31 octobre 2023Alpinisme, Seven Summits
Sommet de l'Everest

Imaginé par Dick Bass et Franck Wells en 1985, le challenge des Seven Summits consiste à gravir le plus haut sommet de chacun des sept continents : l'Everest (8 848 m) en Himalaya pour l'Asie, l'Aconcagua (6 962 m) en Argentine pour l'Amérique du Sud, le mont Denali (6 190 m), ex-Mac Kinley en Alaska pour l'Amérique du Nord, le Kilimandjaro (5 895 m) en Tanzanie pour l'Afrique, l'Elbrouz (5 646 m) en Russie pour l'Europe, le mont Vinson (4 892 m) en Antarctique et la Pyramide de Carstensz (4 884 m) ou Puncak Jaya en Papua indonésienne pour l'Océanie. En ajoutant le pôle Nord et le pôle Sud, le challenge s'appelle alors l’Explorer's Grand Slam ou grand chelem des explorateurs. Nous vous accompagnons pour le réaliser intégralement. Dans cet article, nous passons en revue chacune de ces expéditions, sachant qu’actuellement, trois ne sont pratiquement plus accessibles.

 

Challenge des Seven Summits avec Expeditions Unlimited

Nous proposons l’intégralité des sommets du Challenge des Seven Summits. Nous les avons tous gravis… grâce à vous ! Pour les 7 Summits, nous avons choisi de retenir la liste de Messner qui privilégie la Pyramide de Carstensz en Océanie. L'Elbrouz en Europe est parfois contesté d’un point de vue orographique et le mont Blanc est parfois donné comme le plus haut sommet d’Europe.

Peut-être qu’au regard de l’actualité, il serait nécessaire de revoir notre approche ! Il est en effet devenu compliqué de partir sur l’Elbrouz situé en Russie, sinon impossible. Et le trek vers le camp de base de la pyramide Carstensz est devenu impossible, quand ce n’est tout simplement pas son ascension qui est interdite depuis 2019, compte tenu d’une instabilité politique et sociale régionale.

Peut-être l’occasion de relancer le Kosciusko en Australie qui fait partie de la liste des Seven de Dick Bass… Quelle que soit la variante, ils étaient un peu plus de 400 à s’être déclarés comme l’ayant réussi à fin 2016 selon le site www.7summits.com, dont une dizaine de Français. Ils sont peut-être aujourd’hui 500 ou 600, guère plus.

 

Explorer's Grand Slam avec Expeditions Unlimited

Et nous avons eu le privilège d’accompagner sur sa partie polaire notre ami Jérôme Brisebourg, second Français après l’explorateur François Bernard à avoir réalisé l’Explorer's Grand Slam quand il a atteint le pôle Sud le 13 janvier 2020 par le glacier Axel Heiberg. Cet itinéraire particulièrement engagé est celui qu’emprunta Roald Amundsen pour atteindre le point le plus méridional de la planète, le 14 décembre 1911.

Ils sont une cinquantaine dans le monde à avoir réalisé l’Explorer's Grand Slam, dont 13 en atteignant les pôles Nord et Sud depuis la côte, et 10 de plus incluant au moins un pôle depuis la côte, l’autre étant fait sur un dernier degré.

Le Covid, puis la fermeture de la Russie et conséquemment l’impossibilité de mettre en place la base de Barnéo ont interdit tout accès au pôle Nord que ce soit en dernier degré ou depuis la banquise. La dernière année où le pôle Nord fut possible fut 2018, et noud y étions avec Dixie, Jérôme et Michel !

 

Les 7 sommets du Challenge des Seven Summits
Les 9 expéditions de l’Explorer's Grand Slam

Nous vous proposons d’attaquer la liste des Seven Summits dans leur ordre croissant de difficulté et de terminer par les pôles Nord et Sud pour l’Explorer's Grand Slam.

  • Kilimandjaro (5 895 m) en Tanzanie, plus haut sommet d'Afrique
  • Elbrouz (5 646 m) en Russie, plus haut sommet d’Europe
  • Puncak Jaya ou pyramide Carstensz (4 884 m) en Papua indonésienne, plus haut sommet d'Océanie
  • Aconcagua (6 962 m) en Argentine, plus haut sommet d’Amérique du Sud
  • Mont Vinson (4 892 m) en Antarctique, plus haut sommet… d’Antarctique !
  • Mont Denali (6 190 m) en Alaska, plus haut sommet d’Amérique du Nord
  • Everest (8 848 m) en Himalaya (Népal/Tibet), plus haut sommet d’Asie
  • Pôle Nord en dernier degré ou depuis la Russie (ou le Canada)
  • Pôle Sud en dernier degré ou depuis la barrière de Ross ou d'Hercules Inlet

Expeditions Unlimited vous accompagne pour réaliser intégralement l’ensemble de ces expéditions.

 

Ascension du Kilimandjaro à 5 895 mètres, toit de l'Afrique


Sommet du Kilimandjaro © Jérôme Brisebourg

Cette ascension ne présente pas de difficulté technique, mais nécessite une bonne acclimatation pour être réussie et réalisée dans de bonnes conditions de sécurité. Nous préconisons son ascension en sept jours et privilégions la belle voie Machame. Si nous sommes en forme au sommet, nous restons un peu là-haut pour contempler les glaciers sommitaux, en forte diminution, du toit de l’Afrique. Votre expédition prévoit chambres et tentes individuelles pour un meilleur repos. Dispositif de communication et médical inclus. D’autres voies sont également possibles (Marangu, Rongaï, Shira, etc.), voire une acclimatation au mont Kenya, deuxième plus haut sommet d’Afrique qui culmine à 5 199 mètres. Et pourquoi pas une trilogie sommitale africaine Rwenzori /Kenya / Kilimandjaro ?

Nombreux départs avec guide francophone toute l’année, sauf de mars à mai.

 

Ascension de l'Elbrouz à 5 642 mètres, toit de l'Europe

Sommet de l'Elbrouz © Pascal Denoel
Sommet de l'Elbrouz © Pascal Denoel

Nous tentons le sommet (5 642 m) par le versant nord, plus beau et plus sauvage, sans les remontées mécaniques du versant sud… Après une acclimatation adéquate, nous abordons l’assaut sommital, difficile et long, dans de bonnes conditions. Il nous faudra près de douze heures pour atteindre le sommet, au départ du camp de base avancé à 3 760 mètres, soit 1 800 mètres de dénivelé positif et la même chose en négatif. Excellente condition physique et bonne endurance sont nécessaires pour tenter cette ascension. La météo capricieuse est un facteur décisif de réussite… La géopolitique mondiale également.

Compte tenu de la guerre russo-ukrainienne, nos départs sont actuellement gelés pour nos clients européens.

 

Ascension du Puncak Jaya à 4 884 mètres, toit de l'Océanie 

Sommet du Carstenz © Jérôme Brisebourg
Sommet de la pyramide du Carstenz © Jérôme Brisebourg

Nous partons dans une des expéditions en haute altitude parmi les plus exotiques au monde, en Papouasie indonésienne, l’ascension de la pyramide Carstensz ou Puncak Jaya à 4 884 mètres d’altitude, un objectif mystérieux et peu visité, flanqué de glaciers, grand escarpement calcaire qui surgit de la forêt tropicale. Cette expédition permet de concilier aventure et escalade. Nous gravissons la montagne par la face nord, au cours d’une longue journée, de la base jusqu'au sommet et retour. Les guides installent des cordes fixes aux sections les plus difficiles pour permettre d’accéder plus vite à la crête de sommet et d’effectuer une descente rapide ensuite. Le trekking avec les Papous demeure un des éléments les plus marquants de cette aventure.

Compte tenu d’une instabilité locale forte et particulièrement violente, nos départs ne sont actuellement pas possibles.

 

Ascension de l'Aconcagua 6 962 mètres, toit de l'Amérique du Sud

Sommet de l'Aconcagua © Jérôme Brisebourg
Sommet de l'Aconcagua © Jérôme Brisebourg

Ce sommet mythique de presque 7 000 mètres, point culminant de l’Amérique du Sud, ne présente aucune difficulté technique particulière par la voie normale. Le fait de faire partie des 7 Summits en fait son succès et attire les montagnards venus du monde entier. Du fait de sa situation à l’extrémité de l'hémisphère sud où le climat est particulièrement sec, l'itinéraire est dépourvu de neige la plupart du temps. L'arête nord-ouest constitue la voie normale d'ascension au sommet. La principale difficulté réside dans la très haute altitude et dans le vent souvent très violent qui balaye le sommet. Nous proposons également l'ascension de l'Aconcagua en traversée.

Plusieurs départs assurés entre novembre et février dont certains avec un guide francophone.

 

Ascension du mont Vinson à 4 892 mètres, toit de l'Antarctique

Sommet du Vinson © Chris Nance
Sommet du Vinson © Chris Nance

Vous gravissez la Branscomb Shoulder Route, avec de beaux glaciers et des pentes à 40°, un haut plateau exposé et une crête de sommet spectaculaire. De majestueux sommets enneigés protègent de vastes glaciers en contrebas et, au loin, la neige épouse le ciel le long d'un horizon nettement incurvé... Gravir le Mont Vinson, c'est se mettre au défi sur une montagne qui ne ressemble à aucune autre, dans l'une des régions les plus reculées de la planète. Sa position géographique très au sud en fait un sommet plus difficile que s’il était à l’équateur à la même altitude. Et le froid représente un des principaux risques de l’ascension, surtout en arrivant sur la crête exposée. Au regard du budget important de l’expédition, on se posera la question de le combiner avec le pôle Sud pour faire quelques économies, si on vise l’Explorer's Grand Slam.

Plusieurs départs assurés chaque année entre début décembre et mi-janvier.

 

Ascension du mont Denali à 6190 mètres, toit de l'Amérique du Nord

Sommet du mont Denali © Eric Bonnem
Sommet du mont Denali © Eric Bonnem

Le Denali, la plus haute montagne d'Amérique du Nord, est peu égalé en termes de défis techniques et de beauté des paysages. Situé à 210 kilomètres au nord d'Anchorage, en Alaska, il s'élève sur une mer de glaciers et d'autres sommets qui composent la chaîne de l'Alaska. Grâce à notre préparation et à la constitution de notre groupe, nous offrons à des alpinistes expérimentés une chance solide d'atteindre leurs objectifs. Nous empruntons la voie dite classique West Buttress Route. Nous démarrons au camp de base dans le parc national et réserve de Denali où nous nous sommes faits déposer en avion privé, puis nous démarrons à ski pulka ou raquettes avec près de 80 kilos à tirer jusqu’au camp de base avancé vers 4 300 mètres. De là, le sommet se fait en mode alpin. Une aventure en parfaite autonomie avec un gros défi : la météo du Pacifique.

Un départ assuré chaque année vers la mi-mai.

 

Ascension de l'Everest à 8 848 mètres, le graal

Le plus haut sommet du monde peut se gravir soit par le versant népalais, soit par le versant tibétain (chinois). Le versant népalais est plus exigeant techniquement et plus dur physiquement dans sa première partie, avec l’Icefall notamment. Mais l’arête finale à plus de 8 000 mètres est plus longue par le versant tibétain. La météo est dite un peu plus favorable versant tibétain car la barrière himalayenne bloque les perturbations puis la mousson qui viennent généralement du sud.

Le Népal est moins sélectif et près de 500 permis sont désormais accordés à des alpinistes hors sherpas quand ce chiffre n’atteint pas 200 côté chinois. Il est même attendu que les Chinois demandent un premier 8000 pour avoir l'autorisation de monter l'Everest par leur versant.

Le Népal a vite réouvert ses portes en 2021 quand la Chine est restée fermée de début 2020 à maintenant, soit près de 4 ans.

Les prix sont proches entre les deux versants, tout comme les dates de départ : le printemps demeure la période privilégiée.

 

Ascension de l'Everest à 8 848 mètres par le versant sud népalais


Sommet de l'Everest par le versant sud @ Yorick Vion

L’itinéraire reprend le parcours suivi avec succès en mai 1953 par Sir Edmund Hillary et le Sherpa Tenzing Norgay. Il se gravit maintenant en quatre camps successifs. La principale difficulté technique réside dans le franchissement de la cascade de glace du Khumbu, la fameuse Icefall. Pour rejoindre le col Sud, vous devez gravir des pentes inclinées entre 30 et 45°. Au-delà du col Sud, les difficultés techniques demeurent faibles, mais les vents violents, l’altitude élevée et le poids du sac avec les bouteilles d’oxygène constituent la grande difficulté. Une expédition mythique, exigeante, nécessitant une expérience de la haute altitude.

 

Ascension de l'Everest par la voie tibétaine

Sommet de l'Everest
Sommet de l'Everest par le versant nord © Jean-Marc Porte

Nous partons pour l’expédition ultime, celle que beaucoup rêvent de faire : gravir le toit du monde par le versant tibétain, itinéraire mythique sur lequel les Britanniques ont lancé pas moins de sept expéditions infructueuses entre 1921 et 1938. Théâtre des exploits et de la disparition de Mallory et d'Irvine. La très longue remontée du glacier est de Rongbuk nous amène au pied de la première difficulté : la remontée des pentes glaciaires qui mènent au col Nord (7 000 m). Vient ensuite la longue ascension dans la face nord pour rejoindre vers 8 000 mètres d'altitude l'arête nord-est. Il faut encore gravir le premier et le deuxième ressaut, passages les plus ardus de toute l'ascension.

L'itinéraire, techniquement facile, est soumis aux vents violents dont le redoutable jet stream, ce courant d'altitude apte à mettre un terme à la progression des meilleurs. Avantage majeur sur la voie « classique » versant sud au Népal : ici pas d'Icefall à franchir, mais un parcours très long, exigeant de bout en bout. Pour beaucoup, le rêve et l’accomplissement d’une vie.

Départs début avril sur les deux versants.

 

Expédition au pôle Nord géographique en ski pulka

Atteinte du pôle Nord © Jérôme Brisebourg
Atteinte du pôle Nord © Jérôme Brisebourg

Nous nous envolons pour la base russe de Barneo puis rejoignons le point de départ de notre expédition à la latitude de 89° Nord. Cette expédition rare nous permet d'atteindre ce point mythique en perpétuel mouvement. Accompagnés par un guide polaire particulièrement expérimenté, nous allons avoir besoin de détermination pour y arriver, tirant nos lourds traineaux entre des crêtes de compression et luttant contre le courant transpolaire. Un dernier degré, 111 kilomètres et une dizaine de jours plus tard, pour atteindre le pôle Nord.

Pour les plus motivés, nous proposons l'aller-retour Barneo - Pôle Nord ou bien deux degrés pour atteindre le pôle, soit 220 kilomètres sont envisageables. Un départ depuis le cap Artechevsky est également envisageable, soit 2 mois d’expédition pour un défi que personne n’a réussi au cours des 15 dernières années.

Compte tenu de la guerre russo-ukrainienne, nos départs sont actuellement gelés pour nos clients européens.

 

Expédition au pôle Sud en ski pulka

Atteinte du pôle Sud © Jérôme Brisebourg
Atteinte du pôle Sud © Jérôme Brisebourg

Rares sont ceux qui ont atteignent le pôle Sud à ski. Cette expédition courte nous permet de rejoindre ce point mythique. De Punta Arenas, nous nous envolons pour Union Glacier. Nous rejoignons ensuite en Twin Otter, après un ou deux refueling, le point de départ de notre expédition à la latitude 89° Sud. Emmenés par un guide polaire expérimenté, nous tirons nos traineaux dans des conditions climatiques parfois extrêmes. Un dernier degré, 111 kilomètres et une dizaine de jours plus tard, nous atteignons le pôle Sud et la station américaine d’Amundsen-Scott.

Une expédition mythique et pure à tous les sens du terme. Une version longue depuis Messner start, Hercules Inlet ou par le glacier Axel Heiberg est également possible pour les plus expérimentés. Compter un à deux mois d’expédition.

Plusieurs départs assurés chaque année entre début décembre et mi-janvier.

Départ guidé par l’aventurier Matthieu Tordeur.

Ascension de l'Everest Népal

Himalaya

Ascension de l'Everest à 8849 mètres par le versant sud népalais

Nous partons gravir le toit du monde à 8848 mètres par son versant sud népalais. L’itinéraire reprend le parcours suivi avec succès en mai 1953 par Sir Edmund Hillary et le Sherpa Tenzing Norgay. Il…
60 jours
Prochain départ assuré le 01/04/2025

Amériques

Ascension de l'Aconcagua à 6962 mètres voie normale en Argentine

L’ascension du plus haut sommet d’Amérique à près de 7000 mètres, aussi un des challenges des 7 Summits, ne nécessite pas de technique d'alpinisme. Des porteurs sont prévus pour le matériel collectif.
21 jours
Prochain départ assuré le 28/12/2024
Expédition en Alaska

Amériques

Ascension du mont Denali à 6190 mètres en Alaska

Le Denali, la plus haute montagne d'Amérique, est peu égalée en termes de défis techniques et de beauté des paysages. Situé à 210 kilomètres au nord d'Anchorage, en Alaska, il s'élève sur une mer de…
25 jours
Prochain départ assuré le 06/05/2025