Un 8000 parmi les plus accessibles
Points forts
- Ratio 1 sherpa pour 1 participant
- Ascension avec ou sans apport d'oxygène
- Chef d'expédition expérimenté
- Accès au camp de base en trekking pour l'acclimatation et l'esprit d'équipe
- Soin apporté à la nourriture d'altitude
- Routage météo et hotline médicale H24
- Stage de préparation, suivi live de l'expédition
- Départ garanti dès le premier participant
Nous partons pour l’ascension du Dhaulagiri, septième plus haut sommet de la planète. Très bel itinéraire, le long de l’arête nord, assez direct, mais technique en raison de la raideur des pentes. La remontée du glacier de Chhonbardan, au-dessus du camp de base, est la partie la plus exposée de l’ascension. Il faut éviter de s'y trouver à la mi-journée, heure propice aux avalanches. L’arête nord proprement dite présente peu de dangers objectifs. Trois camps sont établis le long de l’arête. Le mauvais temps éventuel qui peut immobiliser les alpinistes plusieurs jours durant dans les camps d'altitude représente aussi l'un des dangers sérieux qui font de cet itinéraire un parcours engagé.
Descriptif
Au Népal, le Dhaulagiri (8177 m) « la montagne blanche » a été le dernier 8000 gravi au cours de la faste décennie qui s'est écoulée entre 1950 et 1960. Après lui, il restera encore le petit dernier, le Shishapangma, interdit d'accès aux Occidentaux. Il cédera en 1964 à une très forte équipe chinoise.
Le Dhaulagiri a longtemps résisté (six tentatives infructueuses) en raison de l'avis émis par les premiers ascensionnistes qui s'en approchèrent. L'arête nord-est (celle que nous allons suivre) a, dès les premières reconnaissances, été jugée infranchissable. En 1950, le grand Lionel Terray, l’auteur des Conquérants de l’inutile, émet un jugement péremptoire : « L’arête nord, personne n’y passera jamais, elle est en glace vive et la pente est telle, qu’il faudrait y tailler des prises pour les mains ! ». Les techniques de progression glaciaire de l'époque et la nécessité de pouvoir monter les sherpas lourdement chargés rendaient effectivement l'ascension quasi impossible. Pour atteindre le pied de cette arête, il fallait déjà remonter la dangereuse cascade de séracs du glacier de Chhonbardan, haute de 700 mètres. Toutes les tentatives se sont alors concentrées sur la face nord, moins raide, mais barrée par un éperon rocheux vers 7200 mètres (la « poire ») qui met un terme à toutes les tentatives. Les autres versants sont encore plus difficiles d'accès.
La solution sera trouvée par le Suisse Max Eiselin : un petit avion monomoteur, le Pilatus Porter, qui a déjà fait ses preuves sur les glaciers, va permettre de passer au-dessus de la cascade glaciaire pour rejoindre le pied de l'arête nord-est. Ce petit avion va livrer la clef du succès.
Aujourd'hui, les équipements plus légers, l'évolution du matériel technique et la progression en pente raide ont énormément évolué, rendant l'ascension plus abordable. L'ascension de l’arête nord-est, qui se découpe nettement dans le ciel du Népal, est devenu un objectif, certes toujours très ambitieux, mais néanmoins réalisable. Le plus délicat s’avère toujours la remontée du glacier de Chhonbardan, qui donne accès au vaste plateau glaciaire, réel point de départ de l’ascension. Cette partie de l’itinéraire est exposée aux dangers objectifs (avalanches et chutes de pierres).
Trois camps seront installés le long de l’arête pour accéder au glacier suspendu qui domine la face est. Cette ascension engagée et soutenue s’adresse à des alpinistes et himalayistes expérimentés.
Découvrez notre itinéraire animé de l'ascension du Dhaulagiri.
PAROLES D’ALPINISTES
Ces paroles d'alpinistes recueillies pour l'ascension de l'Everest s'appliquent parfaitement à notre ascension du Dhaulagiri.
« Qu’est-ce donc qui rend ce sommet si fascinant aux yeux de tous ceux qui pratiquent l’alpinisme ?… Il est la plus haute montagne du monde… Les nombreuses expéditions, les hommes qui l’ont vaincu n’ont pas réussi à le rendre plus petit. L’altitude demeure. » – Reinhold Messner
« Nous n’eûmes pas à attendre la vision suprême. Au-dessus des brouillards, l’Everest était encore devant nous… : immobile comme l’étoile de Keats dans sa splendeur solitaire, et si haut dans la nuit ! Veilleur éternel de l’ombre, le Mont semblait enivrer le monde de son rayonnement. » – Georges Leigh Mallory
« Soudain, il m’apparut que l’arête, devant nous, au lieu de continuer à s’élever, tombait brusquement ; beaucoup plus bas je pouvais voir le col Nord et le glacier de Rongbuck ; au premier plan, une étroite arête de neige montait vers un sommet neigeux ; encore quelques coups de piolet dans la neige durcie… et nous étions au sommet. Il était 11h30. » – Edmund Hillary 29 mai 1953
Aventure collective
Notre expédition sera une aventure collective, carrefour des motivations et des énergies, rencontre des capacités d’une organisation et d’alpinistes motivés. Deux challenges parallèles seront à relever :
- celui du participant : être au top-niveau physique, technique et mental au moment voulu ;
- celui de l’organisateur : procurer une logistique irréprochable permettant d’accéder aux camps d’altitude dans des conditions optimales. Au-delà, c’est au participant de jouer, en participant de façon autonome aux assauts de l’arête sommitale.
L’objectif majeur de cette expédition est de vivre une aventure qui nécessite un engagement total aussi bien physique que moral en agissant avec lucidité et en toute humilité dans un milieu naturel hostile qui ne pardonne aucune imprudence ou témérité sous peine de mort. C’est ce témoignage qu’il faut savoir sagement rapporter.
Une bonne observation de toutes les règles de sécurité est indispensable, ainsi qu’une bonne préparation physique et psychologique, un environnement qui accompagne chaleureusement, une sérénité des plus totales, un peu de tactique et alors, si le temps veut bien être clément et la chance être au rendez-vous, il sera possible de compter les minutes magiques du sommet où l’effort cesse et où le plus rien emplit l’espace et s’instille en soi.
Entre toutes les parties, il est convenu que le renoncement ne constitue en aucun cas un échec, rentrer le conter peut constituer aussi une victoire sur soi-même. Toute préparation, même la plus minutieuse, toute volonté, même la plus tenace, peuvent être mises en échec par l’adversité des milieux naturels dont la force est exponentiellement plus forte que l’intelligence humaine la plus fine. Laissons les dieux nous adouber et nous permettre de fouler le sommet.
LA DEVISE EST : OSER MONTER, SAVOIR DESCENDRE
La très haute altitude
Conseils d’après Hubert Giot, guide de haute montagne. Il a participé à plusieurs expéditions à 8 000 mètres et a réalisé l’ascension de l’Everest sans oxygène.
Il n’est pas aisé d’établir des règles, car les alpinistes ne sont pas égaux face à l’altitude, tant sur le plan physiologique que mental. Il semble que chacun ait un palier propre où il coince. Extrêmement éprouvante, cette étape est à chaque fois toujours douloureuse mais non rédhibitoire. Une fois passé ce cap tout va bien… ou moins mal. C’est généralement là que l’on cerne mieux ses capacités d’adaptation. Cela peut se produire dès 6 000 mètres, voire avant, durant le trek d’approche.
La haute altitude a aussi ses propres règles, et les transgresser devient foncièrement dangereux. Il existe une différence fondamentale entre grimper à 8 000 mètres puis redescendre immédiatement et y demeurer 12 ou 24 heures.
À cette altitude, les ennuis commencent vraiment et chaque minute passée là-haut entraîne un processus inexorable d’autodestruction. On ressent la perte du sommeil, le manque d’appétit, l'apathie, et souvent des phénomènes hallucinatoires se produisent.
Bref... au-dessus de 8 000 mètres, on se consume. Pour les novices, tout est possible, il faut simplement se souvenir de quelques règles de base. Les premiers jours au camp de base servent de thermomètre et souvent, au bout du troisième jour, on commence à se sentir bien. La découpe des paliers est alors à décider : on utilise soit les emplacements des camps habituels, soit ceux qui sont définis par le terrain. En règle générale, lorsqu’on peut dormir à 6 500 mètres sans maux de tête, on est prêt à partir plus haut. Il est cependant judicieux de faire deux allers-retours vers 7 000/7 500 mètres, afin de tester son potentiel. Pendant ces navettes indispensables, il est important de s’hydrater correctement. Il est à présent temps de passer une nuit, souvent inconfortable, vers 7 500 mètres, puis de tenter le sommet à 8 000 mètres. Si le sommet est au-delà, on essaie de dormir à 8 000.
Pour le reste, il faut se préparer à utiliser son cerveau (ou ce qu’il en reste) plutôt que ses muscles, car les mètres, passé 8 500 mètres, coûtent cher. Et si je parle de cerveau, c’est qu'il doit être suffisamment en éveil pour décider du moment de la descente. S’il ne le fait pas, c’est la mort assurée. Faire un 8 000 dans de bonnes conditions, c’est dur, mais avec le froid, le vent, la neige ou une dépression barométrique, cela tourne au cauchemar.
En règle générale quelques précautions à prendre :
- ne pas avoir trop froid ;
- ne pas avoir trop chaud ;
- se couvrir la tête ;
- s’hydrater même par mauvais temps ;
- essayer de faire une collation chaude par jour ;
- durant le trek, ne pas marcher torse nu ;
- en haute altitude, se surveiller mutuellement, ne pas s’assoupir de concert ;
- ne jamais descendre seul ;
- se donner des limites, prendre en compte les signes comme les mirages, les endormissements et la perte totale d’appétit ;
- ne pas hésiter à faire demi-tour quelle que soit la pression environnante ;
- et dans tous les cas, accepter de renoncer, les montagnes seront toujours là.
En synthèse, pour évoluer en haute altitude, il faut une préparation minutieuse, une acclimatation adéquate, une vérification permanente et mutuelle, une vigilance intellectuelle de tous les instants, un renoncement immédiat en cas de faiblesse, de doute ou de danger.
Découvrez en images notre web-conférence consacrée à l'ascension de l'Everest et du Manaslu.
Jour par jour
Jour 0
Jours 1 & 2 : Vols internationaux vers Kathmandu
Jour 3 : Kathmandu
Jour 4 : Vol Kathmandu – Pokhara
Jour 5 : Route Pokhara – Darbang (1180 m)
Jour 6 : Trek Darbang – Sibang (1750 m)
Jour 7 : Trek Sibang – Jugapani (2050 m)
Jour 8 : Trek Jugapani – Dobang (2260 m)
Jour 9 : Trek Dobang – Soligari (3100 m)
Jour 10 : Trek Soligari – Italian Base Camp (3600 m)
Jour 11 : Journée de repos à l’Italian Base Camp
Jour 12 : Trek Italian Base Camp – camp de base du Dhaulagiri (4750 m)
Jour 13– 45 : Ascension du Dhaulagiri – 31 jours
Jour 46 : Trek camp de base du Dhaulagiri – Yak Kharka (5180 m)
Jour 47 : Trek Yak Kharka – Marpha
Jour 48 : Route Marpha – Pokhara
Jour 49 : Vol Pokhara – Kathmandu
Jour 50 : Jour de repos à Kathmandu
Jour 51 : Vol Kathmandu – Europe
Jour 52 : Arrivée en Europe
PROGRAMME DÉTAILLÉ DE L'EXPÉDITION
JOURS 1 & 2 : EUROPE — KATHMANDU
Jour 1
Envol d’Europe pour Kathmandu. Généralement l’arrivée se fait dans la journée du Jour 2. Accueil par notre équipe locale à l’hôtel et temps libre.
JOUR 3 : KATHMANDU
Jour 3
Une journée de transition pour digérer le voyage, se reposer et profiter de l'ambiance de Boudhanath. Mais aussi faire les derniers achats si nécessaires et surtout optimiser les bagages en un sac d'alpinisme et un sac de trek.
JOUR 4 : VOL KATHMANDU — POKHARA
Jour 4
Superbe vol d’une demi-heure : Langtang, Manaslu, Annapurna et au loin, la pyramide blanche du Dhaulagiri. Après-midi consacré au briefing.
JOUR 5 : ROUTE POKHARA — DARBANG
Jour 5
De nombreuses pistes en construction modifient chaque année le paysage et les accès. Le départ classique se fait depuis le village de Darbang, atteint depuis Pokhara par une piste en terre battue chaotique qui traverse de nombreux villages, au milieu des cultures en terrasses. Le Ghurja Himal qui jouxte la chaîne du Dhaulagiri est en toile de fond.
JOUR 6 : TREK DARBANG — SIBANG
Jour 6
Le chemin commence à monter pendant deux heures pour atteindre le village de Dharapani (1562 m). Vue dégagée sur la Puntha Hiunchuli et le Dhaulagiri. Deux nouvelles heures de montée et un agréable chemin en balcon conduisent à Sibang, majoritairement peuplé de Thakali et de Gurung.
JOUR 7 : TREK SIBANG — JUGAPANI
Jour 7
Le chemin en balcon continue pour rejoindre le cours de la Dhara Khola que nous traversons sur un solide pont suspendu. Rude montée puis sentier en balcon pour rejoindre le village de Muri (1850 m), peuplé de Kami. Les montagnes se rapprochent. Deux heures de descente mènent au pont sur la Myagdi Khola. Nouveau pont suspendu. Nous passons sur la rive gauche orographique. Le sentier alterne montées et descentes jusqu’au village de Jugapani.
JOUR 8 : TREK — JUGAPANI — DOBANG
Jour 8
Le chemin redescend vers la rivière, nouveau pont suspendu pour repasser en rive droite de la Myagdi Khola. Arrivée au village de Boghara (2080 m). Le sentier devient plus austère, avec de nombreux passages étroits creusés dans la falaise où les porteurs doivent faire preuve de prudence avec leurs charges. Descente à Lipshe sur les bords de la Myagdi Khola pour le déjeuner. La suite du chemin se poursuit au milieu d’une forêt dense et monte régulièrement. Dobang, une vaste clairière avec quelques huttes, constitue notre camp.
JOUR 9 : TREK DOBANG — SOLIGARI
Jour 9
Le chemin court toujours à travers la forêt. Les ponts robustes font place à des passerelles plus incertaines, comme celle permettant de traverser la Konaban Khola, puis à nouveau la Myagdi Khola, dont nous suivons à nouveau la rive gauche. Nuit à l’alpage de Soligari (appelé aussi Choriban).
JOUR 10 : TREK SOLIGARI — ITALIAN BASE CAMP
Jour 10
Nous entrons dans le domaine des glaciers et de leurs longues moraines. Plusieurs camps de base sont aisément accessibles : l’Américain, l’Italien, le Japonais, le Suisse et enfin le Français. Vous êtes au pied des Dhaulagiri II (7751 m), Dhaulagiri III (7715 m) et Dhaulagiri V (7618 m) qui dominent le camp au nord-ouest. Les camps sont installés sur la moraine terminale du glacier de Chhonbardan qu’il faudra bientôt remonter.
JOUR 11 : ITALIAN BASE CAMP, JOURNÉE D’ACCLIMATATION
Jour 11
Journée indispensable pour compléter notre acclimatation. Les plus en forme peuvent se balader entre les différents camps.
JOUR 12 : TREK ITALIAN BASE CAMP — CAMP DE BASE DU DHAULAGIRI
Jour 12
Longue journée de marche pénible dans un terrain morainique inconfortable. Un cône avalancheux au pied de la face ouest du Dhaulagiri doit être contourné. L’accès à la moraine peut nécessiter la pose de quelques mètres de corde fixe pour venir en aide aux porteurs, en particulier si de la neige est présente. Une vaste grotte qui sert parfois d’abri marque le chemin. L’itinéraire oblique alors vers l’est pour remonter les pentes inférieures couvertes de débris morainiques du glacier de Chhonbardan. Vers 4220 mètres, une succession de plateformes peuvent permettre d’installer un camp intermédiaire pour une meilleure acclimatation. Si le groupe est déjà bien acclimaté, on continue sur le glacier pour atteindre le camp de base du Dhaulagiri, situé vers 4750 mètres. Utilisé depuis plusieurs années par différentes expéditions, le camp de base est une très vaste zone du glacier où des terrasses ont été nivelées.
JOUR 13 À 45 : ASCENSION DU DHAULAGIRI (8167 M)
Jour 13
Niveau de difficulté : PD/AD pour l’ensemble de l’itinéraire, mais dangers objectifs non négligeables par mauvaises conditions météo. AD pour les sections les plus raides qui se trouvent entre les camps 1 et 2 (Icefall), II et III et dans le couloir qui mène à l’arête sommitale.
Trois camps d’altitude sont nécessaires pour réaliser l’ascension, le long de l’arête nord-est.
- Camp de base : 4650 m
- Camp 1 : 5800 m
- Camp 2 : 6800 m
- Camp 3 : 7400 m
Du camp de base (5800 m) au camp 1 (5800 m)
L’ Icefall (cascade de glace), s’évite par sa rive gauche en s’élevant dans les pentes issues de « l'Eiger ». Les premiers ascensionnistes ont ainsi nommé la paroi qui domine le glacier, dont les pentes font penser à la face nord de la célèbre montagne suisse. En pleine journée, avalanches et chutes de pierres y sont fréquentes. Il est impératif de traverser aux heures où le gel est le plus marqué et de ne pas s’y trouver juste après une chute de neige. Le camp se trouve sur le vaste plateau glaciaire qui fait suite à l’Icefall, au-dessous du col nord-est. Il est exposé au vent.- 6 à 7 heures de marche
Du camp 1 au camp 2 (6800 m)
Il faut contourner les séracs qui défendent l’accès à l’arête nord-est. La pente se redresse avec des ressauts à 50° qui peuvent être en glace et sont très exposés au vent. Cordes fixes. Le camp sera installé le plus haut possible en tenant compte des séracs et des risques d’avalanches. Itinéraire entièrement en neige et glace, pas de passages mixtes avec du rocher.- 6 à 7 heures de marche
Du camp 2 au camp 3 (7400 m)
Toujours suivre le profil de l’arête, avec de nombreuses sections en glace, autour de 50° de pente. Le camp 3 est installé à l’endroit où l’itinéraire quitte l’arête pour prendre pied sur le glacier suspendu.
Du camp 3 au sommet (8167 m)
Traversée exposée au risque d’avalanche où toute glissade est interdite. Il faut rejoindre le couloir menant vers le sommet. Pentes raides et avalancheuses. Au sommet du couloir, pour prendre pied sur la fin de l’arête sommitale, une corniche peut être délicate à franchir. On suit l'arête sur une centaine de mètres.
JOUR 46 : TREK CAMP DE BASE DU DHAULAGIRI — YAK KHARKA
Jour 46
Le temps du retour est venu. Il faut d’abord franchir le « French Pass » (5360 m) marqué de nombreux cairns et drapeaux à prières, puis traverser la longue « Hidden Valley ». Le camp se situe sur un alpage (Yak Kharka) au pied du Dhampus Pass.
JOUR 47 : YAK KHARKA — DHAMPUS PASS — MARPHA
Jour 47
Ultime et longue journée de trek. Il faut d’abord gravir les pentes qui mènent au Dhampus Pass (5260 m) qui offre une belle vue sur le Tukuche, et sur le fier Nilgiri sur le versant opposé (Annapurna). Suit une longue descente raide et inconfortable traversant plusieurs ravins, avant de rejoindre la dernière crête pour plonger vers le hameau de Marpha et la longue vallée de la Kali Gandaki.
JOUR 48 : TRANSFERT MARPHA — POKHARA
Jour 48
Nous retrouvons nos véhicules pour descendre vers Pokhara en changeant trois fois de transport (chaque district possède sa propre ligne de bus). Route chaotique jusqu’à Tatopani, meilleure jusqu’à Pokhara.
JOUR 49 : VOL POKHARA — KATHMANDU
Jour 49
Transfert à l’aéroport et vol de retour vers Kathmandu. Transfert à l’hôtel et dernières heures libres dans la capitale népalaise.
JOUR 50 : KATHMANDU
Jour 50
Journée libre (peut servir de journée tampon si retard dans le jour par jour du trek).
JOUR 51 : VOL KATHMANDU — EUROPE
Jour 51
Transfert à l’aéroport de Kathmandu en fonction de l’horaire du vol international.
JOUR 52 : ARRIVÉE EN EUROPE
Jour 52
FIN DE PROGRAMME
Pour des raisons imprévisibles à ce stade d’aléas climatiques, de forme ou de méforme des participants ou d’autres (tracasseries douanières, état des routes, trafic, glissement de terrain, cas de force majeure...), votre chef d’expédition peut être amené à adapter le programme, si nécessaire, pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité. Les temps d'activité sont donnés à titre indicatif et peuvent varier d’un participant à un autre.
L'itinéraire sur l'ensemble de nos programmes d'expéditions ou le programme d’ascension, sur nos expéditions en haute montagne, ne sont donnés ici qu'à titre indicatif. Ils sont suffisamment souples pour s’adapter aux conditions météorologiques avec quelques jours de battement. En tout état de cause, il convient de se conformer aux recommandations de votre accompagnant, qui peut vous proposer d’annuler votre expédition en raison d'impératifs climatiques, de sécurité ou de votre condition physique.
De la même façon, l’expédition peut être arrêtée à tout moment si votre chef d'expédition l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants.
Il ne faut pas perdre de vue que ce projet demeure une réelle expédition en autonomie et que tous les aléas sont possibles. Expeditions Unlimited, votre chef d'expédition, votre guide ou nos équipes locales ne peuvent en aucun cas être tenus responsables.
Tous les frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement supplémentaires, suppléments aériens) seront pris en charge par les participants et en aucun cas par les organisateurs. Les journées « tampons » sont entendues sur l’expédition stricto sensu (camp de base/camp de base en montagne, point de départ/point de sortie sur une traversée, etc.).
Tout retour anticipé de l'expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais d’hébergement, de repas, de modification de billets d'avion ou encore d'autres activités, non prévus dans ce programme sont intégralement à la charge des participants.
Fiche Technique
Accompagnement
VOTRE GUIDE PRIVATIF
Clé de voûte de votre réussite sur l'ensemble de nos expéditions, nous sommes systématiquement sur un ratio d'un sherpa d'altitude par participant. Il vous accompagne pour les moments-clés de l'ascension et lors du summit push. Il est particulièrement expérimenté pour la haute altitude. Il a participé à plusieurs expéditions à plus de 8000 mètres, conduisant avec succès des participants au sommet. Nous le sélectionnons pour vous. Il est généralement anglophone. Il peut ne pas être en permanence à vos côtés dans les rotations entre les camps, son rôle étant également de réaliser les portages pour mettre en place les camps.
Il est prévu une prime de sommet pour votre sherpa d'altitude à payer sur place en cash après l'ascension. Cette prime est due à partir du moment où vous avez quitté le dernier camp vers le sommet lors de votre tentative de summit push.
Notre équipe de « sherpas d'altitude » peut être formée de plusieurs ethnies népalaises, Sherpa bien sûr, mais également Tamang, Gurung, Rai, Bothe, etc.
CHEF D'EXPÉDITION
Son rôle est important pour mener la stratégie nécessaire à la réussite : rotation dans les camps d'altitude, acclimatation de chaque participant, étude des bulletins météo pour décider du moment optimum pour lancer le summit push.
Le chef d'expédition représente Expeditions Unlimited auprès du groupe, de nos partenaires et des autorités locales. Principalement basé au camp de base, il peut vous accompagner dans les camps d’altitude pour superviser le bon déroulement logistique de l’expédition. Il prend les décisions nécessaires qui peuvent s'imposer. Son autorité est prépondérante et incontournable. Vous devrez respecter ses décisions ainsi que celles prises collectivement.
De un à cinq participants, vous disposez d'un chef d'expédition local népalais anglophone ayant coordonné de nombreuses expéditions sur des sommets de plus de 8000 mètres. Il peut être partagé avec d'autres expéditions.
À partir de six participants, vous disposez d'un chef d'expédition français expérimenté, dédié exclusivement à votre expédition.
ÉQUIPE LOCALE
Notre équipe est particulièrement étoffée pour répondre le mieux possible aux deux problématiques d’une expédition : l’encadrement technique et le portage du matériel (nourriture, matériel collectif et personnel). C’est donc un sujet important, car il conditionne directement la réussite des uns et des autres. Issu de plus de 10 années de réflexion et de travail en commun, notre fonctionnement est optimisé et les tâches confiées à chacun déterminent des statuts bien particuliers.
Une équipe de cuisine sera présente au camp de base.
Il y a une équipe de porteurs qui nous aide à installer le camp de base avec tout le matériel et la cuisine. Au-delà, l’équipe de sherpas d'altitude prend le relais. Ils nous aident tout particulièrement dans l'installation des camps d'altitude et au portage à partir du camp de base.
Chaque participant devra se prendre en charge pour le portage de ses affaires personnelles et de la nourriture d’altitude. Le matériel collectif est transporté par l'équipe népalaise. Notre sac à dos sera calibré de 10 à 12 kg.
Et tout au long du programme, nous nous appuierons sur d’autres compétences locales selon nos besoins. Enfin, nous aurons accès à un routeur météo expérimenté et à un médecin spécialiste de la haute altitude de l'Ifremmont (cf. ci-dessus).
Pour des raisons imprévisibles à ce stade, notamment de météo mais aussi de forme ou de méforme des participants, votre guide peut être amené à adapter voire à interrompre votre programme, à tout moment s'il l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants, et pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité.
Niveau de difficulté
Niveau physique : extrême
Ce programme s'adresse à des participants très aguerris, détenant une condition physique et mentale d'athlète de haut niveau.
Il est donné comme « difficulté extrême » compte tenu de la très haute altitude à laquelle vous allez évoluer. Le Dhaulagiri est l'une des plus hautes montagnes du monde : bien que les difficultés techniques soient modérées, en gravir le sommet n’en reste pas moins une entreprise difficile et parfois même dangereuse. L’engagement est très prononcé lors des tentatives sommitales.
Cette expédition est donc destinée à des alpinistes confirmés (à l’aise dans un niveau AD/AD+ en neige), ayant déjà une bonne expérience de la haute altitude. Il est indispensable d’être totalement autonome en montagne, tant techniquement que psychologiquement. Le chef d’expédition et les guides seront avant tout des conseillers techniques et responsables logistique. Ils ne pourront en aucun cas « tirer » un participant vers le sommet.
Un entraînement rigoureux est bien sûr nécessaire, entraînement axé sur le développement de ses capacités d’endurance et de résistance : course à pied, cyclisme, natation, ski de randonnée et bien sûr, courses en montagne. Cet entraînement doit être régulier et avoir commencé 6 à 8 mois avant le départ de l’expédition au minimum.
La préparation continuera à s’effectuer en liaison constante avec nos équipes. Une attention toute particulière sera apportée à la sécurité et à la gestion des dangers liés à la haute altitude.
La haute altitude est bien sûr le problème majeur auquel on est confronté. Le processus de raréfaction de l’oxygène (hypoxie) est à son apogée lors de l’ascension d’un sommet tel qu'un 8 000. Une acclimatation progressive est indispensable pour compenser autant que possible ce phénomène. Il faudra lors des premières semaines, se ménager, éviter les efforts violents et aller à son rythme. Si des symptômes « secondaires », tels que les migraines et les nausées, sont quasi-inévitables dans un premier temps, attention toutefois à ne pas les méconnaître au risque d’enclencher un processus œdémateux.
Le corps sera soumis pendant une période relativement longue à des efforts physiques importants, dans un environnement difficile, auquel s’ajoute le handicap de la haute altitude. Une préparation physique sérieuse est indispensable pour entreprendre une expédition de cet ordre : il faudra travailler l’endurance et la résistance, y compris dans des conditions climatiques difficiles (froid, vent).
Il doit être noté que nous proposons aux ascensionnistes qui le souhaitent, de tenter de réaliser une ascension sans prise d’oxygène pour réussir le sommet. La plupart prendront de l'oxygène complémentaire à partir du camp 4 (7400 m). L'organisation et notamment le ratio « 1 sherpa d'altitude pour 1 participant » au cours du summit push permet d'assurer des rythmes d'ascension légèrement différenciés et personnalisés. N'hésitez pas à échanger avec nous à ce sujet.
Attention au portage : si le matériel collectif est acheminé par les sherpas d'altitude, il faut porter ses affaires personnelles, lors de la progression ; s’en abstenir totalement serait très préjudiciable pour les tentatives sommitales, au cours desquelles il faut porter un sac d’une certaine importance (6 à 8 kg) puisqu’il devra contenir les bouteilles d’oxygène éventuelles (4 kg).
Les participants sont confrontés dans une expédition à un environnement hostile, du fait de l’éloignement, du froid, des intempéries, de l’inconfort, qui peut être générateur de stress. La fatigue peut être à l’origine de troubles de l’humeur et des comportements relationnels. Chacun doit donc faire preuve de bonne humeur, de tolérance et de respect, non seulement envers les membres de l’expédition, mais aussi envers l’équipe locale. Il est possible que le groupe se scinde en sous-groupes en fonction des affinités de chacun. Gardez à l’esprit que c’est l’équipe de base qui prévaut et que, comme toujours dans ce type de projet, la clé de la réussite demeure le collectif et l’esprit d’équipe.
La participation au stage de préparation dont la date doit être précisée est vivement recommandée.
Pour votre inscription à cette expédition, il vous sera demandé de fournir un CV d’expédition (liste de courses) /trek/sportif. Un test médical à l’effort hypoxique est également obligatoire, comme un certificat médical pour la réalisation d’une ascension en Himalaya.
Vous bénéficiez, à titre gracieux et pour la durée de votre expédition, de l’adhésion au service médical en haute altitude H24 7/7 mis en place avec l'Ifremmont, dont nous sommes partenaires. Cf. ci-dessous.
Tout problème de santé dont vous pensez qu'il pourrait compromettre la bonne réalisation de votre expédition, doit nous être communiqué afin d'évaluer ensemble qu'il est compatible avec cette expédition. Et nous vous conseillons fortement de faire une visite de check-up chez votre dentiste avant le départ, au regard de la longueur de l'expédition et des variations importantes d'altitude et donc de pression.
Enfin, nous pouvons mettre à votre disposition un coach sportif et/ou un coach mental pour les mois qui vont précéder votre expédition afin de vous y préparer dans les meilleures conditions. Nous avons développé des protocoles à distance dans ce domaine, tout comme nous avons construit un protocole de préparation à l'hypoxie que nous décrivons plus bas dans ce document dans le chapitre consacré à l'Ifremmont.
À plus longue échéance, nous proposons des stages de remise à niveau et de perfectionnement à l'alpinisme dans le cadre de notre École de l'Aventure ainsi que des expéditions sur des sommets à 5000, 6000 et 7000 mètres, vous offrant une progression idéale vers l'objectif de vos rêves en très haute altitude.
Niveau de difficulté technique
Niveau d'alpinisme : assez Difficile (ad+)
Dans ce programme, l'usage de matériel d'alpinisme (crampons, harnais, piolet, cordes, etc.) est nécessaire et l’itinéraire abordé peut comporter des petites difficultés, qu’il s’agisse de passages un peu plus inclinés dans une course glaciaire, de la hauteur de la paroi, de l'engagement de la course et de la continuité des efforts. Bien sûr, il y a l'altitude qui rend tout plus difficile. Les passages raides ou plus ardus sont tous munis de cordes fixes et il faut donc être à l'aise avec une poignée autobloquante dans toutes les situations. Cette ascension s’adresse à des participants qui ont une expérience préalable de l’alpinisme et qui ont déjà réalisé des courses de ce niveau.
Cette cotation technique s’applique bien sûr à des conditions météorologiques normales : la difficulté peut augmenter en cas de mauvaises conditions, de neige fraîche pour une course rocheuse, d’insuffisance ou de manque de qualité de la glace pour une course glaciaire, etc. De même, la donne change radicalement, pour un même niveau technique, avec l’altitude, le poids du sac, le peu d’équipement de la voie sur place, la fatigue liée à l’approche si elle est longue, l’environnement particulièrement hostile, etc.
Les stages d'alpinisme de notre École de l’Aventure de trois à cinq jours s’adressent à vous et sont parfaits pour s'assurer de votre niveau.
Rendez-vous sur place
Nous nous retrouvons à Kathmandu où nous sommes accueillis à l'aéroport par nos équipes locales.
Compte tenu de l’origine diverse des participants à ce voyage, le vol international à l’aller comme au retour n’est pas inclus dans ce forfait. Le plus souvent, nous réservons pour votre compte afin de nous assurer que l'ensemble du groupe arrive au même moment à destination. Nous ne prenons aucun frais sur ces réservations aériennes. N'hésitez pas à nous consulter. Si vous prenez vos billets vous-même, nous vous indiquerons le plan de vol idéal pour permettre à tous les participants d’arriver dans une plage horaire réduite. Il faut a minima des billets modifiables.
Hébergement
KATHMANDU ET TREKKING
En chambre individuelle en hôtel de catégorie 3/4* à Kathmandu.
Pendant le trek, nous serons soit en tente individuelle, soit en lodge. Les lodges au Népal sont de confort très aléatoire. Les lodges peuvent ressembler à un refuge ou parfois un gîte de chez nous. Il s’agit pour la plupart du temps d’une maison familiale avec des chambres doubles, triples ou dortoirs. Les toilettes et douches sont toujours séparées. Il est important de vérifier que l’eau n’est pas chauffée avec du bois, car cela contribue à la déforestation. La plupart du temps, l’eau est chauffée avec l’énergie solaire.
CAMP DE BASE
Au camp de base, nous sommes en tente individuelle.
Base de vie pour plusieurs semaines, il se doit d'être le plus confortable possible, afin de permettre une bonne récupération au retour des camps d'altitude. Il doit nous permettre de faire face à une période de mauvais temps dans les meilleures conditions possibles. Chaque participant dispose de sa propre tente individuelle avec un matelas confortable. Une tente mess chauffée est le lieu de vie principal. Tables et chaises y sont installées à demeure. Nous disposons également d'une tente douche et d'une tente WC (déchets solides dans des fûts évacués)
CAMPS D'ALTITUDE
Durant l’ascension, aux camps d'altitude, nous disposons d'une tente d’altitude pour 2 personnes, voire 3 personnes sur les derniers camps.
Hygiène & pressing
Toilettes : Le camp de base est pourvu de toilettes (bidons évacués et vidés dans un lieu approprié loin du glacier) et de papier WC. Prenez soin de vous laver les mains avec un gel hydro-alcoolique (à prendre dans votre pharmacie personnelle) après chaque passage aux toilettes. Pour les camps supérieurs, nous vous recommandons d’emporter une bouteille qui vous servira à uriner la nuit pour éviter d’avoir à sortir.
Hygiène quotidienne : une bassine avec de l’eau et du savon est disponible à l’entrée de la tente mess. Eau destinée à se laver le visage et les mains, ne pas la boire.
Douche : eau chaude disponible (demande à faire à la cuisine). Ne prendre des douches que par temps ensoleillé pour éviter de prendre froid !
Lessive : eau (froide) et bassine à demander à la cuisine, apporter des produits biodégradables uniquement.
Repas
KATHMANDU ET TREKKING
À votre arrivée à Kathmandu, un dîner de bienvenue vous est offert le premier soir. De même, au retour de l'expédition, un repas d'adieu est pris en charge.
Dans les villes, de nombreux petits (ou grands) restaurants nous permettent de découvrir la cuisine typique locale. À l’exception de Kathmandu, les petits-déjeuners et les repas du soir sont élaborés par l’équipe de cuisine ou les cuisiniers du lodge et ils sont pris dans la salle de restauration du lodge ou sous la tente mess. Selon le profil des étapes (longueur de la journée de marche et/ou présence d’eau), les collations de midi seront servies chaudes ou froides sous forme de pique-niques.
CAMP DE BASE
L'ensemble des repas est élaboré par l’équipe de cuisine à base d'ingrédients locaux dont du riz, des pâtes, des lentilles, des pommes de terre, des légumes, des œufs, un peu de viande, etc. Ils vous sont servis dans une tente privative. Les boissons chaudes non alcoolisées de type thé ou café vous sont offertes à volonté. Nous vous recommandons de rester constamment hydratés.
CAMPS D'ALTITUDE
En altitude, il faut bien souvent se forcer à manger. Le recours aux vivres lyophilisés est presque incontournable. Mais tel mets, appétissant dans la vallée, devient vite sujet d’écœurement dans les camps d’altitude. Lors du week-end de préparation, nous apportons un échantillon de plats lyophilisés que vous pouvez goûter pour indiquer vos préférences que nous nous efforçons de respecter (en fonction des stocks disponibles lors des achats finaux). Vous pouvez apporter, quelques-uns de vos plats lyophilisés préférés, si vous en avez, ou encore des petits en-cas qui vous font plaisir (charcuterie, fromage, etc.), des barres énergétiques car celle proposées sur place sont suffisantes mais basiques, etc. Attention au poids, on parle d'un kilo en tout !
Chaque tente dispose d'un réchaud pour faire fondre la neige (type Reactor de MSR) et faire de l'eau pour vos plats lyophilisés et vos boissons chaudes. Les cartouches de gaz nécessaires sont fournies.
HYDRATATION
Prévoyez des pastilles (type Hydroclonazone, Micropur ou autres) pour désinfecter l'eau que vous mettez dans votre gourde, selon la source et sur les conseils de votre guide. Il est parfois possible d’acheter de l’eau purifiée et de remplir sa gourde sans avoir à acheter de l’eau en bouteille, peu écologique.
Par ailleurs, l’eau de fonte de glacier ne contient aucun sels minéraux, ce qui est compensé en partie par les soupes et autre repas que vous prendrez. Mais si vous ne prenez que du thé ou du café à base d’eau de fonte, ou juste de l’eau dans vos gourdes, sur une expédition longue, vous vous hydratez moins bien, risquez des problèmes gastriques et à terme, des carences qui finissent par fatiguer l’organisme. Pour répondre à cet enjeu, il est judicieux à un certain moment d'apporter dans vos bagages des pastilles de sels minéraux afin de supplémenter votre eau de gourde. Deux ou trois tubes de dix pastilles suffisent bien.
Transferts / Transport
Tous les transferts sont assurés en véhicules privatifs.
Pour différentes raisons, nous privilégions l'accès en trekking pour atteindre le camp de base : la progression conçue pour l'acclimatation permet de bien se préparer physiquement et psychologiquement à l'ascension. C'est aussi le moment privilégié pour faire connaissance avec l'équipe et pour commencer à construire un esprit de groupe et de cohésion.
Le retour est également prévu en trek. Ceci dit, la possibilité de prendre l'hélicoptère au retour est envisageable moyennant un supplément.
Taille du groupe
Le groupe est composé de 1 à 10 participants au maximum. Le nombre de participants est volontairement limité pour permettre une meilleure immersion, pour ne pas embarrasser nos hôtes, pour développer des espaces de liberté et permettre une grande souplesse de fonctionnement. Toutefois, le nombre maximum peut être dépassé dans le cas où la dernière personne qui s’inscrit souhaite voyager avec une autre ou plusieurs autres personnes. Les prestations ne seront pas modifiées et les conditions du voyage seront identiques de ce fait.
Équipement
MATÉRIEL COLLECTIF
Tout le matériel de logistique est fourni, notamment les tentes individuelles au camp de base avec matelas, tente mess, tente douche et tente toilettes, ainsi que tout le matériel de cuisine collectif et individuel. En altitude, tentes, réchauds avec cartouches de gaz, cordes et ancrages.
ÉQUIPEMENT INDIVIDUEL
L'équipement personnel n'est pas fourni. Une liste complète vous est proposée plus loin dans ce document. Elle sera affinée avec nous pendant les journées de préparation et jusqu'au moment du départ selon vos questions.
Duvets de haute altitude, combinaisons intégrales et/ou vestes en duvet de bonne qualité sont des articles onéreux dont vous n'aurez peut-être pas une utilisation fréquente. Nous pouvons vous louer ce matériel spécifique pour la durée de l'expédition. Vous devez alors rendre le matériel nettoyé et dans l'état dans lequel il vous a été remis (caution obligatoire). Le prix de la location vous sera communiqué sur demande. Le coût du transport demeure à votre charge, sauf si vous passez le chercher à l'agence à Lyon.
OXYGÈNE SANS OXYGÈNE
Par sécurité, les sherpas d'altitude progressent toujours avec de l'oxygène, même s'ils utilisent un débit réduit.
L'immense majorité des participants à l'ensemble des expéditions au Dhaulagiri prend de l'oxygène à partir du camp 3 (7400 m), voire pour certains dès le camp 2 (6800 m). Aussi, nous incluons dans votre forfait la prise d'oxygène à partir du camp 3, soit une bouteille, un régulateur et un masque à oxygène pour vous. Les bouteilles et le matériel nécessaire à leur utilisation sont acheminés jusqu’aux camps d’altitude par les porteurs d'altitude.
Si vous souhaitez utiliser de l'oxygène complémentaire avant le camp 3, il faudra que vous en fassiez la demande à votre chef d'expédition et/ou à votre sherpa le plus tôt possible pendant votre expédition et les bouteilles complémentaires vous seront facturées en supplément. Ces bouteilles d'oxygène non prévues dans le forfait doivent être réglées sur place.
Ceci dit, nous sommes un des rares organisateurs à permettre à nos participants de tenter le sommet sans prise d'oxygène complémentaire. Notre expérience nous démontre que c'est tout à fait possible, l'organisation et notamment le ratio « 1 sherpa d'altitude pour 1 participant » permet d'assurer des rythmes d'ascension légèrement différenciés et personnalisés. Aussi, nous pouvons avoir au sein du même groupe des participants faisant appel à l'oxygène et d'autres non.
Si vous choisissez de tenter l'ascension sans avoir recours à l'oxygène au-delà du camp 3, alors il est nécessaire de nous en parler le plus tôt possible pour affiner éventuellement votre acclimatation. Votre choix reste dépendant de l'accord de votre chef d'expédition et/ou de votre sherpa qui évaluera votre forme pendant les premières rotations. Il est précisé que si vous faites le choix de ne pas utiliser d'oxygène complémentaire pour votre ascension, aucun remboursement ne sera accordé. Pour des raisons de sécurité, une bouteille d'oxygène par participant est bien prévue au camp 4, quel que soit votre choix, que vous l'utilisiez ou pas.
Ensuite, deux possibilités s'offrent à vous, au départ du camp 3 (7400 m) lors du summit push :
- Vous n'emportez pas de bouteille d'oxygène : l'option « puriste » par excellence. Elle vous permet d'avancer sans surcharge de poids supplémentaire (4/5 kg). Mais en cas de fatigue physique trop intense ou de rythme trop lent, vous n'avez pas d'autres options que de faire demi-tour, que votre sherpa vous l'impose ou pas, et revenir au camp 3. La tentative de sommet est terminée, il n'y en aura pas d'autres.
- Vous emportez votre bouteille d'oxygène en cas de besoin pour finaliser l'ascension : elle implique un poids supplémentaire dans votre sac à dos (4/5 kg), et il vous appartient de l'utiliser ou pas, à n'importe quel moment du summit push.
SÉCURITÉ ET COMMUNICATIONS
Nous disposons a minima d'un téléphone satellitaire Iridium qui n'est utilisé qu'à des fins logistiques, météo et de sécurité. Sous certaines conditions, les participants pourront en faire usage. Pour ces utilisations privées, nous consulter.
Les camps seront reliés en permanence par radio. Chef d'expédition, participants et sherpas d'altitude en disposeront également.
L’expédition disposera d’un caisson hyperbare au camp de base, et d'une pharmacie complète, plus légère dans les camps supérieurs.
Vous disposez à titre individuel d'une balise Garmin Inreach vous permettant à la fois de communiquer en toute liberté et sans limitation avec vos proches, où que vous vous trouviez sur la montagne, ainsi que d'envoyer des informations de tracking et de sécurité.
Parallèlement, nous assurons un suivi en live de l'expédition auprès du grand public, agrémenté d'un journal de bord et de photographies, vous permettant de partager votre aventure avec votre communauté.
Par ailleurs, à la date de la rédaction de cette fiche technique, tous les participants sont libres d'apporter gratuitement tous les systèmes dont ils disposent. Il faudra juste que nous puissions les déclarer à nos interlocuteurs, donc il est nécessaire de nous prévenir au préalable.
Attention : afin de préserver la sérénité de cette expédition ainsi que la vie privée des participants, nous vous demandons de ne pas communiquer auprès du grand public pendant l'expédition. Vous êtes en revanche libre d'envoyer à votre sphère privée des informations sur vous-même. En vous inscrivant à ce programme, vous acceptez cette clause essentielle de protection de la vie privée des autres participants dans un projet de cette envergure où coïncident des enjeux importants d'image, de risque physique et de considérations financières (sponsors, etc.).
Nos engagements pour un développement durable
Nos engagements font de Secret Planet un acteur par nature responsable, mais nous devons, comme chacun, faire plus et mieux. Vous trouverez plus loin, dans ce document, une présentation synthétique de notre charte du développement durable et de nos actions, au travers de six thématiques sur lesquelles nous agissons le plus concrètement possible, le plus souvent avec vous : l’équité sociale et le respect culturel, la préservation de l’eau et la gestion des déchets, la protection de la biodiversité, votre sensibilisation à ces sujets et celle d’un plus large public et enfin, l’optimisation et la valorisation des émissions de CO2. Pour en savoir plus sur notre charte et nos engagements en matière de développement durable.
Concernant les émissions de CO2, dont la majeure partie est due à l’aérien, nous avons calculé et communiqué dès 2018, sur l’empreinte carbone de chacun de nos programmes, exprimée en tonnes de CO2.
Ces calculs nous ont fait prendre conscience de l'importance des émissions carbone totales générées par notre activité. Aussi, nous nous sommes engagés en 2022 dans une réduction carbone que nous pensons inédite dans l'industrie du tourisme, visant à faire baisser de 5 % par an les émissions totales de notre activité en prenant 2019 comme année de référence (3 430 tonnes de CO2). Cet engagement s'inscrit dans la trajectoire des accords climat de Paris de 2015, la référence actuelle. Ainsi, en 2030, nous visons de ne pas dépasser 2 160 tonnes de C02. Ainsi, notre budget « carbone » maximum pour 2024 est de 2 950 tonnes et pour 2025, ce budget sera réduit à 2 800 tonnes. Et ainsi de suite jusqu'en 2030. Pour en savoir plus sur l'ensemble de nos calculs et de nos engagements en matière de réduction de nos émissions carbone.
Par ailleurs, depuis 2019, nous vous encourageons lors de votre inscription à votre voyage à contribuer par un don auprès d’une association indépendante, parmi celles que nous avons sélectionnées. Nous avons adossé le montant de ce don à l'empreinte carbone du programme. Ainsi, le voyage que vous envisagez dans cette fiche technique génère 3,57 tonnes de CO2, ce qui correspond à un don à 100 % de 107 € pour une valeur estimée aujourd’hui de 30 € la tonne de CO2. Ce don demeure bien sûr facultatif et vous pouvez décider de donner entre 0 et 100 % de ce montant, sachant que si vous êtes imposable en France, vous pourrez bénéficier de près de 71 € de réduction d’impôts (66 %) l’année prochaine car ces associations sont reconnues d’utilité publique. En 2023, nous avons ainsi pu collecter près de 5 000 € pour ces associations grâce à vous.
N’hésitez pas à nous interroger sur nos engagements durables et à partager avec nous vos expériences, de vive voix ou en nous contactant par mail à contact@secret-planet.com.
Yorick Vion, guide de haute montagne
Yorick est guide de haute montagne. Compétiteur ski freeride sur l'IFSA world tour de 2005 à 2010, il est spécialiste du ski de pente raide avec plusieurs ouvertures en Vanoise et des descentes extrêmes dans les Alpes. Il encadre nos stages d’alpinisme dans les Alpes et nos ascensions à haute altitude. Yorick détient une expérience de premier plan de l’alpinisme et de la très haute altitude
Il a gravi l’Everest (8849 m), le Lhotse (8516 m) et le Manaslu (8163 m) qu'il a redescendu à ski. Il s’est arrêté à 7600 mètres à l’Annapurna (8091 m) en tentative solo et sans assistance. Il a participé à une ouverture d'une voie de contournement de l'Icefall à l’Everest.
En France, il a notamment gravi la face nord des Grandes Jorasses - Combinaison Polonaise et Colton Mac Intyre, la face nord de l'Eiger voie Heckmair, la face nord du Cervin voie Schmidt, la face nord des droites éperon Tournier, Ginat et Colton-Brooks, le mont Blanc pilier central du Freney puis intégrale de Peuterey. Il a réalisé plusieurs ouvertures rocheuses en Vanoise.
En Asie centrale, il a gravi le Khan Tengri (7010 m), le Chapayev (6150 m) et a fait une tentative au pic Pobeda (7439 m), tout en solo au Kirghizistan.
Au Népal, il a notamment gravi le Baruntse (7129m) ou encore le Sundari Peak (5880m).
Dates et Prix
Veuillez trouver ci-dessous toutes les dates et les prix correspondant à cette expédition. Les prix sont indiqués « à partir de » et peuvent être ajustés selon le nombre de participants notamment (Cf. détails dans la fiche technique). Merci de noter que les dates et prix pour les années au-delà de 2024, quand ils sont donnés, le sont à titre indicatif et sont susceptibles de modifications et de réajustements pour prendre en compte la réalité économique du moment.
Aucune date ne me convient !
J'initie une nouvelle dateLe prix comprend
- Dîner de bienvenue et de clôture à Kathmandu
- Nuits d’hôtel 3/4 étoiles (***) à Kathmandu avec petit-déjeuner, chambre single, pour trois nuits
- Transferts aéroport/hôtel à Kathmandu
- Repas en pension complète pendant le trek d'acclimatation
- Approvisionnement en nourriture du camp de base
- Portage des effets personnels pendant le trek d'acclimatation
- Matériel nécessaire à la vie au camp de base : tente cuisine équipée, tente mess chauffée pour les repas, tables et chaises, tente toilettes, tente douche
- Un cuisinier et son aide au camp de base
- Au camp de base, mise à disposition d’une tente par personne, avec matelas, oreiller et lampe solaire
- Tentes d’altitude, nourriture d’altitude, réchauds et combustible
- Assurances pour les guides d’altitude (évacuation, hospitalisation, frais médicaux, assurance-vie), pour le cuisinier et ses aides
- 1 chef d'expédition français expérimenté au-delà de 5 participants
- 1 guide d'altitude pour 1 participant
- 1 sirdar responsable logistique et manager local au camp de base
- Équipement collectif nécessaire à l’ascension (cordes fixes, amarrages)
- Les indemnités d’équipement, les honoraires, tente et nourriture pour le cook et ses aides
- 1 bouteille d’oxygène avec masque et régulateur pour le summit push
- 1 téléphone satellite au camp de base avancé (seulement pour les secours)
- Panneaux solaires au camp de base pour charger le petit appareillage électronique (tel mobile, appareils photo courants). Insuffisants pour charger des ordinateurs
- Taxes et permis d’ascension, droits de passage pour les cordes fixes et toutes les taxes gouvernementales pour l’environnement et dépôt de garantie pour les poubelles
- Un routeur météo expérimenté
- Suivi médical par l’Ifremmont pendant l’expédition (cf. ci-dessus)
- Stages de préparation (pratique, médical)
- Suivi live de l'expédition pour votre communauté (fourniture balise InReach, IridiumGo et abonnements, configuration service LivExplorer)
Le prix ne comprend pas
- Le vol international aller/retour vers Kathmandu
- Les frais consulaires (visa)
- Les taxes douanières éventuelles à l’arrivée au Népal
- Les taxes éventuelles pour l’importation de téléphones satellite, matériel professionnel de communication et tournage de film à caractère commercial
- Les nuits d’hôtel supplémentaires éventuelles à Kathmandu (au-delà de 3 nuits)
- Tout transfert en hélicoptère
- Les repas à Kathmandu autres que les petits-déjeuners, le repas de bienvenue et le repas d'adieu
- Frais liés à un retour anticipé de l’expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais de transferts, d’hébergement, de repas de modification de billets d’avion ou encore d’autres activités, non prévus dans ce programme
- Frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement et repas supplémentaires, suppléments aériens)
- Les frais occasionnés en ville dus à un retour anticipé ou à un décalage du calendrier de l'expédition
- Prime de sommet pour votre guide d'altitude de 1 500 US$ à payer sur place après l'ascension (que le sommet soit atteint ou pas)
- Les pourboires pour l'équipe locale, compter 400 US$/participant
- Les communications éventuelles personnelles par téléphone satellite (à payer sur place)
- L’équipement personnel y compris le matériel individuel de haute montagne
- La location des équipements personnels de haute altitude, selon disponibilité
- Toute bouteille d'oxygène complémentaire (compter environ 500 US$ à régler sur place)
- Protocole de pré-acclimatation développé avec l'Ifremmont et préparation physique et/ou mentale avec un coach spécialiste de Sport Altitude tel que décrit ci-dessus
- Les boissons et toutes dépenses d’ordre personnel (visites personnelles, taxis, souvenirs, pressing…)
- Les assurances de voyage et expéditions (assistance, évacuation et rapatriement)
Votre expédition personnalisée
Nous mettons à votre service notre expertise, notre connaissance du terrain, notre créativité, notre expérience, la qualité de nos guides et la fiabilité de nos partenaires pour construire votre expédition sur mesure. De même, nous ajustons une expédition à vos souhaits dès que vous formez un groupe « fermé », quel que soit le nombre de participants.
Ainsi, sauf votre autorisation, aucun participant extérieur ne se joint à vous et nous pouvons personnaliser votre expédition en l’adaptant à votre rythme, avec les extensions de programmes que vous désirez, un niveau de confort supérieur, certaines activités, d’autres rencontres, etc.
Toute expédition de ce type fait l’objet d’un devis spécifique. Pour nous interroger dès maintenant, nous vous engageons à remplir le petit questionnaire ci-dessous. Un de nos experts reviendra vers vous pour affiner votre demande et vous faire une proposition.