L'un des 8000 les plus ardus
Points forts
- Ratio 1 sherpa pour 1 participant
- Ascension avec ou sans apport d'oxygène
- Chef d'expédition expérimenté
- Accès au camp de base en trekking pour l'acclimatation et l'esprit d'équipe
- Soin apporté à la nourriture d'altitude
- Routage météo et hotline médicale H24
- Stage de préparation, suivi live de l'expédition
- Départ garanti dès le premier participant
Nous voici sur les pentes du Kangchenjunga, troisième plus haut sommet de la planète à 8586 mètres, véritable défi pour alpiniste endurci. L’itinéraire, très engagé, implique une grande expérience de la haute altitude. En cas de mauvais temps, redescendre du « Grand Plateau » vers le camp de base n’est pas simple. Les vents, souvent violents, gênent la progression. L’ascension, très variée, présente beaucoup d’intérêt. C’est l’un des rares sommets à cette altitude où l’on trouve des passages d’escalade sur rochers. La réussite dépend beaucoup des conditions de l’immense glacier de Yalung. Celui-ci dévale en deux grandes cascades de glace entre 7100 et 5900 mètres d’altitude. Au-dessus, ce que les premiers ascensionnistes ont baptisé « the Great Shelf » (le Grand Plateau) conduit à un grand couloir. Il reste à faire une longue traversée ascendante avec de nombreux passages rocheux pour atteindre le sommet.
Descriptif
Kangchenjunga, 8586 mètres. Ses cinq sommets différents lui valent son nom tibétain : « les cinq trésors de la grande neige ».
Le Kangchenjunga occupe une place bien à part dans la hiérarchie des plus de 8000 mètres. Certes moins haut que l'Everest et le K2, il peut aisément se comparer en termes de difficultés avec le Nanga Parbat au Pakistan. À la différence de ces deux derniers sommets, où les difficultés rocheuses se trouvent situées dans le tiers inférieur de l'ascension, au Kangchenjunga, plus on gagne en altitude, plus grandes sont les difficultés. Elles finissent par culminer dans les 300 derniers mètres de la pyramide sommitale. Là, il faut trouver le meilleur passage dans les rochers couverts de neige ou de glace et aussi réussir à surmonter des fissures délicates, qu'il n'est pas toujours possible d'équiper entièrement de cordes fixes.
Il a d'ailleurs fallu toute l'adresse légendaire du Britannique Joe Brown encordé avec George Band, pour venir à bout, le 25 mai 1955, de la première ascension. Fait rare en Himalaya, pour franchir les fissures sommitales, il a dû retirer ses crampons !
L’ascension du Kangchenjunga, troisième plus haut sommet de la planète, représente un challenge remarquable. L’itinéraire, très engagé, implique une grande expérience de la haute altitude. En cas de mauvais temps, redescendre du « Grand Plateau » vers le camp de base s'avère vite critique. Les vents, souvent violents, gênent la progression. Néanmoins, l’ascension très variée présente beaucoup d’intérêt.
La réussite dépend beaucoup des conditions de l’immense glacier de Yalung. Celui-ci dévale en deux grandes cascades de glace entre 7100 et 5900 mètres d’altitude. Au-dessus, ce que les premiers ascensionnistes ont baptisé « the Great Shelf » (le Grand Plateau) conduit à un grand couloir. Il reste à faire une longue traversée ascendante dans la pyramide sommitale, présentant les passages rocheux les plus techniques.
Quatre camps sont nécessaires pour gravir ce sommet. Entre le dernier camp et le sommet, il reste un peu plus de mille mètres à gravir en une seule journée, nécessitant 15 à 20 heures d’efforts.
Découvrez notre itinéraire animé de l'ascension du Kangchenjunga.
Paroles d'alpinistes
Ces paroles d'alpinistes recueillies pour l'ascension de l'Everest s'appliquent parfaitement à notre ascension du Kangchenjunga.
« Qu’est-ce donc qui rend ce sommet si fascinant aux yeux de tous ceux qui pratiquent l’alpinisme ?… Il est la plus haute montagne du monde… Les nombreuses expéditions, les hommes qui l’ont vaincu n’ont pas réussi à le rendre plus petit. L’altitude demeure. » – Reinhold Messner
« Nous n’eûmes pas à attendre la vision suprême. Au-dessus des brouillards, l’Everest était encore devant nous… : immobile comme l’étoile de Keats dans sa splendeur solitaire, et si haut dans la nuit ! Veilleur éternel de l’ombre, le Mont semblait enivrer le monde de son rayonnement. » – Georges Leigh Mallory
« Soudain, il m’apparut que l’arête, devant nous, au lieu de continuer à s’élever, tombait brusquement ; beaucoup plus bas, je pouvais voir le col Nord et le glacier de Rongbuck ; au premier plan, une étroite arête de neige montait vers un sommet neigeux ; encore quelques coups de piolet dans la neige durcie… et nous étions au sommet. Il était 11 h 30. » – Edmund Hillary 29 mai 1953
Aventure collective
Si elle reste une aventure exceptionnelle, l’ascension d'un 8000 n’est plus une entreprise réservée à une élite alpine de très haut niveau. Les progrès de la logistique, de l'équipement de la montagne, de la prévision météo, du matériel et du niveau physique des pratiquants de la haute montagne, rendent aujourd’hui les plus hauts sommets du monde accessibles à des alpinistes de bon niveau, autonomes techniquement, solidement entraînés et dotés d’une motivation sans faille.
Notre expédition sera une aventure collective, carrefour des motivations et des énergies, rencontre des capacités d’une organisation et d’alpinistes motivés. Deux challenges parallèles seront à relever :
- celui du participant : être au top-niveau physique, technique et mental au moment voulu ;
- celui de l’organisateur : procurer une logistique irréprochable permettant d’accéder aux camps d’altitude dans des conditions optimales. Au-delà, c’est au participant de jouer, en participant de façon autonome aux assauts de l’arête sommitale.
L’objectif majeur de cette expédition est de vivre une aventure qui nécessite un engagement total, aussi bien physique que moral, en agissant avec lucidité et en toute humilité dans un milieu naturel hostile qui ne pardonne aucune imprudence ou témérité sous peine de mort. C’est ce témoignage qu’il faut savoir sagement rapporter.
Une bonne observation de toutes les règles de sécurité est indispensable, ainsi qu’une bonne préparation physique et psychologique, un environnement qui accompagne chaleureusement, une sérénité des plus totales, un peu de tactique et alors, si le temps veut bien être clément et la chance être au rendez-vous, il sera possible de compter les minutes magiques du sommet où l’effort cesse et où le plus rien emplit l’espace et s’instille en soi.
Entre toutes les parties, il est convenu que le renoncement ne constitue en aucun cas un échec, rentrer le conter peut constituer aussi une victoire sur soi-même. Toute préparation, même la plus minutieuse, toute volonté, même la plus tenace, peuvent être mises en échec par l’adversité des milieux naturels dont la force est exponentiellement plus forte que l’intelligence humaine la plus fine. Laissons les dieux nous adouber et nous permettre de fouler le sommet.
LA DEVISE EST : OSER MONTER, SAVOIR DESCENDRE
La très haute altitude
Conseils d’après Hubert Giot, guide de haute montagne. Il a participé à plusieurs expéditions à 8000 mètres et a réalisé l’ascension de l’Everest sans oxygène.
Il n’est pas aisé d’établir des règles, car les alpinistes ne sont pas égaux face à l’altitude, tant sur le plan physiologique que mental. Il semble que chacun ait un palier propre où il coince. Extrêmement éprouvante, cette étape est à chaque fois toujours douloureuse mais non rédhibitoire. Une fois passé ce cap tout va bien… ou moins mal. C’est généralement là que l’on cerne mieux ses capacités d’adaptation. Cela peut se produire dès 6000 mètres, voire avant, durant le trek d’approche.
La haute altitude a aussi ses propres règles, et les transgresser devient foncièrement dangereux. Il existe une différence fondamentale entre grimper à 8000 mètres puis redescendre immédiatement et y demeurer 12 ou 24 heures.
À cette altitude, les ennuis commencent vraiment et chaque minute passée là-haut entraîne un processus inexorable d’autodestruction. On ressent la perte du sommeil, le manque d’appétit, l'apathie, et souvent des phénomènes hallucinatoires se produisent.
Bref... au-dessus de 8000 mètres, on se consume. Pour les novices, tout est possible, il faut simplement se souvenir de quelques règles de base. Les premiers jours au camp de base servent de thermomètre et souvent, au bout du troisième jour, on commence à se sentir bien. La découpe des paliers est alors à décider : on utilise soit les emplacements des camps habituels, soit ceux qui sont définis par le terrain. En règle générale, lorsqu’on peut dormir à 6500 mètres sans maux de tête, on est prêt à partir plus haut. Il est cependant judicieux de faire deux allers-retours vers 7000/7500 mètres, afin de tester son potentiel. Pendant ces navettes indispensables, il est important de s’hydrater correctement. Il est à présent temps de passer une nuit, souvent inconfortable, vers 7500 mètres, puis de tenter le sommet à 8000 mètres. Si le sommet est au-delà, on essaie de dormir à 8000.
Pour le reste, il faut se préparer à utiliser son cerveau (ou ce qu’il en reste) plutôt que ses muscles, car les mètres, passé 8500 mètres, coûtent cher. Et si je parle de cerveau, c’est qu'il doit être suffisamment en éveil pour décider du moment de la descente. S’il ne le fait pas, c’est la mort assurée. Faire un 8000 dans de bonnes conditions, c’est dur, mais avec le froid, le vent, la neige ou une dépression barométrique, cela tourne au cauchemar.
En règle générale quelques précautions à prendre :
- ne pas avoir trop froid ;
- ne pas avoir trop chaud ;
- se couvrir la tête ;
- s’hydrater même par mauvais temps ;
- essayer de faire une collation chaude par jour ;
- durant le trek, ne pas marcher torse nu ;
- en haute altitude, se surveiller mutuellement, ne pas s’assoupir de concert ;
- ne jamais descendre seul ;
- se donner des limites, prendre en compte les signes comme les mirages, les endormissements et la perte totale d’appétit ;
- ne pas hésiter à faire demi-tour quelle que soit la pression environnante ;
- et dans tous les cas, accepter de renoncer, les montagnes seront toujours là.
En synthèse, pour évoluer en haute altitude, il faut une préparation minutieuse, une acclimatation adéquate, une vérification permanente et mutuelle, une vigilance intellectuelle de tous les instants, un renoncement immédiat en cas de faiblesse, de doute ou de danger.
Découvrez en images notre web-conférence consacrée à l'ascension de l'Everest et du Manaslu.
Jour par jour
Jour 0
- Jour 1 & 2: Vols internationaux vers Kathmandu
- Jour 3 : Vol Kathmandu — Bhadrapur — route Ilam — Kanyam
- Jour 4 : Route Kanyam — Suketar (Taplejung) — Trek pour Lali Kharka (2800 m)
- Jour 5 : Trek Lali Kharka — Sinchewa (2050 m)
- Jour 6 : Trek Sinchewa — Mamankhe (1800 m)
- Jour 7 : Trek Mamankhe — Bhotegaon (2000 m)
- Jour 8 : Trek Bhotegaon — Lhamite Bhanjyang (3406 m) — Tortong (2860 m)
- Jour 9 : Trek Tortong — Tseram (3700 m)
- Jour 10 : Tseram — acclimatation
- Jour 11 : Vol héliporté Tseram — camp de base (5475 m)
- Jour 12 & 13 : Jours de repos au camp de base
- Jour 14 - 52 : Ascension du Kangchenjunga — 38 jours
- Jour 53 : Vol héliporté camp de base — Tseram (3700 m)
- Jour 54 : Trek Tseram — Tortong (2800 m)
- Jour 55 : Trek Tortong — Bhotegaon (2000 m)
- Jour 56 : Trek Bhotegaon — Phomphe Danda (1740 m)
- Jour 57 : Trek Phomphe Danda — Sinchewa Bhanjyang (1780 m)
- Jour 58 : Trek Sinchewa Bhanjyang — Lali Kharka — Suketar (2740 m)
- Jour 59 : Route Suketar — Birmatod — Bhadrapur
- Jour 60 : Vol Bhadrapur — Kathmandu
- Jour 61 : Jour de repos à Kathmandu
- Jour 62 : Vols internationaux
- Jour 63 : Arrivée en Europe
PROGRAMME DÉTAILLÉ DE L'EXPÉDITION
JOURS 1 & 2 : EUROPE — KATHMANDU
Jour 1
Envol d’Europe pour Kathmandu. Généralement l’arrivée se fait dans la journée du Jour 2. Accueil par notre équipe locale à l’hôtel et temps libre.
JOUR 3 : KATHMANDU — BHADRAPUR — ILAM — KANYAM
Jour 3
Vol d'une heure pour rejoindre Bhadrapur. Puis 4 heures de route pour Ilam et ses plantations de thé et nous continuons vers Kanyam et ses jardins de thé.
JOUR 4 : KANYAM — SUKETAR (TAPLEJUNG) — LALI KHARKA
Jour 4
Nous reprenons la route pour Suketar en passant par le petit bourg de Taplejung. Une fois les charges réparties entre les porteurs, nous commençons notre marche par une pente douce, sur une ligne de crête, recouverte de rhododendrons. Après avoir franchi une rivière, nous atteignons un petit col à 2520 mètres avant de descendre, au milieu de la forêt, jusqu'à notre campement à Lali Kharka.
JOUR 5 : LALI KHARKA — SINCHEWA
Jour 5
On descend, à travers champ, jusqu'au village Gurung de Thambewa à 1880 mètres, une courte montée sur une crête avant une raide descente qui nous amène sur les bords de la Phawa Khola à 1430 mètres, que l'on franchit sur un pont suspendu. Une longue montée nous attend. Après le village de Khunjuri, nous atteignons un col puis Bhanjyang , sur la crête, à 2750 mètres. Première vue sur le Kangchenjunga et le Kabru.
JOUR 6 : SINCHEWA — MAMANKHE
Jour 6
À partir d'aujourd'hui et pendant deux jours, nous allons plein nord-est, le long de la Kabeli Khola. Le chemin alterne les montées avec les descentes, passe près de cascades, traverse les villages de Phun Phun, Phonpe, contourne par la gauche, sur les crêtes, les chortens et drapeaux de prière avant qu'une dernière montée nous amène à Mamankhe, un prospère village limbu.
JOUR 7 : MAMANKHE — BHOTEGAON
Jour 7
Une journée difficile, toujours à flanc, sur des sentiers escarpés, parfois éboulés. Nombreux cours d'eaux, que l'on traverse à pied, puis c'est l'arrivée à Yamphudin (1690m), au confluent de la Kabeli et de l'Omje Khola. Le village, entouré de champs de maïs et de riz, a été en partie emporté par la mousson il y a quelques années. Intéressant mélange de populations : Rai, Limbus, Gurung et même Sherpas. Nous poursuivons jusqu’au village tibétain de Bhotegaon.
JOUR 8 : BHOTEGAON — LAMITE BHANJYANG (3406 M) — TORTONG
Jour 8
La montée se fait d'abord dans les champs d'orge puis les prairies, avant de dégringoler à travers la forêt. La végétation est dense, orchidées, bambous, rhododendrons…, entrecoupée de minuscules clairières visitées par de rares bûcherons. Sur la crête, avec un peu de chance, on devinera la tête du Jannu (7710 m) avant de traverser la Simbua Khola et retrouver le village et les grottes de Tortong, sur les bords de la Simbua Khola.
JOUR 9 : TORTONG — TSERAM
Jour 9
On suit la rive droite de la Simbua, qui sort des puissants glaciers accrochés aux parois du Jannu, du Kabru, du Talung et bien sûr de la face sud du Kangchenjunga. Toute la journée, les vues sont somptueuses dans cette vallée fréquentée uniquement par les bergers et leurs troupeaux de yacks. Nous sommes en vue de la moraine frontale du glacier de Yalung, dominé par le Kabru (7353 m) et le Talung Peak (7349 m).
JOUR 10 : TSERAM
Jour 10
Journée de repos pour l'acclimatation.
JOUR 11 : VOL HÉLIPORTÉ TSERAM — CAMP DE BASE DU KANGCHENJUNGA
Jour 11
Un hélicoptère vient nous chercher à Tseram et nous transporte directement au camp de base, ce qui évite la longue remontée des moraines au-delà de Tseram.
JOURS 12 & 13 : JOURNÉES D'ACCLIMATATION AU CAMP DE BASE
Jour 12
Journées indispensables pour se reposer des fatigues de la marche d'approche et prendre la mesure du challenge qui nous attend.
JOURS 14 À 52 : ASCENSION DU KANGCHENJUNGA (8586 M)
Jour 14
Niveau de difficulté : AD pour l’ensemble de l’itinéraire, mais dangers objectifs importants, renforcés en cas de mauvaises conditions météo. AD+ pour les sections les plus raides qui se trouvent entre le camp 4 et le sommet.
L’ascension nécessite l’installation de quatre camps d’altitude.
- Camp de base : 5475 m sur le glacier de Yalung
- Camp 1 : 6200 m
- Camp 2 : 6400 m
- Camp 3 : 7100 m
- Camp 4 : 7550 m
L’itinéraire suit le parcours originel des alpinistes britanniques en 1955. Il se décompose en trois parties distinctes.
La longue remontée de deux cascades de glace successives entre 6000 et 7000 mètres d’altitude – (camps 1 à 3).
La remontée du grand plateau jusqu’au pied d’un grand couloir sous l’arête ouest – (camp 4).
La remontée du grand couloir, suivie d’une longue traversée ascendante vers la droite, dans les rochers sous l’arête ouest qui permet d’atteindre le sommet. Cette troisième partie de l’ascension présente les passages les plus délicats, lors de l’escalade des rochers sous le sommet.
L’itinéraire se trouve également exposé aux avalanches, dans les cascades de glace, mais aussi sur le grand plateau au-dessus duquel se dresse l’imposante face ouest.
Du camp de base (5745 m) au camp 1 (6200 m)
Au-dessus du camp de base, l’itinéraire commence par remonter des pentes à 45° bordant un éperon rocheux. On arrive au pied de la première cascade de glace. La pente se redresse et mène au sérac sommital qu’il faut franchir sur les cordes fixes. Le camp se dresse sur le replat à la sortie du sérac.
Du camp 1 au camp 2 (6400 m)
Il faut descendre de +/–200 mètres pour rejoindre le glacier principal en direction de la seconde cascade de glace. Distance approximative à parcourir sur le glacier : 1,5 kilomètre. Mais le parcours dépend beaucoup de l’état des crevasses. Le camp 2 est installé au pied de la deuxième cascade de glace.
Du camp 2 au camp 3 (7100 m)
Longue progression entre les crevasses et les séracs pour rejoindre le « Grand Plateau ». La difficulté de l’itinéraire varie beaucoup d’une année à l’autre en fonction de l’état du glacier. Les séracs forment une sorte d’escalier géant. Les passages les plus raides sont équipés de cordes fixes.
Du camp 3 au camp 4 (7550 m)
Longue progression facile pour remonter l’immense combe qui forme le « Grand Plateau ». La pente au départ inclinée à 15° se redresse progressivement pour atteindre les 45° avant le camp.
Du camp 4 au sommet (8586 m)
Les mille mètres qui séparent le dernier camp du sommet présentent les passages les plus délicats et il n’est pas toujours possible de les équiper intégralement de cordes fixes. L’itinéraire commence par remonter le grand couloir jusque vers 8250 mètres, dans des pentes de neige à 45 à 50°. Le couloir fait un « Y ». Il faut s’engager dans la branche de droite pour une traversée ascendante qui mène au pied des rochers raides (8380 m). Plusieurs passages de III+ permettent de surmonter différents murs. Les premiers ascensionnistes ont retiré leurs crampons pour être plus à l’aise sur le rocher. On rejoint l’arête ouest à proximité d’un gendarme (8450 m). Remonter une courte arête de neige, traverser toujours vers la droite jusqu’à une cheminée (8500 m), passage clef pour les premiers ascensionnistes. Encore quelques mètres de traversée, une ultime pente de neige mène au sommet.
Compte-tenu de la complexité de la face, plusieurs itinéraires sont possibles sur cette dernière partie de l’ascension.
Du fait des difficultés rencontrées sur cette dernière section, là plus encore qu’ailleurs, il faut garder des forces pour la descente. Les passages les plus difficiles doivent être franchis en rappel. En cas de mauvais temps, le parcours devient encore plus délicat.
Horaire indicatif : départ vers 22 heures, sommet vers 9 heures du matin ; l’idéal est de revenir au camp 4 pour 16 heures, mais le plus souvent le retour aux tentes s’effectue vers 18 heures.
JOUR 53 : VOL HÉLIPORTÉ CAMP DE BASE — TSERAM
Jour 53
Nouveau transport en hélicoptère pour rejoindre le parcours de trekking vers les basses vallées, ce qui nous évite la fastidieuse descente dans les moraines.
JOUR 54 : TREK TSERAM — TORTONG
Jour 54
Nous entamons la descente le long de la Sambuwa Khola.
JOUR 55 : TORTONG — LAMITE BHANJYANG (3 406) — BHOTEGAON
Jour 55
Nous poursuivons le chemin sur l’autre rive de la rivière en « plat népalais » et en forêt primaire. Puis c’est la grimpette jusqu’au Lamite Bhanjyang sur un sentier sableux et pentu en bordure d’un vallon aride qui a connu il y a une trentaine d’années un éboulement que l’on imagine grandiose. Après avoir franchi une butte, nous redescendons sur le col géologique. Une fois le col franchi, dans le sens de la longueur, nous remontons en forêt de rhododendrons. Le Jannu, seul à dépasser de la cime des arbres, nous régale de sa présence. Ensuite longue descente, d’abord sur une crête assez dégagée, puis sur un sentier confidentiel immergé dans la forêt primaire qui descend dans la vallée de l’Omje Khola.
JOUR 56 : BHOTEGAON — PHOMPHE DANDA
Jour 56
Nous rejoignons directement Mamankhe par un sentier balcon qui traverse quelques hameaux aux maisons simples, la plupart du temps construites en bambou et agrémentées de fleurs tropicales. C’est que l’on commence à descendre et que la chaleur, même à l’approche de la saison hivernale, est encore bien harassante. Après le lunch, nous traverserons le plateau agraire de Pauwa, avant de finir la journée par une montée en zigzags dans la forêt afin de se poser au camp de Phomphe Danda.
JOUR 57 : PHOMPHE DANDA — SINCHEWA BHANJYANG
Jour 57
Belle journée de marche en « plat népalais » à travers forêts, hameaux et terrasses plantées de millet. Aucune difficulté technique. Au belvédère de Phun Pung, nous quittons la vallée de la Kabeli Khola pour nous diriger plein ouest afin de rejoindre Sinchewa Bhanjyang, un gros village gurung avec le massif du Kangchenjunga à l’horizon.
JOUR 58 : SINCHEWA BHANJYANG — LALI KHARKA — SUKETAR
Jour 58
C’est notre dernière journée de trek, et toujours à travers la campagne. Une piste dessert tous les villages mais nous emprunterons les sentiers inter-villages pour rejoindre Lali Kharka, avant de nous mesurer à la dernière grosse grimpette en forêt pour franchir le col de Deorali à 2600 mètres. Puis ce sera la descente tranquille jusqu’à Suketar où nous dormirons en lodge.
JOUR 59 : SUKETAR — BIRTAMOD
Jour 59
À l’aube, nous ne tardons pas à partir, car la route est longue jusqu’aux plaines du Teraï.
JOUR 60 : BIRTAMOD — BHADRAPUR — VOL VERS KATHMANDU
Jour 60
Transfert pour rallier l’aéroport de Bhadrapur et retrouver, après 1 heure de vol (comme à l’aller, un véritable « mountain flight »), la capitale Kathmandu, aux alentours de midi. Après-midi et soirée libres.
JOUR 61 : KATHMANDU
Jour 61
Journée libre (peut servir de journée tampon si retard dans le jour par jour du trek).
JOUR 62 : RETOUR VERS L’EUROPE
Jour 62
Transfert à l’aéroport de Kathmandu en fonction de l’horaire du vol international.
JOUR 63 : ARRIVÉE EN EUROPE
Jour 63
FIN DE PROGRAMME
Pour des raisons imprévisibles à ce stade d’aléas climatiques, de forme ou de méforme des participants ou d’autres (tracasseries douanières, état des routes, trafic, glissement de terrain, cas de force majeure...), votre chef d’expédition peut être amené à adapter le programme, si nécessaire, pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité. Les temps d'activité sont donnés à titre indicatif et peuvent varier d’un participant à un autre.
L'itinéraire sur l'ensemble de nos programmes d'expéditions ou le programme d’ascension, sur nos expéditions en haute montagne, ne sont donnés ici qu'à titre indicatif. Ils sont suffisamment souples pour s’adapter aux conditions météorologiques avec quelques jours de battement. En tout état de cause, il convient de se conformer aux recommandations de votre accompagnant, qui peut vous proposer d’annuler votre expédition en raison d'impératifs climatiques, de sécurité ou de votre condition physique.
De la même façon, l’expédition peut être arrêtée à tout moment si votre chef d'expédition l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants.
Il ne faut pas perdre de vue que ce projet demeure une réelle expédition en autonomie et que tous les aléas sont possibles. Expeditions Unlimited, votre chef d'expédition, votre guide ou nos équipes locales ne peuvent en aucun cas être tenus responsables.
Tous les frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement supplémentaires, suppléments aériens) seront pris en charge par les participants et en aucun cas par les organisateurs. Les journées « tampons » sont entendues sur l’expédition stricto sensu (camp de base/camp de base en montagne, point de départ/point de sortie sur une traversée, etc.).
Tout retour anticipé de l'expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais d’hébergement, de repas, de modification de billets d'avion ou encore d'autres activités, non prévus dans ce programme sont intégralement à la charge des participants.
Fiche Technique
Accompagnement
VOTRE GUIDE PRIVATIF
Clé de voûte de votre réussite sur l'ensemble de nos expéditions, nous sommes systématiquement sur un ratio d'un sherpa d'altitude par participant. Il vous accompagne pour les moments-clés de l'ascension et lors du summit push. Il est particulièrement expérimenté pour la haute altitude. Il a participé à plusieurs expéditions à plus de 8000 mètres, conduisant avec succès des participants au sommet. Nous le sélectionnons pour vous. Il est généralement anglophone. Il peut ne pas être en permanence à vos côtés dans les rotations entre les camps, son rôle étant également de réaliser les portages pour mettre en place les camps.
Il est prévu une prime de sommet pour votre sherpa d'altitude, à payer sur place en cash après l'ascension. Cette prime est due à partir du moment où vous avez quitté le dernier camp vers le sommet lors de votre tentative de summit push.
Notre équipe de « sherpas d'altitude » peut être formée de plusieurs ethnies népalaises, Sherpa bien sûr, mais également Tamang, Gurung, Rai, Bothe, etc.
CHEF D'EXPÉDITION
Son rôle est important pour mener la stratégie nécessaire à la réussite : rotation dans les camps d'altitude, acclimatation de chaque participant, étude des bulletins météo pour décider du moment optimum pour lancer le summit push.
Le chef d'expédition représente Expeditions Unlimited auprès du groupe, de nos partenaires et des autorités locales. Principalement basé au camp de base, il peut vous accompagner dans les camps d’altitude pour superviser le bon déroulement logistique de l’expédition. Il prend les décisions nécessaires qui peuvent s'imposer. Son autorité est prépondérante et incontournable. Vous devrez respecter ses décisions ainsi que celles prises collectivement.
De un à cinq participants, vous disposez d'un chef d'expédition local népalais anglophone ayant coordonné de nombreuses expéditions sur des sommets de plus de 8000 mètres. Il peut être partagé avec d'autres expéditions.
À partir de six participants, vous disposez d'un chef d'expédition français expérimenté, dédié exclusivement à votre expédition.
ÉQUIPE LOCALE
Pour un projet d'ascension d'un grand sommet himalayen, notre équipe est particulièrement étoffée pour répondre le mieux possible aux deux problématiques d’une expédition : l’encadrement technique et le portage du matériel (nourriture, matériel collectif et personnel). C’est donc un sujet important, car il conditionne directement la réussite des uns et des autres. Issu de plus de 10 années de réflexion et de travail en commun, notre fonctionnement est optimisé et les tâches confiées à chacun déterminent des statuts bien particuliers.
Un Base camp manager et une équipe de cuisine seront présents au camp de base. Un cuisinier est présent au camp 2.
Une équipe de porteurs nous aide à installer le camp de base avec tout le matériel et la cuisine. Au-delà, l’équipe de sherpas d'altitude prend le relais. Ils nous aident tout particulièrement dans l'installation des camps d'altitude et au portage à partir du camp de base.
Chaque participant devra se prendre en charge pour le portage de ses affaires personnelles et de la nourriture d’altitude. Le matériel collectif est transporté par l'équipe népalaise. Notre sac à dos sera calibré de 10 à 12 kg.
Et tout au long du programme, nous nous appuierons sur d’autres compétences locales selon nos besoins. Enfin, nous aurons accès à un routeur météo expérimenté et à un médecin spécialiste de la haute altitude de l'Ifremmont (cf. ci-dessus).
Pour des raisons imprévisibles à ce stade, notamment de météo mais aussi de forme ou de méforme des participants, votre guide peut être amené à adapter voire à interrompre votre programme, à tout moment s'il l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants, et pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité.
Niveau de difficulté technique
Niveau d'alpinisme : Assez Difficile (AD+)
Dans ce programme, l'usage de matériel d'alpinisme (crampons, harnais, piolet, cordes, etc.) est nécessaire et l’itinéraire abordé peut comporter des petites difficultés, qu’il s’agisse de passages un peu plus inclinés dans une course glaciaire, de la hauteur de la paroi, de l'engagement de la course et de la continuité des efforts. Bien sûr, il y a l'altitude qui rend tout plus difficile. Les passages raides ou plus ardus sont tous munis de cordes fixes et il faut donc être à l'aise avec une poignée autobloquante dans toutes les situations. Cette ascension s’adresse à des participants qui ont une expérience préalable de l’alpinisme et qui ont déjà réalisé des courses de ce niveau.
Cette cotation technique s’applique bien sûr à des conditions météorologiques normales : la difficulté peut augmenter en cas de mauvaises conditions, de neige fraîche pour une course rocheuse, d’insuffisance ou de manque de qualité de la glace pour une course glaciaire, etc. De même, la donne change radicalement, pour un même niveau technique, avec l’altitude, le poids du sac, le peu d’équipement de la voie sur place, la fatigue liée à l’approche si elle est longue, l’environnement particulièrement hostile, etc.
Les stages d'alpinisme de notre École de l’Aventure de trois à cinq jours s’adressent à vous et sont parfaits pour s'assurer de votre niveau.
Rendez-vous sur place
Nous nous retrouvons à Kathmandu où nous sommes accueillis à l'aéroport par nos équipes locales.
Compte tenu de l’origine diverse des participants à ce voyage, le vol international à l’aller comme au retour n’est pas inclus dans ce forfait. Le plus souvent, nous réservons pour votre compte afin de nous assurer que l'ensemble du groupe arrive au même moment à destination. Nous ne prenons aucun frais sur ces réservations aériennes. N'hésitez pas à nous consulter. Si vous prenez vos billets vous-même, nous vous indiquerons le plan de vol idéal pour permettre à tous les participants d’arriver dans une plage horaire réduite. Il faut a minima des billets modifiables.
Hébergement
KATHMANDU ET TREKKING
En chambre individuelle en hôtel de catégorie 3/4* à Kathmandu.
Pendant le trek, nous serons soit en tente individuelle, soit en lodge. Les lodges au Népal sont de confort très aléatoire. Les lodges peuvent ressembler à un refuge ou parfois un gîte de chez nous. Il s’agit pour la plupart du temps d’une maison familiale avec des chambres doubles, triples ou dortoirs. Les toilettes et douches sont toujours séparées. Il est important de vérifier que l’eau n’est pas chauffée avec du bois, car cela contribue à la déforestation. La plupart du temps, l’eau est chauffée avec l’énergie solaire.
CAMP DE BASE
Au camp de base, nous sommes en tente individuelle.
Base de vie pour plusieurs semaines, il se doit d'être le plus confortable possible, afin de permettre une bonne récupération au retour des camps d'altitude. Il doit nous permettre de faire face à une période de mauvais temps dans les meilleures conditions possibles. Chaque participant dispose de sa propre tente individuelle avec un matelas confortable. Une tente mess chauffée est le lieu de vie principal. Tables et chaises y sont installées à demeure. Nous disposons également d'une tente douche et d'une tente WC (déchets solides dans des fûts évacués)
CAMPS D'ALTITUDE
Durant l’ascension, aux camps d'altitude, nous disposons d'une tente d’altitude pour 2 personnes, voire 3 personnes sur les derniers camps.
Hygiène & pressing
Toilettes : Le camp de base est pourvu de toilettes (bidons évacués et vidés dans un lieu approprié loin du glacier) et de papier WC. Prenez soin de vous laver les mains avec un gel hydro-alcoolique (à prendre dans votre pharmacie personnelle) après chaque passage aux toilettes. Pour les camps supérieurs, nous vous recommandons d’emporter une bouteille qui vous servira à uriner la nuit pour éviter d’avoir à sortir.
Hygiène quotidienne : une bassine avec de l’eau et du savon est disponible à l’entrée de la tente mess. Eau destinée à se laver le visage et les mains, ne pas la boire.
Douche : eau chaude disponible (demande à faire à la cuisine). Ne prendre des douches que par temps ensoleillé pour éviter de prendre froid !
Lessive : eau (froide) et bassine à demander à la cuisine, apporter des produits biodégradables uniquement.
Repas
KATHMANDU ET TREKKING
À votre arrivée à Kathmandu, un dîner de bienvenue vous est offert le premier soir. De même, au retour de l'expédition, un repas d'adieu est pris en charge. Dans les villes, de nombreux petits (ou grands) restaurants nous permettent de découvrir la cuisine typique locale. À l'exception de Kathmandu, les petits-déjeuners et les repas du soir sont élaborés par l'équipe de cuisine ou les cuisiniers du lodge et ils sont pris dans la salle de restauration du lodge ou sous la tente mess. Selon le profil des étapes (longueur de la journée de marche et/ou présence d'eau), les collations de midi seront servies chaudes ou froides sous forme de pique-niques.
CAMP DE BASE
L'ensemble des repas est élaboré par l’équipe de cuisine à base d'ingrédients locaux dont du riz, des pâtes, des lentilles, des pommes de terre, des légumes, des œufs, un peu de viande, etc. Ils vous sont servis dans une tente privative. Les boissons chaudes non alcoolisées de type thé ou café vous sont offertes à volonté. Nous vous recommandons de rester constamment hydratés.
CAMPS D'ALTITUDE
En altitude, il faut bien souvent se forcer à manger. Le recours aux vivres lyophilisés est presque incontournable. Mais tel mets, appétissant dans la vallée, devient vite sujet d’écœurement dans les camps d’altitude. Lors du stage de préparation, nous apportons un échantillon de plats lyophilisés que vous pouvez goûter pour indiquer vos préférences que nous nous efforçons de respecter (en fonction des stocks disponibles lors des achats finaux). Vous pouvez apporter, quelques-uns de vos plats lyophilisés préférés, si vous en avez, ou encore des petits en-cas qui vous font plaisir (charcuterie, fromage, etc.), des barres énergétiques car celle proposées sur place sont suffisantes mais basiques, etc. Attention au poids, on parle d'un kilo en tout !
Chaque tente dispose d'un réchaud pour faire fondre la neige (type Reactor de MSR) et faire de l'eau pour vos plats lyophilisés et vos boissons chaudes. Les cartouches de gaz nécessaires sont fournies.
HYDRATATION
Prévoyez des pastilles (type Hydroclonazone, Micropur ou autres) pour désinfecter l'eau que vous mettez dans votre gourde, selon la source et sur les conseils de votre guide. Il est parfois possible d’acheter de l’eau purifiée et de remplir sa gourde sans avoir à acheter de l’eau en bouteille, peu écologique.
Par ailleurs, l’eau de fonte de glacier ne contient aucun sels minéraux, ce qui est compensé en partie par les soupes et autre repas que vous prendrez. Mais si vous ne prenez que du thé ou du café à base d’eau de fonte, ou juste de l’eau dans vos gourdes, sur une expédition longue, vous vous hydratez moins bien, risquez des problèmes gastriques et à terme, des carences qui finissent par fatiguer l’organisme. Pour répondre à cet enjeu, il est judicieux à un certain moment d'apporter dans vos bagages des pastilles de sels minéraux afin de supplémenter votre eau de gourde. Deux ou trois tubes de dix pastilles suffisent bien.
Transferts / Transport
Tous les transferts sont assurés en véhicules privatifs.
Pour différentes raisons, nous privilégions l'accès en trekking pour atteindre Tseram, avant de réaliser un court transfert en hélicoptère pour rejoindre le camp de base : la progression conçue pour l'acclimatation permet de bien se préparer physiquement et psychologiquement à l'ascension. C'est aussi le moment privilégié pour faire connaissance avec l'équipe et pour commencer à construire un esprit de groupe et de cohésion.
Le retour est également prévu en hélicoptère jusqu'à Tseram, puis en trek. Ceci dit, la possibilité de prendre l'hélicoptère au retour est envisageable moyennant un supplément.
Taille du groupe
Le groupe est composé de 1 à 10 participants au maximum. Le nombre de participants est volontairement limité pour permettre une meilleure immersion, pour ne pas embarrasser nos hôtes, pour développer des espaces de liberté et permettre une grande souplesse de fonctionnement. Toutefois, le nombre maximum peut être dépassé dans le cas où la dernière personne qui s’inscrit souhaite voyager avec une autre ou plusieurs autres personnes. Les prestations ne seront pas modifiées et les conditions du voyage seront identiques de ce fait.
Équipement
MATÉRIEL COLLECTIF
Tout le matériel de logistique est fourni, notamment les tentes individuelles au camp de base avec matelas, tente mess, tente douche et tente toilettes, ainsi que tout le matériel de cuisine collectif et individuel. En altitude, tentes, réchauds avec cartouches de gaz, cordes et ancrages.
ÉQUIPEMENT INDIVIDUEL
L'équipement personnel n'est pas fourni. Une liste complète vous est proposée plus loin dans ce document. Elle sera affinée avec nous pendant les journées de préparation et jusqu'au moment du départ selon vos questions.
Duvets de haute altitude, combinaisons intégrales et/ou vestes en duvet de bonne qualité sont des articles onéreux dont vous n'aurez peut-être pas une utilisation fréquente. Nous pouvons vous louer ce matériel spécifique pour la durée de l'expédition. Vous devez alors rendre le matériel nettoyé et dans l'état dans lequel il vous a été remis (caution obligatoire). Le prix de la location vous sera communiqué sur demande. Le coût du transport demeure à votre charge, sauf si vous passez le chercher à l'agence à Lyon.
OXYGÈNE OU SANS OXYGÈNE
Par sécurité, les sherpas d'altitude progressent toujours avec de l'oxygène, même s'ils utilisent un débit réduit.
L'immense majorité des participants à l'ensemble des expéditions au Kangchenjunga prend de l'oxygène à partir du camp 4 (7550 m). Aussi, nous incluons dans votre forfait la prise d'oxygène à partir du camp 4, soit trois bouteilles, un régulateur et un masque à oxygène pour vous. Les bouteilles et le matériel nécessaire à leur utilisation sont acheminés jusqu’au camp 4 par les porteurs d'altitude.
Si vous souhaitez utiliser de l'oxygène complémentaire avant le camp 4, il faudra que vous en fassiez la demande à votre chef d'expédition et/ou à votre sherpa le plus tôt possible pendant votre expédition et les bouteilles complémentaires vous seront facturées en supplément. Ces bouteilles d'oxygène non prévues dans le forfait doivent être réglées sur place.
Ceci dit, nous sommes un des rares organisateurs à permettre à nos participants de tenter le sommet sans prise d'oxygène complémentaire. Notre expérience nous démontre que c'est tout à fait possible, l'organisation et notamment le ratio « 1 sherpa d'altitude pour 1participant » permet d'assurer des rythmes d'ascension légèrement différenciés et personnalisés. Aussi, nous pouvons avoir au sein du même groupe des participants faisant appel à l'oxygène et d'autres non.
Si vous choisissez de tenter l'ascension sans avoir recours à l'oxygène au-delà du camp 4, alors il est nécessaire de nous en parler le plus tôt possible pour affiner éventuellement votre acclimatation. Votre choix reste dépendant de l'accord de votre chef d'expédition et/ou de votre sherpa qui évaluera votre forme pendant les premières rotations.
Il est précisé que si vous faites le choix de ne pas utiliser d'oxygène complémentaire pour votre ascension, aucun remboursement ne sera accordé. Pour des raisons de sécurité, une bouteille d'oxygène par participant est bien prévue au camp 4, quel que soit votre choix, que vous l'utilisiez ou pas.
Ensuite, deux possibilités s'offrent à vous, au départ du camp 4 (7550 m) lors du summit push :
- Vous n'emportez pas de bouteille d'oxygène : l'option « puriste » par excellence. Elle vous permet d'avancer sans surcharge de poids supplémentaire (4/5 kg). Mais en cas de fatigue physique trop intense ou de rythme trop lent, vous n'avez pas d'autres options que de faire demi-tour, que votre sherpa vous l'impose ou pas, et revenir au camp 4, voire au camp 3. La tentative de sommet est terminée, il n'y en aura pas d'autres.
- Vous emportez votre bouteille d'oxygène en cas de besoin pour finaliser l'ascension : elle implique un poids supplémentaire dans votre sac à dos (4/5 kg), et il vous appartient de l'utiliser ou pas, à n'importe quel moment du summit push.
SÉCURITÉ ET COMMUNICATION
Nous disposons a minima d'un téléphone satellitaire Iridium qui n'est utilisé qu'à des fins logistiques, météo et de sécurité. Sous certaines conditions, les participants pourront en faire usage. Pour ces utilisations privées, nous consulter.
Les camps seront reliés en permanence par radio. Chef d'expédition, participants et sherpas d'altitude en disposeront également.
L’expédition disposera d’un caisson hyperbare au camp de base, et d'une pharmacie complète, plus légère dans les camps supérieurs.
Vous disposez pour le groupe d'une balise Garmin Inreach vous permettant à la fois de communiquer en toute liberté et sans limitation avec vos proches, où que vous vous trouviez sur la montagne, ainsi que d'envoyer des informations de tracking et de sécurité. Parallèlement, nous assurons un suivi en live de l'expédition auprès du grand public, agrémenté d'un journal de bord et de photographies, vous permettant de partager votre aventure avec votre communauté. C'est sur cette balise que vous recevrez les prévisions météo et que nous communiquerons ensemble régulièrement.
Par ailleurs, à la date de la rédaction de cette fiche technique, tous les participants sont libres d'apporter gratuitement tous les systèmes dont ils disposent. Il faudra juste que nous puissions les déclarer à nos interlocuteurs, donc il est nécessaire de nous prévenir au préalable.
Attention : afin de préserver la sérénité de cette expédition ainsi que la vie privée des participants, nous vous demandons de ne pas communiquer auprès du grand public pendant l'expédition. Vous êtes en revanche libre d'envoyer à votre sphère privée des informations sur vous-même. En vous inscrivant à ce programme, vous acceptez cette clause essentielle de protection de la vie privée des autres participants dans un projet de cette envergure où coïncident des enjeux importants d'image, de risque physique et de considérations financières (sponsors, etc.).
Nos engagements pour un développement durable
Nos engagements font de Secret Planet un acteur par nature responsable, mais nous devons, comme chacun, faire plus et mieux. Vous trouverez plus loin, dans ce document, une présentation synthétique de notre charte du développement durable et de nos actions, au travers de six thématiques sur lesquelles nous agissons le plus concrètement possible, le plus souvent avec vous : l’équité sociale et le respect culturel, la préservation de l’eau et la gestion des déchets, la protection de la biodiversité, votre sensibilisation à ces sujets et celle d’un plus large public et enfin, l’optimisation et la valorisation des émissions de CO2. Pour en savoir plus sur notre charte et nos engagements en matière de développement durable.
Concernant les émissions de CO2, dont la majeure partie est due à l’aérien, nous avons calculé et communiqué dès 2018, sur l’empreinte carbone de chacun de nos programmes, exprimée en tonnes de CO2.
Ces calculs nous ont fait prendre conscience de l'importance des émissions carbone totales générées par notre activité. Aussi, nous nous sommes engagés en 2022 dans une réduction carbone que nous pensons inédite dans l'industrie du tourisme, visant à faire baisser de 5 % par an les émissions totales de notre activité en prenant 2019 comme année de référence (3 430 tonnes de CO2). Cet engagement s'inscrit dans la trajectoire des accords climat de Paris de 2015, la référence actuelle. Ainsi, en 2030, nous ne pourrons dépasser 2 160 tonnes de C02 et d’ici là, chaque année, dès que l’empreinte carbone budget sera atteinte, nous cesserons de prendre toute réservation sur l'année en cours. Ainsi, notre budget « carbone » maximum pour 2022 est de 3 260 tonnes et pour 2023, ce budget sera réduit à 3 100 tonnes. Et ainsi de suite jusqu'en 2030. Pour en savoir plus sur l'ensemble de nos calculs et de nos engagements en matière de réduction de nos émissions carbone.
Par ailleurs, depuis 2019, nous vous encourageons lors de votre inscription à votre voyage à contribuer par un don auprès d’une association indépendante, parmi celles que nous avons sélectionnées. Nous avons adossé le montant de ce don à l'empreinte carbone du programme. Ainsi, le voyage que vous envisagez dans cette fiche technique génère 3,82 tonnes de CO2, ce qui correspond à un don à 100 % de 115 € pour une valeur estimée aujourd’hui de 30 € la tonne de CO2. Ce don demeure bien sûr facultatif et vous pouvez décider de donner entre 0 et 100 % de ce montant, sachant que si vous êtes imposable en France, vous pourrez bénéficier de près de 76 € de réduction d’impôts (66 %) l’année prochaine car ces associations sont reconnues d’utilité publique. En 2023, nous avons ainsi pu collecter près de 5 000 € pour ces associations grâce à vous.
N’hésitez pas à nous interroger sur nos engagements durables et à partager avec nous vos expériences, de vive voix ou en nous contactant par mail à contact@secret-planet.com.
Chef d'expédition
Nous nous appuyons sur les chefs d'expédition les plus expérimentés à la haute altitude. Ils font partie de notre communauté proche et se co-optent les uns les autres. Ils se connaissent bien et se respectent mutuellement.
Pour cette expédition, le chef d'expédition n'a pas encore été désigné formellement et devrait l'être prochainement.
Au-delà de leur liste de courses exceptionnelle, nos chefs d'expédition détiennent le savoir-faire pour optimiser les chances de réussite de l’expédition, tant dans la gestion du groupe que dans son rythme de montée en puissance et dans sa progression en altitude, éléments-clés dans ce type d’expédition.
Dates et Prix
Veuillez trouver ci-dessous toutes les dates et les prix correspondant à cette expédition. Les prix sont indiqués « à partir de » et peuvent être ajustés selon le nombre de participants notamment (Cf. détails dans la fiche technique). Merci de noter que les dates et prix pour les années au-delà de 2024, quand ils sont donnés, le sont à titre indicatif et sont susceptibles de modifications et de réajustements pour prendre en compte la réalité économique du moment.
Aucune date ne me convient !
J'initie une nouvelle dateLe prix comprend
- Dîner de bienvenue et de clôture à Kathmandu
- Nuits d’hôtel 3/4 étoiles (***) à Kathmandu avec petit-déjeuner, chambre single, pour trois nuits
- Transferts aéroport/hôtel à Kathmandu
- Vols domestiques aller retour Kathmandu/Bhadrapur
- Les transferts en bus privés entre Kathmandu et le départ/retour du trekking
- Vols en hélicoptère aller retour entre Tseram et le camp de base
- Repas en pension complète pendant le trek d'acclimatation
- Approvisionnement en nourriture du camp de base
- Portage des effets personnels pendant le trek d'acclimatation
- L'hébergement sous tente pendant le trek
- Matériel nécessaire à la vie au camp de base : tente cuisine équipée, tente mess chauffée pour les repas, tables et chaises, tente toilette, tente douche
- Un cuisinier et son aide au camp de base
- Au camp de base, mise à disposition d’une tente par personne, avec matelas, oreiller et lampe solaire
- Tentes d’altitude, nourriture d’altitude, réchauds et combustible
- Assurances pour les guides d’altitude (évacuation, hospitalisation, frais médicaux, assurance-vie), pour le cuisinier et ses aides
- Guide de haute montagne français expérimenté à partir de 6 participants. En dessous de 6 participants le chef d'expédition est népalais, et sa mission peut être remplie par un des guides d'altitude népalais (cf.ci-dessous), le plus expérimenté.
- Guide de haute montagne local (sirdar) très expérimenté pour la gestion des équipes locales
- Responsable logistique et manager local au camp de base, guide et instructeur très expérimenté
- 1 guide d'altitude népalais pour 1 participant, il transporte la nourriture et le matériel pour les camps d'altitude et vous assiste pour l'ascension finale
- 3 bouteilles d’oxygène avec masque et régulateur par participant
- 1 bouteille d’oxygène avec masque et régulateur par guide d’altitude
- Équipement collectif nécessaire à l’ascension (cordes fixes, amarrages)
- Les indemnités d’équipement, les honoraires, tente et nourriture pour le cook et ses aide
- 1 téléphone satellite au camp de base avancé (seulement pour les secours)
- Un walkie-talkie par cordée (1 participant et son guide d’altitude)
- Panneaux solaires au camp de base pour charger le petit appareillage électronique (tel mobile, appareils photo courants). Insuffisants pour charger des ordinateurs
- Taxes et permis d’ascension, droits de passage pour les cordes fixes et toutes les taxes gouvernementales pour l’environnement et dépôt de garantie pour les poubelles
- Un routeur météo expérimenté
- Suivi médical par l’Ifremmont pendant l’expédition (cf. ci-dessus)
- Stages de préparation (pratique, médical)
- Suivi live de l'expédition pour votre communauté (fourniture balise InReach, IridiumGo et abonnements, configuration service LivExplorer)
Le prix ne comprend pas
- Le vol international aller/retour vers Kathmandu
- Les frais consulaires (visa)
- Les taxes douanières éventuelles à l’arrivée au Népal
- Les taxes éventuelles pour l’importation de téléphones satellite, matériel professionnel de communication et tournage de film à caractère commercial
- Les nuits d’hôtel supplémentaires éventuelles à Kathmandu (au-delà de 3 nuits)
- Les repas à Kathmandu autres que les petits-déjeuners, le repas de bienvenue et le repas d'adieu
- Frais liés à un retour anticipé de l’expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais de transferts, d’hébergement, de repas de modification de billets d’avion ou encore d’autres activités, non prévus dans ce programme
- Frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement et repas supplémentaires, suppléments aériens)
- Prime de sommet pour votre sherpa d'altitude de 1 000 US$ à payer sur place après l'ascension
- Les pourboires pour l'équipe locale, compter 400 US$/participant
- Les communications éventuelles personnelles par téléphone satellite (à payer sur place)
- L’équipement personnel y compris le matériel individuel de haute montagne
- La location des équipements personnels de haute altitude, selon disponibilité
- Toute
bouteille d'oxygène complémentaire (compter environ 500 US$ à régler sur
place, en fonction des stocks disponibles)
- Protocole de pré-acclimatation développé avec l'Ifremmont et préparation physique et/ou mentale avec un coach spécialiste de Sport Altitude tel que décrit ci-dessus
- Les boissons et toutes dépenses d’ordre personnel (visites personnelles, taxis, souvenirs, pressing…)
- Les assurances de voyage et expéditions (assistance, évacuation et rapatriement)
Votre expédition personnalisée
Nous mettons à votre service notre expertise, notre connaissance du terrain, notre créativité, notre expérience, la qualité de nos guides et la fiabilité de nos partenaires pour construire votre expédition sur mesure. De même, nous ajustons une expédition à vos souhaits dès que vous formez un groupe « fermé », quel que soit le nombre de participants.
Ainsi, sauf votre autorisation, aucun participant extérieur ne se joint à vous et nous pouvons personnaliser votre expédition en l’adaptant à votre rythme, avec les extensions de programmes que vous désirez, un niveau de confort supérieur, certaines activités, d’autres rencontres, etc.
Toute expédition de ce type fait l’objet d’un devis spécifique. Pour nous interroger dès maintenant, nous vous engageons à remplir le petit questionnaire ci-dessous. Un de nos experts reviendra vers vous pour affiner votre demande et vous faire une proposition.