Nanga Parbat,« la montagne tueuse ». Entre la première tentative de Mummery en 1895 et la première ascension de Hermann Buhl en 1953, 30 personnes ont laissé la vie sur ses pentes. Triste record. Le brillant grimpeur Mummery d’abord, puis deux expéditions austro-allemandes en 1934 et 1937 payent un lourd tribut. Avec ses trois immenses versants complexes, exposés aux avalanches, le Nanga Parbat pose un réel problème d’itinéraire. Au contraire de la plupart des 8 000, il n’existe pas de parcours évident vers le sommet. Jusqu’à la première ascension en 1953, le versant nord et le glacier de Rakhiot ont concentré tous les efforts. Nous vous faisons revivre ces moments tragiques du grand himalayisme.
Nanga Parbat : le 8 000 accessible dès le XIXe siècle
À la fin du XIXe siècle, l’Inde toute entière, jusqu’aux frontières de l’actuel Afghanistan, vit sous l’autorité de l’Empire britannique. Au Cachemire, Srinagar, la Venise de l’Inde, appréciée des sujets de Sa Majesté pour son climat estival tempéré, constitue alors le point de départ idéal pour rejoindre le massif du Nanga Parbat, situé à moins de 120 kilomètres à vol d’oiseau vers le nord. Un trek de trois semaines, par les cols aujourd’hui interdits de Tragbal et de Burzil (3 530 m et 4 132 m) permet d'accéder facilement au versant du Rupal, l’imposante face sud de la montagne. Dès 1856, l’explorateur allemand Adolf Schlagintweit a montré le chemin.
Versant nord : Rakhiot – Versant sud : Rupal – versant ouest : Diamir © mazenoridge.com
Mummery, le virtuose des Alpes, sous-estime l’Himalaya
On considère Albert Frederick Mummery, l’homme du Grépon, comme le fondateur de l’alpinisme sportif et sans guide. Excellent grimpeur à l’agilité surprenante, ses talents de « gymnaste » le placent loin devant les protagonistes de l’époque. En 1888, il réussit la difficile ascension du deuxième plus haut sommet du Caucase, le Dykh Tau (5 205 m), dans l’impressionnante muraille de Bezengui. Son plus grand défaut : vouloir appliquer sa pratique alpine aux autres massifs. Ce qui lui a porté chance dans les Alpes et au Caucase doit pouvoir s’appliquer à l’Himalaya. CQFD. Sa philosophie : grimper pour son plaisir avec ses meilleurs amis. Il fait fi de l’exploration des montagnes, telle qu’on la conçoit en ces temps de découverte. Mummery : « À vrai dire, je n’avais pas la moindre idée de ce que pouvait être un théodolite, quant aux tables à cartes, leur seul nom me fait horreur. »
Mummery dans la fissure éponyme au Grépon, niveau V aujourd’hui ! © Lily Bristow.
En 1895, Mummery a 40 ans. Il déborde de santé et d’optimisme. Le 17 juillet, lui et ses compagnons arrivent à Tarishing, au camp de base de la vallée du Rupal. Pas le moins du monde intimidé par les presque cinq mille mètres d’ascension que représente cette face sud, il écrit à sa femme : « Je ne pense pas qu’il y aura de sérieuses difficultés d’alpinisme sur le Nanga, ce sera principalement une question d’endurance. »
Le col de Mazeno, unique passage entre la face sud et la face ouest
Mais la dure réalité de l’altitude vient rapidement contredire sa confiance. Le 18 juillet, il échoue sur le Chiche Peak (5 860 m) (1), en raison d’un manque d’acclimatation.
Le Chiche Peak, beau sommet satellite du Nanga Parbat © Christian Walter, Club Alpin de Saxonnie, Allemagne.
Mummery accepte de repousser l’ascension du Nanga, au profit de quelques journées de reconnaissance. Le 20 juillet, avec ses compagnons, ils traversent le col glaciaire de Mazeno pour rejoindre la vallée du Diamir, versant ouest de la montagne. Au milieu du glacier du Diamir, un éperon rocheux menant sous le sommet lui semble un itinéraire évident et direct : les Mummery Ribs. Un aller-retour au camp de base du versant Rupal s’impose néanmoins pour récupérer le matériel. Première tentative infructueuse pour traverser au plus court l’arête de Mazeno (évitant le long détour par le col). Elle se termine sur un cul-de-sac à 6 400 mètres. Seule solution viable : le col de Mazeno. De retour au camp de base de Tarishing, épuisé, le brillant grimpeur s’effondre : la marche, le trek, les incessantes montées et descentes ne lui conviennent guère.
Diamir Gap : la première tragédie himalayenne
Vite remis, le voici sur les pentes du Chongra Peak (6 824 m), à l’est du sommet principal du Nanga Parbat. Nouvel échec. Après une ultime fausse route, toujours dans l’espoir de couper au plus court sur l’arête de Mazeno, il se résigne à une nouvelle traversée éprouvante du col. Le 15 août, lui et ses compagnons sont enfin à pied d’œuvre dans la vallée du Diamir : cette fois sera la bonne, s'obstine Mummery. S’il parvient au sommet des Mummery Ribs et à placer un second camp à presque sept mille mètres, le sommet lui appartient, assure-t-il. Le 18 août 1895, leur première vraie tentative sur le Nanga échoue à six mille deux cents mètres. Vaincu, Mummery refuse de faire le long détour par les basses vallées pour revenir au Cachemire. Persuadé qu’au sommet du glacier du Diamir, une brèche donne accès à un raccourci, le voici reparti avec deux porteurs. Personne ne les reverra jamais.
Dans un courrier à Edward Whimper (2), un contemporain de Mummery prophétisait avant son départ pour le Nanga Parbat : « Je n’imagine pas que Mummery puisse consacrer ni le temps ni l’argent nécessaires pour réussir dans un domaine d’exploration aussi lointain et difficile. Aussi, je n’attends aucun résultat significatif. »
Ces trois premières victimes du Nanga Parbat ouvrent une longue liste funèbre.
Les Allemands jettent leur dévolu sur le Nanga Parbat
S’ensuit une longue période où le Nanga Parbat retourne à son superbe isolement. Viennent les années trente. Depuis le début du XXe siècle, le mont Everest se trouve chasse gardée de l’Empire britannique. Le K2, second sommet de la planète, paraît intouchable. En 1930 et 1931, les Allemands ont lancé sans succès deux expéditions sur le troisième point culminant du globe : le Kangchenjunga. Ses arêtes interminables et ses faces verticales ont résisté à tous leurs efforts. Et le Népal aux sept « 8 000 », garde ses frontières hermétiquement fermées. Reste le Nanga Parbat, seul politiquement accessible. À l’époque, curieusement, les difficultés paraissent moindres que sur les autres sommets. L’Allemagne, où le nazisme s'impose, se doit de réussir un objectif majeur. Jusqu’à la victoire finale, en 1953, rien ne pourra détourner nos voisins germaniques du sommet.
L’expédition germano-américaine de 1932
Willy Merkl, accompagné de sept alpinistes germanophones expérimentés, d’un alpiniste américain et d’une alpiniste américaine, lance la première tentative. Incongrue dans ce monde d’hommes, miss Elizabeth Knowlton, sera la première femme sur les pentes d’un huit mille. Parmi eux, l’Autrichien Fritz Wiessner, le futur héros du K2 pas encore naturalisé américain. Merkl a choisi de ne pas faire appel aux Sherpas de Darjeeling, espérant que les porteurs balti et hunza seront à la hauteur de la tâche à accomplir.
La face nord du Nanga Parbat, l’arête est court sur trois kilomètres entre le Rakhiot Peak et le sommet. © de.academic.com
Le glacier de Rakhiot et l’arête est, itinéraire probable vers la victoire
Partie de Srinagar le 23 mai, l’expédition arrive le 17 juin à l’alpage verdoyant de Fairy Meadows – « la prairie des fées »(3 300 m), au pied du versant de Rakhiot. Les mésaventures de Mummery entre le Rupal et le Diamir sont à l’origine de ce choix : le versant nord, moins raide, offrira peut-être la clef du succès. Entre méga-avalanches et remontée du glacier tourmenté de Rakhiot, ils parviennent à établir quatre camps. Le 8 juillet, le plus haut, situé à 6 100 mètres, sous le Rakhiot Peak, devient le camp de base avancé. Les expéditions suivantes reprendront, pour la plupart, le même emplacement. Le 16 juillet, Aschenbrenner et Kunig sont au sommet du Rakhiot Peak (7 070 m). Ascension trop difficile pour les porteurs : pour éviter le sommet, il faut traverser, dans des pentes raides et exposées, sous la face nord du Rakhiot Peak. Ce qui leur permet de rejoindre l’arête est où ils dressent successivement les camps V, VI et au final VII à 7 100 mètres. Trois kilomètres les séparent encore de la cime. Malheureusement, les porteurs s’épuisent en altitude et le mauvais temps aidant, ils doivent plier bagages le 2 septembre. Ils ont néanmoins ouvert la route vers le sommet, très belle réussite en soi.
1934, le drame se prépare
Willy Merkl ne s’avoue pas battu. Le tout nouveau gouvernement nazi lui accorde 200 000 Reichmarks, à condition de ramener un film glorifiant l’héroïsme. Quatorze grimpeurs au total, dont Willo Welzenbach, l’un des meilleurs glaciairistes d’avant-guerre et deux forts alpinistes et skieurs autrichiens, Aschenbrenner et Schneider. Peter Müllritter se chargera essentiellement de la partie cinéma.
Willo Welzenbach, le plus brillant glaciairiste d’avant-guerre.
Du camp IV au sommet, sans camp de repli
L’expérience aidant, Merkl fait appel à 35 Sherpas venus de Darjeeling, dont plusieurs «Tigres » (3). L’expédition démarre mal : dès le camp II, Alfred Drexel, monté trop vite en altitude, est victime d’un œdème pulmonaire foudroyant. Il décède le 10 juin. Entre l’enterrement, une grève des porteurs balti et plusieurs jours à attendre l’arrivée d’une caravane apportant un complément de tsampa indispensable aux Sherpas, les jours passent inexorablement. La mousson peut survenir d’un jour à l’autre. La tension monte entre Merkl et d’autres membres de l’expédition, dont Willo Welzenbach qui a des doutes sur ses qualités de leader. Contrairement à toutes les règles de sécurité de l’époque – installer une série de camps rapprochés, sécurisant une retraite précipitée – Merkl prend la décision, le 1er juillet, de faire monter tout le monde ensemble, alpinistes et Sherpas, du camp IV jusqu’au sommet. Ils emportent juste le strict nécessaire pour laisser, en route, quelques abris de fortune en guise de camps intermédiaires. Ils doivent réussir à tout prix.
Le long calvaire sur l’arête est.
Le piège se referme
La voie vers le sommet contraint à monter très haut dans la face nord du Rakhiot Peak, à traverser sous le sommet, pour ensuite redescendre de 120 mètres sur le versant opposé. Suivent deux kilomètres à parcourir sur l’arête est avant d’atteindre la Silver Saddle, début du plateau menant au pied de l’arête sommitale. Un véritable piège en haute altitude. Le 6 juillet, ils atteignent la Silver Saddle (7 600 m). Malgré un vent violent, ils persévèrent sur le plateau neigeux qui monte en pente douce en direction de l’arête sommitale. Camp VIII, ou plutôt bivouac à 7 900 mètres, dans des conditions précaires, eu égard au peu de matériel emporté. Mais le vent tourne à l’ouragan, accompagné de fortes chutes de neige, mettant fin à leurs espoirs d’atteindre le sommet. Le 8 juillet, la retraite tourne à la tragédie. Au total, 16 participants, 5 occidentaux et 11 Sherpas, luttent pendant une semaine sur l’arête est à plus de 7 000 mètres d’altitude. Descendus les premiers, Aschenbrenner et Schneider, encordés avec trois Sherpas, tentent de remonter au Rakhiot Peak. Une rafale jette l’un des Sherpas dans la pente. La chute est enrayée mais son sac à dos contenant le seul duvet en la possession des trois Sherpas disparaît dans la pente. S’ils n’atteignent pas le camp IV le soir même, ils ont peu de chance de survivre.
Aschenbrenner et Schneider abandonnent leurs compagnons
Arrive un moment terrible : Aschenbrenner et Schneider se décordent et abandonnent les trois Sherpas à leur sort, sans se préoccuper non plus de leurs autres camarades en perdition. 19 h 00, ils arrivent au camp IV : sauvés. La vitesse à laquelle ils ont effectué la descente s’explique : ayant emmené leurs skis avec eux, ils les ont probablement chaussés sans vergogne, pour s’échapper vers la vie. Attitude impensable, jamais mentionnée dans les versions officielles et controversées. Mais comment expliquer autrement leur étonnant horaire ?
Aschenbrenner et Schneider en route vers le camp 2, les skis sur le dos. © Jonathan Neale, Tigers of the Snow.
Les Sherpas livrés à eux-mêmes
Derrière eux, c’est la débâcle. Les trois Sherpas survivent miraculeusement à deux bivouacs improvisés, à plus de 7 000 mètres, sans aucune protection. Le 10 juillet, quatre autres Sherpas les rejoignent. Sur ordre de Merkl, par manque de place dans l’unique tente laissée pour camp VII, ils ont dû descendre vers l’abri du camp VI. La tente, enfouie dans la neige, constitue une protection dérisoire contre la tempête. Le lendemain, titubants de fatigue, ils ont néanmoins rejoint les trois autres Sherpas. Tous ensemble, ils entament la dangereuse traversée sous le Rakhiot Peak. Enfin, ils atteignent les cordes fixes menant au camp V. La pente est raide, ils n’ont pas de crampons (!) ni de mousquetons et doivent se tenir à la corde à bout de bras.
Les Sherpas en route pour le camp V. Notez l’absence de crampons.
Tragique dénouement
Deux meurent d’épuisement le long des cordes. Un troisième s’effondre à deux mètres de la tente du camp V. Le 10 juillet après-midi Da Thundu, Pasang Kikuli, Kitar et Pasang Picture, hébétés, arrivent à rejoindre le camp IV. À quel prix ! Ang Tshering arrivera 24 heures plus tard. Tels les grains d’un chapelet funèbre, les corps de Ulie Wieland, Willo Welzenbach, Willy Merkl, Nima Norbu, Dakshi, Gaylay, Nima Tashi, Nima Dorjee et Pinzo Norbu s’égrènent tout au long de l’arête est.
Pression politique et médiatique, méconnaissance des effets de l’altitude et mauvaise stratégie d’un leader obsédé par le sommet, tous les ingrédients d’un désastre étaient réunis.
Les Sherpas survivants de la tragédie de 1934 : Da Thundu, Pasang Kikuli, Kitar, Pasang Picture. Ang Tshering arrivera 24 heures plus tard. © Jonathan Neale – Tigers of the Snow.
La catastrophe de 1937
Malgré le drame, dès 1937, les fonds nécessaires sont réunis pour lancer un nouvel assaut. La montagne n’aura pas le dernier mot. Une équipe de huit participants au total, comptant encore comme cinéaste Peter Müllritter, vétéran de l’expédition de 1934, arrive au camp de base début juin. La neige tombe en abondance chaque jour, obligeant quotidiennement à refaire la trace. Malgré cela, ils parviennent à installer les quatre premiers camps. À la mi-juin, toute l'expédition sauf Uli Luft, resté au camp de base, se trouve réunie au camp IV. Soit sept alpinistes et neuf Sherpas. Dans la nuit du 14 au 15 juin, une tranche de séracs se détache des pentes supérieures du Rakhiot Peak, mettant en mouvement une énorme avalanche comme seul l’Himalaya peut en produire. La totalité du camp et de ses habitants se trouve instantanément engloutie. Peter Müllritter n’a pas échappé à son destin, ni Pasang Picture, survivant de la tragédie de 1934.
La légende d’une malédiction commence à se répandre dans les vallées entourant le Nanga Parbat. Paul Bauer, le chef des deux tentatives allemandes infructueuses au Kangchenjunga en 1929 et en 1931, est missionné pour retrouver les corps. Épreuve douloureuse, mais qui le convainc de revenir terminer l’ascension entreprise par ses malheureux compatriotes.
1938, la mousson arrête tous les efforts
Paul Bauer repart donc avec une dizaine de compagnons, dont deux rescapés des expéditions tragiques de 1934 et 1937, Fritz Bechtold et Ulrich Luft. Toujours avec le large support financier du gouvernement nazi. Cette victoire sur le Nanga Parbat, ils la veulent vraiment. Et pour la première fois dans l’Himalaya, des parachutages sont prévus au cours de l’ascension en guise de support logistique. Autre nouveauté : l’usage de postes à ondes courtes les reliant au monde extérieur et qui facilite les communications entre le camp IV et le camp de base. Le 11 juin, un premier parachutage est effectué avec succès au-dessus du camp de base, et le 2 juillet un autre au camp IV. Mais les chutes de neige continuelles retardent la progression. Enfin arrivés sur l’arête est, ils découvrent les corps parfaitement conservés du Sherpa Gaylay et de Willy Merkl. Le 24 juillet, ils atteignent 7 300 mètres, sous la Silver Saddle, où le mauvais temps les contraint à l’abandon.
1939, reconnaissance du bassin du Diamir
Les expéditions malheureuses de 1934 et 1937, auxquelles s’ajoutent l’échec de 1938, finissent par convaincre la fondation pour l’Himalaya de mener une reconnaissance sur le versant du Diamir. Après tout, Mummery avait, dès 1895, montré le chemin. Et le piège de l’arête est avec sa remontée de 120 mètres obligatoire, agit maintenant comme un vrai repoussoir. Une petite équipe de quatre grimpeurs, sous la houlette de Peter Aufschnaiter, part donc à l’été 1939 sur le versant Diamir. Parmi eux, Heinrich Harrer (4), futur tuteur du dalaï-lama. Entre avalanches et chutes de pierres, ce versant n’est guère plus propice à l’ascension. Ils repartent, persuadés que l’itinéraire de Rakhiot demeure le bon choix. Arrivés à Karachi, la déclaration de guerre leur vaut de se faire arrêter et interner dans un camp, d’où Aufschneiter et Harrer réussiront plus tard à s’évader pour s’enfuir au Tibet. Il faudra attendre 1953 pour voir se jouer la dernière manche sur le Nanga Parbat.
Heinrich Harrer faisant du patin à glace à Lhassa, dans les années 40 © Völkerkundemuseum der Universität Zürich.
Texte de Didier Mille.
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1. Le Chiche Peak, au sud du Nanga Parbat a été gravi pour la première fois en 2010 par Stephan Wolf et Christian Walter, président de la section du Club Alpin Allemand de Saxonnie.
2. Edward Whimper, alpiniste le plus célèbre du Royaume-Uni après son ascension victorieuse au Cervin le 14 juillet 1865.
3. Tigres : titre honorifique décerné aux Sherpas de Darjeeling les plus valeureux, ayant déjà plusieurs expéditions sur les 8 000 à leur actif.
4. Heinrich Harrer est l’auteur du best-seller Sept ans d’aventures au Tibet.
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- La suite de la conquête du Nanga Parbat : 1953 : Hermann Buhl en solitaire et sans oxygène au sommet du Nanga Parbat