Challenge des Seven Volcanic Summits par Expeditions Unlimited
26 Mars 2024Alpinisme, Seven Volcanic Summits
Le Challenge des Seven Volcanic Summits a pour objectif de gravir le plus haut volcan de chacun des sept continents. Proposé en 1999 dans l'esprit des Seven Summits, il n'a été réalisé pour la première fois qu'en 2011 par Mario Trimeri et Trina Popescu, quand ils ont atteint le sommet du mont Sidley en Antarctique. Plus accessible que le challenge des Seven Summits, en ce qu'il ne comprend ni l'Everest ni le Denali en termes d'altitude et d'engagement physique, il s'agit d'un challenge encore peu connu et que seules quelques dizaines de personnes ont réussi à ce jour. Expeditions Unlimited vous propose ce challenge plus accessible. Seul le mont Sidley en Antarctique réclame un investissement financier lourd, seul, ou à combiner de façon optimale avec le pôle Sud et le mont Vinson.
Les 7 volcans du Challenge des Seven Volcanic Summits
La liste des sept volcans, par altitude décroissante :
Amérique du Sud (Chili) – Ojos del Salado (6893 m)
Afrique (Tanzanie) – Kilimandjaro (5895 m)
Asie (Iran) – Damavand (5671 m)
Europe (Russie) – Elbrouz (5642 m)
Amérique du Nord (Mexique) – Pico de Orizaba (5636 m)
Océanie (Papouasie-Nouvelle-Guinée) – mont Giluwe (4368 m)
Antarctique – mont Sidley (4 285 m)
Pour quatre d’entre eux (Ojos del Salado, Pico de Orizaba, Damavand, mont Sidley), l’altitude officielle n’est pas arrêtée, aussi avons-nous retenu à chaque fois l’altitude la plus élevée. En Asie, certaines sources indiquent un autre volcan comme étant le plus haut : Chine, Tibet, massif des Kun Lun – le Vulkan Ka-er-daxi (5810 m), probablement jamais gravi. L’histoire nous dira s’il convient de l’inclure dans la liste pour remplacer le Damavand.
La plupart de ces volcans peuvent se gravir en deux à trois semaines de vacances. Seul le mont Giluwe en Papouasie-Nouvelle-Guinée exige une logistique sophistiquée en raison de son éloignement géographique. Le mont Sidley en Antarctique demande, lui, un équipement spécifique en raison du froid et un budget conséquent en raison de la difficulté d'accès au continent glacé.
À notre connaissance, seule une trentaine de personnes à ce jour a réussi ce beau pari.
Ascension de l'Ojos del Salado à 6893 mètres, plus haut volcan d'Amérique du Sud
L'Ojos del Salado : le volcan des superlatifs. Plus haut sommet du Chili, le deuxième sommet d'Amérique (6893 m), mais aussi le plus haut volcan actif au monde. Il se situe dans la partie méridionale du désert d'Atacama, cette immense étendue aride du nord Chili, vaste comme la Bretagne, la Normandie, les Hauts-de-France et l'Île-de-France réunies. Un cinquième de notre territoire. Les pistes du désert d'Atacama sont éprouvantes. Le parcourir du nord au sud pour en découvrir les différentes facettes (comme le geyser du Tatio) implique de couvrir de très grandes distances. Nous optons pour un choix délibérément plus restreint, nous concentrant sur la très belle région du Salar de Maricunga dans le Parque Nacional Nevado Tres Cruces et celle de la Laguna Verde, au pied des volcans San Francisco (6016 m) et Vicuña (6077 m), avant de gravir l'Ojos del Salado lui-même. Une belle ascension particulièrement engagée au regard de l'altitude et d'un format en quinze jours un peu juste en terme d'acclimatation. Si possible, à entreprendre en ayant déjà lancé son acclimatation par une montée en altitude dans les semaines qui précèdent, voire l'ascension de l'Aconcagua, dont la saisonalité d'expédition correspond.
Nous partons pour l’ascension du Kilimandjaro à 5895 mètres, plus haut sommet d’Afrique, l'un des Seven Summits et des Seven Volcanic Summits. Gravir le Kilimanjaro ne présente pas de difficulté technique, mais nécessite une bonne acclimatation pour être réussie dans de bonnes conditions de sécurité. Nous préconisons son ascension en sept jours et privilégions la belle voie Machame. Nous pratiquons cette ascension depuis une vingtaine d’années et notre approche nous permet un taux de réussite élevé. Si nous sommes en forme au sommet, nous restons un peu là-haut pour contempler les glaciers sommitaux, en forte diminution, du toit de l’Afrique. À combiner idéalement avec des safaris dans le Serengeti et dans le cratère du Ngorongoro, ou les ascensions des second et troisième sommets du continent, mont Kenya et mont Stanley dans les Rwenzori en Ouganda.
Avec ses 5671 mètres, le Damavand, volcan légendaire, mérite bien sûr son surnom de « toit de l'Iran ». Nous démarrons par l'ascension facile du Lashgarak (4256 m) belvédère somptueux, puis de l’Alam Kuh (4848 m), second plus haut sommet de l’Iran aux faces contrastées, que nous gravissons par son versant sud, aride et dénudé, avec des pentes régulières et un cheminement aisé. Une fois ces deux sommets gravis, nous tournons nos pas vers le seigneur du lieu, le Damavand, plus haut volcan d'Asie et à ce titre, volcan des Seven Volcanic Summits. Seize voies permettent de parcourir ses flancs, certaines proches de l'alpinisme, d'autres de simples randonnées en altitude. Nous empruntons la « voie normale » qui se déroule en versant sud. La fédération de montagne iranienne a construit plusieurs auberges au pied de ces différents massifs, qui en rendent l'accès confortable. À noter que le pays est actuellement fermé au tourisme.
Pour nous autres, Français et Européens de l’Ouest, le mont Blanc a une aura liée au fait que d’une part, Chamonix est facilement accessible, et d’autre part, que la première ascension du mont Blanc a marqué le début de l’histoire de l’alpinisme. Si le mont Blanc est bien le point culminant de l’Europe occidentale, l’Elbrouz reste bien le sommet le plus haut d’Europe et à ce titre, un des Seven Summits. Nous tentons le sommet (5642 m) par le versant nord plus beau et plus sauvage, après une acclimatation adéquate qui nous permet d’aborder l’assaut sommital, difficile et long, dans de bonnes conditions. Il nous faudra près de douze heures pour atteindre le sommet, au départ du camp de base avancé à 3760 mètres, soit 1800 mètres de dénivelé positif et la même chose en négatif. Excellente condition physique et bonne endurance sont nécessaires pour tenter cette ascension. La météo est le facteur décisif de réussite. Notre programme est actuellement en stand-by au regard de la situation russe.
Le volcan Orizaba, avec ses 5636 mètres, est le volcan le plus haut de l'Amérique du Nord et du Mexique. Même s'il ne présente pas de difficultés techniques, il nécessite d'être familiarisé avec la marche en crampons. Avant de s'élancer dans ses pentes, l'ascension de trois autres volcans au sud de Mexico permet de bien s'acclimater. Tout d'abord, l'emblématique Nevado de Toluca (4680 m) avec son beau lac de cratère. Vient ensuite l'Iztaccihuatl où nous franchissons la barre des cinq mille mètres. La Malinche (4420 m) vient parfaire notre entraînement. Et pour clore en beauté, le Pico de Orizaba (5636 m), appelé Citlaltepetl en langue nahuatl, qui domine le golfe du Mexique. À caler avec une découverte de la magnifique péninsule du Yucatan et/ou du Chiapas.
Dans le cadre de l'ascension des sept plus hauts volcans de la planète, le mont Giluwe (4368 m) permet de faire connaissance avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée, île reine de l'Océanie partagée avec la Papouasie indonésienne qui, elle, abrite la pyramide Carzstens, plus haut sommet d'Océanie. Après avoir atteint le mont Giluwe, nous vous proposons de gravir le mont Wilhem, point culminant de cette partie de l'île (4509 m). Plus difficile et engagé que le Mont Giluwe. Nous proposons une approche inédite de trois jours, qui offre de splendides paysages d'altitude, de forêts de fougères arborescentes et des bivouacs isolés. Un fabuleux programme à caler si possible avec la découverte du haut Sepik et des Highlands.
Ascension du mont Sidley à 4285 mètres, plus haut volcan d'Antarctique
Soyez un des rares à avoir réalisé l’ascension du mont Sidley à 4285 mètres, plus haut volcan du continent Antarctique, un des sept plus hauts volcans de la planète. Plus haut que le plus actif mont Erebus, situé sur la calotte, ce sommet majestueux comprend une caldeira de 5 kilomètres de large et un amphithéâtre aux parois abruptes, créé par une éruption explosive il y a 4,7 millions d'années. Des pentes de glace bleue gardent la haute montagne et de fantastiques champignons des neiges poussent le long de la crête supérieure, menant au sommet. Le mont Sidley a été gravi pour la première fois en 1990 par le Néo-Zélandais Bill Atkinson et a connu sa deuxième ascension en 2010 par une équipe guidée par ALE. Cette équipe a établi un nouvel itinéraire sur la crête est et a traversé les trois sommets. De nombreuses voies restent à ouvrir sur le mont Sidley, un des sommets les plus reculés de la planète. Pour optimiser de façon écologique et économique votre expédition, une combinaison est possible avec le dernier degré au pôle Sud et l'ascension du mont Vinson. Nous consulter et s'y prendre tôt du fait d'une seule combinaison possible par an.
L’ascension du plus haut sommet du Chili à près de 7 000 mètres, constitue l'un des challenges des 7 volcans. Il ne nécessite ni technique ni matériel d'alpinisme.
Dans le cadre de l'ascension des sept plus hauts volcans de la planète, le Mont Giluwe (4 368 m) permet de faire connaissance avec la Papouasie Nouvelle Guinée, île reine de l'Océanie partagée avec…
Soyez un des rares à avoir réalisé l’ascension du mont Sidley à 4285 mètres, plus haut volcan du continent Antarctique, un des sept plus hauts volcans de la planète. Plus haut que le plus actif mont…
Le blog Expeditions Unlimited
