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Dans le cadre de notre dossier complet consacré à l'Ama Dablam, nous revenons dans cet article sur les différents treks d'approche du camp de base à 4600 mètres, un moment essentiel de l'ascension : remise en condition physique, acclimatation, préparation mentale.
Une fois la période d'ascension choisie, une préparation physique et mentale minutieuse, vous venez d'atterrir à Kathmandu... L’ascension de l’Ama Dablam commence par un trek classique depuis Lukla, passant par Namche Bazaar et Pangboche avant d’atteindre le camp de base. Ce parcours permet une acclimatation progressive et offre des panoramas spectaculaires, notamment depuis le monastère de Tengboche.
Pour améliorer l’acclimatation, des itinéraires alternatifs existent, incluant le trek du camp de base de l’Everest ou l’ascension du Lobuche Peak.
Au-delà du camp de base, l’ascension requiert deux ou trois camps d’altitude. Le camp 3, bien que proche du sommet, est exposé aux avalanches, poussant certains alpinistes à tenter l’ascension finale depuis le camp 2, ce qui exige une excellente condition physique.
Itinéraire de trekking classique pour atteindre le camp de base
Pour atteindre le camp de base de l'Ama Dablam, il existe un itinéraire de trekking principal qu’empruntent la plupart des alpinistes. Cet itinéraire part de Lukla et passe par Namche Bazaar et Pangboche avant d'atteindre le camp de base. Pour les amateurs de trekking, la vue sur l’Ama Dablam est un point culminant du trek en direction du camp de base de l’Everest. Le village de Tengboche, au pied de l’Ama Dablam, est connu pour son monastère bouddhiste qui offre une vue spectaculaire sur le sommet, particulièrement au lever du soleil. Cet itinéraire permet aux alpinistes de s'acclimater progressivement à l'altitude. Ils se préparent également physiquement et mentalement à relever les défis qui les attendent.
© Bruno Serraz
Itinéraires d’approche alternatifs pour le camp de base
S’engager dans une expédition pour l’Ama Dablam nécessite une bonne préparation physique et une bonne acclimatation. Le parcours « classique » décrit ci-dessus consiste à parcourir le trek de Lukla jusqu’au camp de base de l’Ama Dablam en six jours. Pour améliorer votre acclimatation, vous pouvez suivre au préalable le trek du camp de base de l’Everest et de l’Ama Dabam, voire réaliser l’ascension du Lobuche Peak.
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Deux ou trois camps d’altitude ?
Le camp 1 et surtout le camp 2, installé sur l’arête sud-ouest, rocheuse, sont bien abrités des risques objectifs et des avalanches. Le camp 3 situé à l’extrémité de l’arête sud-ouest, se trouve au pied de la face enneigée qui mène au sommet. Haute de quatre cents mètres, cette face peut être propice aux avalanches et le camp 3 s’y trouve exposé. Très exigu, il permet seulement d’installer un nombre de tentes limité. Pour atteindre le sommet dans de bonnes conditions, il est préférable de partir de ce camp 3 qui permet aussi d’assurer une redescente dans de bonnes conditions, bien qu’il soit plutôt conseillé de rejoindre le camp 2. En raison du nombre d’emplacements limité pour les tentes et du risque éventuel d’avalanches, certains alpinistes choisissent de partir du camp 2 pour le summit push. Cela implique une longue ascension finale au départ du camp 2 et exige une forme physique parfaite.
