitude et au portage à partir du camp de base.
Chaque participant devra se prendre en charge pour le portage de ses affaires personnelles et de la nourriture d’altitude. Le matériel collectif est transporté par l'équipe locale. Notre sac à dos sera calibré de 10 à 12 kg.
Et tout au long du programme, nous nous appuierons sur d’autres compétences locales selon nos besoins. Enfin, nous aurons accès à un routeur météo expérimenté et à un médecin spécialiste de la haute altitude de l'Ifremmont (cf. ci-dessus).
Pour des raisons imprévisibles à ce stade, notamment de météo mais aussi de forme ou de méforme des participants, votre guide peut être amené à adapter voire à interrompre votre programme, à tout moment s'il l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants, et pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité.
Niveau de difficulté
Niveau physique : extrême
Ce programme s'adresse à des participants très aguerris, détenant une condition physique et mentale d'athlète de haut niveau.
Il est donné comme « difficulté extrême » compte tenu de la très haute altitude à laquelle vous allez évoluer. L’Everest est la plus haute montagne du monde : bien que les difficultés techniques soient relatives, en gravir le sommet n’en reste pas moins une entreprise difficile et parfois même dangereuse. L’engagement est très prononcé lors des tentatives sommitales.
Cette expédition est donc destinée à des alpinistes confirmés, ayant déjà une bonne expérience de la très haute altitude. Il est indispensable d’être totalement autonome en montagne, tant techniquement que psychologiquement. Le chef d’expédition et les guides seront avant tout des conseillers techniques et responsables logistique. Ils ne pourront en aucun cas « tirer » un participant vers le sommet.
Un entraînement rigoureux est bien sûr nécessaire, entraînement axé sur le développement de ses capacités d’endurance et de résistance : course à pied, cyclisme, natation, ski de randonnée et, bien sûr, courses en montagne. Cet entraînement doit être régulier et avoir commencé 6 à 8 mois avant le départ de l’expédition au minimum.
La préparation continuera à s’effectuer en liaison constante avec l’organisateur et le guide. Une attention toute particulière sera apportée à la sécurité et à la gestion des dangers liés à la haute altitude. L’Everest est d’abord une aventure dont on revient et dont on témoigne.
Et on aura plaisir à citer Éric Shipton écarté du succès britannique de 1953: « Dans quelle mesure le plaisir de l’alpinisme réside-t-il dans l’expérience des tentatives ? Dans quelle mesure dépend-il des lauriers de la gloire? Ceux qui finissent par atteindre le sommet de l’Everest ne connaîtront jamais la montagne comme Mallory la connaissait. »
La haute altitude est bien sûr le problème majeur auquel on est confronté. Le processus de raréfaction de l’oxygène (hypoxie) est à son apogée lors de l’ascension d’un sommet tel que l’Everest. Une acclimatation progressive est indispensable pour compenser autant que possible ce phénomène. Il faudra lors des premières semaines, se ménager, éviter les efforts violents et aller à son rythme. Si des symptômes « secondaires », tels que les migraines et les nausées, sont quasi-inévitables dans un premier temps, attention toutefois à ne pas les méconnaître au risque d’enclencher un processus oedémateux.
Le corps sera soumis, pendant une période relativement longue, à des efforts physiques importants, dans un environnement difficile, auquel s’ajoute le handicap de la haute altitude. Une préparation physique sérieuse est indispensable pour entreprendre une expédition de cet ordre : il faudra travailler l’endurance et la résistance, y compris dans des conditions climatiques difficiles (froid, vent).
Attention au portage : si le matériel collectif est acheminé par les sherpas, il faut porter ses affaires personnelles lors de la progression ; s’en abstenir totalement serait très préjudiciable pour les tentatives sommitales, au cours desquelles il faut porter un sac d’une certaine importance, puisqu’il devra contenir les bouteilles d’oxygène.
Les participants sont confrontés dans une expédition à un environnement hostile du fait de l’éloignement, du froid, des intempéries, de l’inconfort, qui peut être générateur de stress. La fatigue peut être à l’origine de troubles de l’humeur et des comportements relationnels. Chacun doit donc faire preuve de bonne humeur, de tolérance et de respect, non seulement envers les membres de l’expédition, mais aussi envers l’équipe locale. Il est possible que le groupe se scinde en sous-groupes en fonction des affinités de chacun. Gardez à l’esprit que c’est l’équipe de base qui prévaut et que, comme toujours dans ce type de projet, la clé de la réussite demeure le collectif et l’esprit d’équipe.
La participation au stage de préparation, dont la date sera précisée ultérieurement, est donc obligatoire. Par ailleurs, les stages de préparation à l'alpinisme dans le cadre de notre école d'aventure peuvent être un atout sérieux, tant pour prendre confiance que pour gagner en autonomie.
Pour votre inscription à cette expédition, il vous sera demandé de fournir un CV d’expédition (liste de courses)/trek/sportif. Un certificat médical pour la réalisation d’une ascension en Himalaya est obligatoire. Enfin, selon votre age et votre expérience, une test d’effort en hypoxie en milieu médical est fortement recommandé.
Vous bénéficiez, à titre gracieux et pour la durée de votre expédition, de l’adhésion au service médical en haute altitude H24 7/7 mis en place avec l'Ifremmont, dont nous sommes partenaires. Cf. ci-dessous. Tout problème de santé, dont vous pensez qu'il pourrait compromettre la bonne réalisation de votre expédition, doit nous être communiqué afin d'évaluer ensemble qu'il est compatible avec cette expédition. Et nous vous conseillons fortement de faire une visite de check-up chez votre dentiste avant le départ, au regard de la longueur de l'expédition et des variations importantes d'altitude et donc de pression.
Enfin, nous pouvons mettre à votre disposition un coach sportif et/ou un coach mental pour les mois qui vont précéder votre expédition afin de vous y préparer dans les meilleures conditions. Nous avons développé des protocoles à distance dans ce domaine, tout comme nous avons construit un protocole de préparation à l'hypoxie que nous décrivons plus bas dans ce document dans le chapitre consacré à l'Ifremmont.
À plus longue échéance, nous proposons des stages de remise à niveau et de perfectionnement à l'alpinisme dans le cadre de notre École de l'Aventure, ainsi que des expéditions sur des sommets à 5000, 6000 et 7000 mètres, vous offrant une progression idéale vers l'objectif de vos rêves en très haute altitude.
Niveau de difficulté technique
Niveau d'alpinisme : Peu Difficile (PD)
Dans ce programme, l'usage de matériel d'alpinisme (crampons, harnais, piolet, cordes, etc.) est nécessaire et l’itinéraire abordé peut comporter des petites difficultés, qu’il s’agisse de passages un peu plus inclinés dans une course glaciaire, de la hauteur de la paroi, de l'engagement de la course et de la continuité des efforts. Bien sûr, il y a l'altitude qui rend tout plus difficile. Les passages raides ou plus ardus sont tous munis de cordes fixes et il faut donc être à l'aise avec une poignée autobloquante dans toutes les situations. Cette ascension s’adresse à des participants qui ont une expérience préalable de l’alpinisme et qui ont déjà réalisé des courses de ce niveau.
Cette cotation technique s’applique bien sûr à des conditions météorologiques normales : la difficulté peut augmenter en cas de mauvaises conditions, de neige fraîche pour une course rocheuse, d’insuffisance ou de manque de qualité de la glace pour une course glaciaire, etc. De même, la donne change radicalement, pour un même niveau technique, avec l’altitude, le poids du sac, le peu d’équipement de la voie sur place, la fatigue liée à l’approche si elle est longue, l’environnement particulièrement hostile, etc.
Les stages d'alpinisme de notre École de l’Aventure de trois à cinq jours s’adressent à vous et sont parfaits pour s'assurer de votre niveau.
Rendez-vous sur place
Le vol de Kathmandu à Lhassa est inclus dans ce forfait.
Compte tenu de l’origine diverse des participants à ce voyage, le vol international à l’aller comme au retour n’est pas inclus dans ce forfait. Le plus souvent, nous réservons pour votre compte afin de nous assurer que l'ensemble du groupe arrive au même moment à destination. Nous ne prenons aucun frais sur ces réservations aériennes. N'hésitez pas à nous consulter. Si vous prenez vos billets vous-même, nous vous indiquerons le plan de vol idéal pour permettre à tous les participants d’arriver dans une plage horaire réduite. Il faut a minima des billets modifiables.
Hébergement
KATHMANDU ET LHASSA
En chambre individuelle en hôtel de catégorie 3/4 étoiles (***) à Kathmandu et à Lhassa.
SHIGATSE, NEW TINGRI ET GYRONG
En chambre individuelle suivant les disponibilités dans les hôtels locaux.
CAMP DE BASE
Au camp de base , nous sommes en tente individuelle.
Base de vie pour plusieurs semaines, il se doit d'être le plus confortable possible, afin de permettre une bonne récupération au retour des camps d'altitude. Il doit nous permettre de faire face à une période de mauvais temps dans les meilleures conditions possibles. Chaque participant dispose de sa propre tente individuelle avec un matelas confortable. Une tente mess chauffée est le lieu de vie principal. Tables et chaises y sont installées à demeure. Nous disposons également d'une tente douche et d'une tente WC (déchets solides dans des fûts évacués).
CAMPS D'ALTITUDE
Durant l’ascension, aux camps d'altitude, nous disposons d'une tente d’altitude pour 2 personnes, voire 3 personnes sur les derniers camps.
Hygiène & pressing
Toilettes : Le camp de base est pourvu de toilettes et de papier WC. Prenez soin de vous laver les mains avec un gel hydro-alcoolique (à prendre dans votre pharmacie personnelle) après chaque passage aux toilettes. Pour les camps supérieurs, nous vous recommandons d’emporter une bouteille qui vous servira à uriner la nuit pour éviter d’avoir à sortir.
Hygiène quotidienne : une bassine avec de l’eau et du savon est disponible à l’entrée de la tente mess. Eau destinée à se laver le visage et les mains, ne pas la boire.
Douche : eau chaude disponible (demande à faire à la cuisine). Ne prendre des douches que par temps ensoleillé pour éviter de prendre froid !
Lessive : eau (froide) et bassine à demander à la cuisine, apporter des produits biodégradables uniquement.
Repas
KATHMANDU ET LASSA
À votre arrivée à Kathmandu, un dîner de bienvenue vous est offert le premier soir. De même, au retour de l'expédition, un repas d'adieu est pris en charge. À Lhassa, nombreux restaurants chinois et tibétains pour vous restaurer.
SHIGATSE, NEW TINGRI ET GYRONG
Repas dans les hôtels où nous séjournons.
CAMP DE BASE
L'ensemble des repas est élaboré par l’équipe de cuisine à base d'ingrédients locaux dont du riz, des pâtes, des lentilles, des pommes de terre, des légumes, des œufs, un peu de viande, etc. Ils vous sont servis dans une tente privative. Les boissons chaudes non alcoolisées de type thé ou café vous sont offertes à volonté. Nous vous recommandons de rester constamment hydratés.
CAMPS D'ALTITUDE
En altitude, il faut bien souvent se forcer à manger. Le recours aux vivres lyophilisés est presque incontournable. Mais tel mets, appétissant dans la vallée, devient vite sujet d’écœurement dans les camps d’altitude. Lors du stage de préparation, nous apportons un échantillon de plats lyophilisés que vous pouvez goûter pour indiquer vos préférences que nous nous efforçons de respecter (en fonction des stocks disponibles lors des achats finaux). Vous pouvez apporter, quelques-uns de vos plats lyophilisés préférés, si vous en avez, ou encore des petits en-cas qui vous font plaisir (charcuterie, fromage, etc.), ou des barres énergétiques, car celles proposées sur place sont suffisantes mais basiques, etc. Attention au poids, on parle d'un kilo en tout ! Pour votre confort et le plaisir du goût, nous prévoyons quelques « gourmandises » venues de France (salées et sucrées).
Chaque tente dispose d'un réchaud pour faire fondre la neige (type Reactor de MSR) et faire de l'eau pour vos plats lyophilisés et vos boissons chaudes. Les cartouches de gaz nécessaires sont fournies.
HYDRATATION
Prévoyez des pastilles (type Hydroclonazone, Micropur ou autres) pour désinfecter l'eau que vous mettez dans votre gourde, selon la source et sur les conseils de votre guide. Il est parfois possible d’acheter de l’eau purifiée et de remplir sa gourde sans avoir à acheter de l’eau en bouteille, peu écologique.
Par ailleurs, l’eau de fonte de glacier ne contient aucun sels minéraux, ce qui est compensé en partie par les soupes et autres repas que vous prendrez. Mais si vous ne prenez que du thé ou du café à base d’eau de fonte, ou juste de l’eau dans vos gourdes, sur une expédition longue, vous vous hydratez moins bien, risquez des problèmes gastriques et à terme, des carences qui finissent par fatiguer l’organisme. Pour répondre à cet enjeu, il est judicieux à un certain moment d'apporter dans vos bagages des pastilles de sels minéraux afin de supplémenter votre eau de gourde. Deux ou trois tubes de dix pastilles suffisent bien.
Transferts / Transport
Les transferts de l’aéroport et vers l’aéroport sont assurés en minibus. L’itinéraire de retour entre New Tingri et Kathmandu est prévu en 4x4 ou en minibus.
Taille du groupe
Le groupe est composé de 1 à 10 participants au maximum. Le nombre de participants est volontairement limité pour permettre une meilleure immersion, pour ne pas embarrasser nos hôtes, pour développer des espaces de liberté et permettre une grande souplesse de fonctionnement. Toutefois, le nombre maximum peut être dépassé dans le cas où la dernière personne qui s’inscrit souhaite voyager avec une autre ou plusieurs autres personnes. Les prestations ne seront pas modifiées et les conditions du voyage seront identiques de ce fait.
Équipement
MATÉRIEL COLLECTIF
Tout le matériel de logistique est fourni, notamment les tentes individuelles au camp de base avec matelas, tente mess, tente douche et tente toilettes, ainsi que tout le matériel de cuisine collectif et individuel. En altitude, tentes, réchauds avec cartouches de gaz, cordes et ancrages.
ÉQUIPEMENT INDIVIDUEL
L'équipement personnel n'est pas fourni. Une liste complète vous est proposée plus loin dans ce document. Elle sera affinée avec nous pendant les journées de préparation et jusqu'au moment du départ selon vos questions.
Duvets de haute altitude, combinaisons intégrales et/ou vestes en duvet de bonne qualité sont des articles onéreux dont vous n'aurez peut-être pas une utilisation fréquente. Nous pouvons vous louer ce matériel spécifique pour la durée de l'expédition. Vous devez alors rendre le matériel nettoyé et dans l'état dans lequel il vous a été remis (caution obligatoire). Le prix de la location vous sera communiqué sur demande. Le coût du transport demeure à votre charge, sauf si vous passez le chercher à l'agence à Lyon.
OXYGÈNE OU SANS OXYGÈNE
Par sécurité, les sherpas d'altitude progressent toujours avec de l'oxygène, même s'ils utilisent un débit réduit.
L'immense majorité des participants à l'ensemble des expéditions à l'Everest versant tibétain prend de l'oxygène à partir du camp 2 (7700 m), voire pour certains dès le camp 1 (7000 m). Aussi, nous incluons dans votre forfait la prise d'oxygène à partir du camp 2 (6 bouteilles, régulateur et masque à oxygène). Les bouteilles et le matériel nécessaire à leur utilisation sont acheminés jusqu’aux camps d’altitude par les porteurs d'altitude.
Si vous souhaitez utiliser de l'oxygène complémentaire avant le camp 2, il faudra que vous en fassiez la demande à votre chef d'expédition et/ou à votre sherpa le plus tôt possible pendant votre expédition et les bouteilles complémentaires vous seront facturées en supplément. Ces bouteilles d'oxygène non prévues dans le forfait doivent être réglées sur place.
Ceci dit, nous sommes un des rares organisateurs à permettre à nos participants de tenter le sommet sans prise d'oxygène complémentaire. Notre expérience nous démontre cependant que seuls les himalayistes les mieux aguerris parviennent à réaliser cet exploit (entre 1 et 2 % de réussite chaque année). L'organisation et notamment le ratio « 1 sherpa d'altitude pour 1 participant » permet d'assurer des rythmes d'ascension légèrement différenciés et personnalisés. Aussi, nous pouvons avoir au sein du même groupe des participants faisant appel à l'oxygène et d'autres non.
Si vous choisissez de tenter l'ascension sans avoir recours à l'oxygène au-delà du camp 2, alors il est nécessaire de nous en parler le plus tôt possible pour affiner éventuellement votre acclimatation. Votre choix reste dépendant de l'accord de votre chef d'expédition et/ou de votre sherpa qui évaluera votre forme pendant les premières rotations. Il est précisé que si vous faites le choix de ne pas utiliser d'oxygène complémentaire pour votre ascension, aucun remboursement ne sera accordé. Pour des raisons de sécurité, une bouteille d'oxygène par participant est bien prévue au camp 4, quel que soit votre choix, que vous l'utilisiez ou pas.
Ensuite, deux possibilités s'offrent à vous, au départ du camp 2 (7700 m) lors du summit push :
- Vous n'emportez pas de bouteille d'oxygène : l'option « puriste » par excellence. Elle vous permet d'avancer sans surcharge de poids supplémentaire (4/5 kg). Mais en cas de fatigue physique trop intense ou de rythme trop lent, vous n'avez pas d'autres options que de faire demi-tour, que votre sherpa vous l'impose ou pas, et revenir au camp 2. La tentative de sommet est terminée, il n'y en aura pas d'autres.
- Vous emportez au moins une bouteille d'oxygène en cas de besoin pour finaliser l'ascension : elle implique un poids supplémentaire dans votre sac à dos (4/5 kg), et il vous appartient de l'utiliser ou pas, à n'importe quel moment du summit push.
SÉCURITÉ ET COMMUNICATIONS
Nous disposons a minima d'un téléphone satellitaire Iridium pour le groupe qui n'est utilisé qu'à des fins logistiques, météo et de sécurité. Sous certaines conditions, les participants pourront en faire usage. Pour ces utilisations privées, nous consulter.
Les camps seront reliés en permanence par radio. Chef d'expédition, participants et sherpas d'altitude en disposeront également.
L’expédition disposera d’un caisson hyperbare au camp de base, et d'une pharmacie complète, plus légère dans les camps supérieurs.
Vous disposez pour le groupe d'une balise Garmin Inreach vous permettant à la fois de communiquer en toute liberté et sans limitation avec vos proches, où que vous vous trouviez sur la montagne, ainsi que d'envoyer des informations de tracking et de sécurité. C'est sur cette balise que vous recevrez les prévisions météo et que nous communiquerons ensemble régulièrement.
Parallèlement, nous assurons un suivi en live de l'expédition auprès du grand public, agrémenté d'un journal de bord et de photographies, vous permettant de partager votre aventure avec votre communauté. À cette fin, et si le camp de base n'est pas équipé de moyens wifi ou 4G, vous pourrez disposer également d'un système IridiumGo vous permettant d'envoyer vos photos. Ces systèmes sont simples à utiliser mais nécessitent quelques tests avant le départ, que nous réaliserons ensemble.
Par ailleurs, à la date de la rédaction de cette fiche technique, tous les participants sont libres d'apporter gratuitement tous les systèmes dont ils disposent. Il faudra juste que nous puissions les déclarer à nos interlocuteurs, donc il est nécessaire de nous prévenir au préalable.
Attention : afin de préserver la sérénité de cette expédition ainsi que la vie privée des participants, nous vous demandons de ne pas communiquer auprès du grand public pendant l'expédition. Vous êtes en revanche libre d'envoyer à votre sphère privée des informations sur vous-même. En vous inscrivant à ce programme, vous acceptez cette clause essentielle de protection de la vie privée des autres participants dans un projet de cette envergure où coïncident des enjeux importants d'image, de risque physique et de considérations financières (sponsors, etc.).
Nos engagements pour un développement durable
Nos engagements font de Secret Planet un acteur par nature responsable, mais nous devons, comme chacun, faire plus et mieux. Vous trouverez plus loin, dans ce document, une présentation synthétique de notre charte du développement durable et de nos actions, au travers de six thématiques sur lesquelles nous agissons le plus concrètement possible, le plus souvent avec vous : l’équité sociale et le respect culturel, la préservation de l’eau et la gestion des déchets, la protection de la biodiversité, votre sensibilisation à ces sujets et celle d’un plus large public et enfin, l’optimisation et la valorisation des émissions de CO2. Pour en savoir plus sur notre charte et nos engagements en matière de développement durable.
Concernant les émissions de CO2, dont la majeure partie est due à l’aérien, nous avons calculé et communiqué dès 2018, sur l’empreinte carbone de chacun de nos programmes, exprimée en tonnes de CO2.
Ces calculs nous ont fait prendre conscience de l'importance des émissions carbone totales générées par notre activité. Aussi, nous nous sommes engagés en 2022 dans une réduction carbone que nous pensons inédite dans l'industrie du tourisme, visant à faire baisser de 5 % par an les émissions totales de notre activité en prenant 2019 comme année de référence (3 430 tonnes de CO2). Cet engagement s'inscrit dans la trajectoire des accords climat de Paris de 2015, la référence actuelle. Ainsi, en 2030, nous ne pourrons dépasser 2 160 tonnes de C02 et d’ici là, chaque année, dès que l’empreinte carbone budget sera atteinte, nous cesserons de prendre toute réservation sur l'année en cours. Ainsi, notre budget « carbone » maximum pour 2024 est de 2 950 tonnes et pour 2025, ce budget sera réduit à 2 800 tonnes. Et ainsi de suite jusqu'en 2030. Pour en savoir plus sur l'ensemble de nos calculs et de nos engagements en matière de réduction de nos émissions carbone.
Par ailleurs, depuis 2019, nous vous encourageons lors de votre inscription à votre voyage à contribuer par un don auprès d’une association indépendante, parmi celles que nous avons sélectionnées. Nous avons adossé le montant de ce don à l'empreinte carbone du programme. Ainsi, le voyage que vous envisagez dans cette fiche technique génère 4,21 tonnes de CO2, ce qui correspond à un don à 100 % de 126 € pour une valeur estimée aujourd’hui de 30 € la tonne de CO2. Ce don demeure bien sûr facultatif et vous pouvez décider de donner entre 0 et 100 % de ce montant, sachant que si vous êtes imposable en France, vous pourrez bénéficier de près de 83 € de réduction d’impôts (66 %) l’année prochaine car ces associations sont reconnues d’utilité publique. En 2023, nous avons ainsi pu collecter près de 5 000 € pour ces associations grâce à vous.
N’hésitez pas à nous interroger sur nos engagements durables et à partager avec nous vos expériences, de vive voix ou en nous contactant par mail à contact@secret-planet.com.
Chef d'expédition
Nous nous appuyons sur les chefs d'expédition les plus expérimentés à la haute altitude. Ils font partie de notre communauté proche et se co-optent les uns les autres. Ils se connaissent bien et se respectent mutuellement.
Pour cette expédition, le chef d'expédition n'a pas encore été désigné formellement et devrait l'être prochainement.
Au-delà de leur liste de courses exceptionnelle, nos chefs d'expédition détiennent le savoir-faire pour optimiser les chances de réussite de l’expédition, tant dans la gestion du groupe que dans son rythme de montée en puissance et dans sa progression en altitude, éléments-clés dans ce type d’expédition.
Dates et Prix
Veuillez trouver ci-dessous toutes les dates et les prix correspondant à cette expédition. Les prix sont indiqués « à partir de » et peuvent être ajustés selon le nombre de participants notamment (Cf. détails dans la fiche technique). Merci de noter que les dates et prix pour les années au-delà de 2024, quand ils sont donnés, le sont à titre indicatif et sont susceptibles de modifications et de réajustements pour prendre en compte la réalité économique du moment.
Aucune date ne me convient !
J'initie une nouvelle dateLe prix comprend
- Vol Kathmandu – Lhassa
- Nuits d’hôtel 3/4 étoiles (***) à Kathmandu avec petit déjeuner, chambre individuelle, pour pour cinq nuits
- Nuits d’hôtel en chambre double avec petit déjeuner à Lhassa, Shigatse, New Tingri et Gyrong
- Dîner de bienvenue à votre arrivée à Kathmandu
- Repas tels que mentionnés dans le programme
- Visite de Lhassa avec guide et transferts
- Visa pour le Tibet et le permis d’ascension de l'Everest
- Transport de votre matériel personnel entre Kathmandu et le camp de base avancé, sur la base de 40 kg par personne
- Matériel nécessaire à la vie au camp de base avancé : tente cuisine équipée, tente mess pour les repas, tente toilettes, tente douche, table et chaises
- Cuisinier et ses aides
- Guide de haute montagne français expérimenté au-delà à partir de 6 participants
- 1 guide d’altitude pour 1 participant : il transporte la nourriture et le matériel pour les camps d’altitude et vous assiste pour l’ascension finale
- Transfert du staff, nourriture et équipement collectif entre Kathmandu et le camp de base, puis le camp de base avancé puis retour
- Cuisinier local au camp de base et au camp de base avancé
- Chef d'expédition local (sirdar) expérimenté au camp de base et au camp de base avancé
- 6 bouteilles d’oxygène avec masque et régulateur par participant
- 4 bouteilles d’oxygène avec masque et régulateur par guide d’altitude
- Assurances pour les guides d’altitude (évacuation, hospitalisation, frais médicaux, assurance-vie), pour le cook et ses aides et pour l’officier de liaison chinois
- Tente single, tapis d'isolation, matelas et oreiller par participant au camp de base et camp de base avancé
- Tentes d’altitude, la nourriture d’altitude, les réchauds et leur combustible
- Tente dôme pour repos avec table, chaises, chauffage et éclairage au camp de base et camp de base avancé
- Tente cuisine équipée, tente mess pour les repas, tente toilettes, tente douche, table et chaises
- Équipement collectif nécessaire à l’ascension (cordes fixes, amarrages, etc.) et honoraires de mise en place aux équipes collectives du CTMA
- 1 walkie-talkie par guide d'altitude, en liaison avec le camp de base et le camp de base avancé
- Indemnités d’équipement, les honoraires, tente et nourriture pour le cook et ses aides, et pour l’officier de liaison chinois
- 1 téléphone satellite au camp de base avancé (seulement pour les secours)
- Électricité au camp de base pour alimentation ordinateurs portables, smartphones, appareils photo et vidéo amateur
- Accès Internet/Wifi au camp de base
- Panneaux solaires au camp de base avancé pour petits matériels uniquement
- Droits de passage pour les cordes fixes et toutes les taxes gouvernementales pour l’environnement et dépôt de garantie pour les poubelles.
- Un routeur météo expérimenté
- Stages de préparation (pratique, médical)
- Suivi médical par l’Ifremmont pendant l’expédition (cf. ci-dessus)
Le prix ne comprend pas
- Vols internationaux A/R Kathmandu
- Hôtels et repas mentionnés « non inclus » dans le programme détaillé
- L’équipement personnel y compris le matériel individuel de haute montagne
- La location des équipements personnels de haute altitude, selon disponibilité
- Toute bouteille d'oxygène complémentaire (compter environ 650 US$ à régler sur place)
- Communications personnelles par téléphone satellite (à payer sur place, de l'ordre de 3 US$/minute)
- Boissons et toutes dépenses d’ordre personnel (visites personnelles, taxis, souvenirs, pressing…)
- Assurances de voyage et d'expédition (assistance et rapatriement)
- Frais liés à un retour anticipé de l’expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais de transferts, d’hébergement, de repas de modification de billets d’avion ou encore d’autres activités, non prévus dans ce programme
- Frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement et repas supplémentaires, suppléments aériens)
- Prime de sommet pour votre guide d'altitude de 2 000 US$ à payer sur place après l'ascension
- Les pourboires pour l'équipe locale, compter 400 US$/participant
- Excédents bagages pour le vol Kathmandu/Lhassa : vous avez droit sur ce tronçon à un bagage en soute de 23 kg et un bagage en cabine de 7 kg. Pour tout kilo supplémentaire, vous devrez vous acquitter sur place d'une somme de 7 US$/kilo/trajet
- Permis d'importation d'équipements électroniques réglementés en Chine et notamment téléphone satellite (500 US$), équipements de communication et d'images (jusqu'à 30 0000 US$ à régler au CTMA)
- Taxes douanières éventuelles à l’arrivée au Népal pour du matériel spécifique ou autres
Votre expédition personnalisée
Nous mettons à votre service notre expertise, notre connaissance du terrain, notre créativité, notre expérience, la qualité de nos guides et la fiabilité de nos partenaires pour construire votre expédition sur mesure. De même, nous ajustons une expédition à vos souhaits dès que vous formez un groupe « fermé », quel que soit le nombre de participants.
Ainsi, sauf votre autorisation, aucun participant extérieur ne se joint à vous et nous pouvons personnaliser votre expédition en l’adaptant à votre rythme, avec les extensions de programmes que vous désirez, un niveau de confort supérieur, certaines activités, d’autres rencontres, etc.
Toute expédition de ce type fait l’objet d’un devis spécifique. Pour nous interroger dès maintenant, nous vous engageons à remplir le petit questionnaire ci-dessous. Un de nos experts reviendra vers vous pour affiner votre demande et vous faire une proposition.