Ascension du toit du monde... Le rêve d'une vie
Points forts
- Ratio 1 sherpa pour 1 participant
- Chef d’expédition français expérimenté
- Accès au camp de base en trekking
- Ascension du Lobuche (6119 m) pour l'acclimatation
- Soin apporté à la nourriture d'altitude
- Routage météo et hotline médicale H24
- Stage de préparation, suivi live de l'expédition
- Départ garanti dès le premier participant
Nous partons gravir le toit du monde à 8848 mètres par son versant sud népalais. L’itinéraire reprend le parcours suivi avec succès en mai 1953 par Sir Edmund Hillary et le Sherpa Tenzing Norgay. Il se gravit maintenant en quatre camps successifs. La principale difficulté technique réside dans le franchissement de la cascade de glace du Khumbu. Pour rejoindre le col Sud, vous devez gravir des pentes inclinées entre 30 et 45°. Au-delà du col Sud, les difficultés techniques demeurent faibles, mais les vents violents, l’altitude élevée et le poids du sac avec les bouteilles d’oxygène constituent la grande difficulté. Une expédition mythique, exigeante, nécessitant une expérience de la haute altitude. Retrouvez en live notre expédition à l'Everest du printemps 2021.
Descriptif
Nous vous proposons une expédition au mont Everest, par le versant sud (Népal). Sagarmatha pour les Népalais, Chomolungma pour les Tibétains, le « toit du monde ». Le 29 mai 1953 : Tenzing Norgay Sherpa et Sir Edmund Hillary foulent la cime tant convoitée.
Pour assurer un voyage dans les meilleures conditions, nous concentrons nos ressources, notre force et notre expertise sur de petites équipes.
La marche d’approche pour atteindre le camp de base privilégie un temps indispensable pour l’acclimatation, avec une journée de repos à Namche Bazar et à Lobuche. Quelques jours passés au camp de base complètent cette mise en forme, ou mieux, nous vous proposons l'ascension du Lobuche Peak (6119 m). En réalisant cette ascension, vous serez parfaitement acclimatés et pourrez ainsi diminuer le nombre de rotations en direction du camp 2 et par conséquent, le temps passé dans l'Icefall du Khumbu.
L'ascension de l'Everest s'entreprend essentiellement au printemps, avant la mousson. La météo du printemps s'avère plus clémente qu'à l'automne avec un froid moins marqué en très haute altitude. Les meilleures équipes de sherpas sont alors disponibles. Pour en savoir plus, nous vous invitons à relire nos deux articles de blog consacrés à l’histoire de la conquête de l’Everest.
Nous vous invitons à relire nos deux articles de blog consacrés à l’histoire de la conquête de l’Everest :
La conquête de l'Everest : 50 ans pour atteindre le toit du monde – Partie 1
La conquête de l'Everest : 50 ans pour atteindre le toit du monde – Partie 2
Ainsi que celui-ci Bill Tilman : de la Nanda Devi à l'Everest
Retrouvez notre vidéo de présentation des deux itinéraires d'ascension de l'Everest, par le sud népalais et par le nord tibétain.
Et découvrez en images notre web-conférence consacrée à l'ascension de l'Everest et du Manaslu.
Paroles d'alpinistes
« Curieusement, je me sentais délivré, moins par l’arrivée au sommet que par la venue de l’aube vers 8 600 m. Un long trait rouge se dessinait à l’est vers le Makalu. Le jour nous libérait enfin du poids de cette nuit, de l’étrangeté de notre progression de cosmonautes aux confins du ciel et de la terre et de la difficulté de l’esprit à saisir toutes les données de notre ascension. Lorsqu’ils m’ont rejoint au sommet, j’ai eu surtout le sentiment d’être récompensé avec Pierre, Thierry, Alain et Michel pour cette attente interminable, pour les heures difficiles à attendre…, à vouloir sans cesse remonter et accomplir ce rêve de l’Everest. » – Philippe Grenier 9 octobre 1992
« Qu’est-ce donc qui rend ce sommet si fascinant aux yeux de tous ceux qui pratiquent l’alpinisme ?… Il est la plus haute montagne du monde… Les nombreuses expéditions, les hommes qui l’ont vaincu n’ont pas réussi à le rendre plus petit. L’altitude demeure. » – Reinhold Messner
« Nous n’eûmes pas à attendre la vision suprême. Au-dessus des brouillards, l’Everest était encore devant nous… : immobile comme l’étoile de Keats dans sa splendeur solitaire, et si haut dans la nuit ! Veilleur éternel de l’ombre, le Mont semblait enivrer le monde de son rayonnement. » – Georges Leigh Mallory
« Soudain, il m’apparut que l’arête, devant nous, au lieu de continuer à s’élever, tombait brusquement ; beaucoup plus bas, je pouvais voir le col Nord et le glacier de Rongbuck ; au premier plan, une étroite arête de neige montait vers un sommet neigeux ; encore quelques coups de piolet dans la neige durcie… et nous étions au sommet. Il était 11 h 30. » – Edmund Hillary 29 mai 1953
Aventure collective
Si elle reste une aventure exceptionnelle, l’ascension de l’Everest n’est plus une entreprise extrême, réservée à une élite alpine de très haut niveau. Les progrès de la logistique, de la technique alpine et du niveau général des pratiquants de la haute montagne, rendent aujourd’hui le toit du monde accessible à des alpinistes de bon niveau, autonomes techniquement, solidement entraînés et dotés d’une motivation sans faille.
Notre expédition sera une aventure collective, carrefour des motivations et des énergies, rencontre des capacités d’une organisation et d’alpinistes motivés. Deux challenges parallèles seront à relever :
- celui du participant : être au top-niveau physique, technique et mental au moment voulu ;
- celui de l’organisateur : procurer une logistique irréprochable permettant d’accéder aux camps d’altitude dans des conditions optimales. Au-delà, c’est au participant de jouer, en participant de façon autonome aux assauts de l’arête sommitale menés par le guide et les sherpas.
L’objectif majeur de cette expédition est de vivre une aventure qui nécessite un engagement total aussi bien physique que moral en agissant avec lucidité et en toute humilité dans un milieu naturel hostile qui ne pardonne aucune imprudence ou témérité sous peine de mort. C’est ce témoignage qu’il faut savoir sagement rapporter.
Une bonne observation de toutes les règles de sécurité est indispensable, ainsi qu’une bonne préparation physique et psychologique, un environnement qui accompagne chaleureusement, une sérénité des plus totales, un peu de tactique et alors, si le temps veut bien être clément et la chance être au rendez-vous, il sera possible de compter les minutes magiques du sommet où l’effort cesse et où le plus rien emplit l’espace et s’instille en soi.
Entre toutes les parties, il est convenu que le renoncement ne constitue en aucun cas un échec, rentrer le conter peut constituer aussi une victoire sur soi-même. Toute préparation, même la plus minutieuse, toute volonté, même la plus tenace, peuvent être mises en échec par l’adversité des milieux naturels dont la force est exponentiellement plus forte que l’intelligence humaine la plus fine. Laissons les dieux nous adouber et nous permettre de fouler le sommet.
La devise est : oser monter, savoir descendre
La très haute altitude
Conseils d’après Hubert Giot, guide de haute montagne. Il a participé à plusieurs expéditions à 8000 mètres et a réalisé l’ascension de l’Everest sans oxygène.
Il n’est pas aisé d’établir des règles, car les alpinistes ne sont pas égaux face à l’altitude, tant sur le plan physiologique que mental. Il semble que chacun ait un palier propre où il coince. Extrêmement éprouvante, cette étape est à chaque fois toujours douloureuse mais non rédhibitoire. Une fois passé ce cap, tout va bien… ou moins mal. C’est généralement là que l’on cerne mieux ses capacités d’adaptation. Cela peut se produire dès 6000 mètres, voire avant, durant le trek d’approche.
La haute altitude a aussi ses propres règles, et les transgresser devient foncièrement dangereux. Il existe une différence fondamentale entre grimper à 8000 mètres puis redescendre immédiatement et y demeurer 12 ou 24 heures.
À cette altitude, les ennuis commencent vraiment et chaque minute passée là-haut entraîne un processus inexorable d’autodestruction. On ressent la perte du sommeil, le manque d’appétit, l'apathie et souvent des phénomènes hallucinatoires se produisent.
Bref... au-dessus de 8000 mètres, on se consume. Pour les novices, tout est possible, il faut simplement se souvenir de quelques règles de base. Les premiers jours au camp de base servent de thermomètre et souvent, au bout du troisième jour, on commence à se sentir bien. La découpe des paliers est alors à décider : on utilise soit les emplacements des camps habituels, soit ceux qui sont définis par le terrain. En règle générale, lorsqu’on peut dormir à 6500 mètres sans maux de tête, on est prêt à partir plus haut. Il est cependant judicieux de faire deux allers-retours vers 7000/7500 mètres, afin de tester son potentiel. Pendant ces navettes indispensables, il est important de s’hydrater correctement. Il est à présent temps de passer une nuit, souvent inconfortable, vers 7500 mètres, puis de tenter le sommet à 8000 mètres. Si le sommet est au-delà, on essaie de dormir à 8000.
Pour le reste, il faut se préparer à utiliser son cerveau (ou ce qu’il en reste) plutôt que ses muscles, car les mètres, passé 8500 mètres, coûtent cher. Et si je parle de cerveau, c’est qu'il doit être suffisamment en éveil pour décider du moment de la descente. S’il ne le fait pas, c’est la mort assurée. Faire un 8000 dans de bonnes conditions, c’est dur, mais avec le froid, le vent, la neige ou une dépression barométrique, cela tourne au cauchemar.
En règle générale, quelques précautions à prendre :
- ne pas avoir trop froid ;
- ne pas avoir trop chaud ;
- se couvrir la tête ;
- s’hydrater même par mauvais temps ;
- essayer de faire une collation chaude par jour ;
- durant le trek, ne pas marcher torse nu ;
- en haute altitude, se surveiller mutuellement, ne pas s’assoupir de concert ;
- ne jamais descendre seul ;
- se donner des limites, prendre en compte les signes comme les mirages, les endormissements et la perte totale d’appétit ;
- ne pas hésiter à faire demi-tour quelle que soit la pression environnante ;
- et dans tous les cas, accepter de renoncer, les montagnes seront toujours là.
En synthèse, pour évoluer en haute altitude, il faut une préparation minutieuse, une acclimatation adéquate, une vérification permanente et mutuelle, une vigilance intellectuelle de tous les instants, un renoncement immédiat en cas de faiblesse, de doute ou de danger.
Découvrez en images notre web-conférence consacrée à l'ascension de l'Everest et du Manaslu.
Chronologie de la conquête de l'Everest
1920 : Première reconnaissance britannique sur le versant tibétain, conduite par le colonel Howard-Bury. Découverte des glaciers de Rongbuk et du col Nord. Première rencontre de Georges Mallory avec Chomolungma.
1921 à 1938 : Nombreuses tentatives, toujours britanniques, sur l’arête nord-est. En 1924, Norton atteint 8580 mètres sans oxygène : il restera l’homme le plus haut du monde jusqu’en 1952. Mallory et Irvine disparaissent à la même altitude.
1950 à 1951 : L’élite des alpinistes explorateurs britanniques, Harold Tilman et Eric Shipton, découvre l’approche et l’itinéraire de la face sud népalaise, la cascade de glace et la combe ouest.
29 mai 1953 : Les Britanniques, après 30 ans d’essais infructueux, gagnent enfin le toit du monde… grâce à un Néo-Zélandais, Edmund Hillary et à un Sherpa, Tenzing Norgay. Ils inaugurent la voie normale du versant népalais.
1975 : Les Britanniques ouvrent de nouveau la voie ; l’expédition de Chris Bonnington tente la face sud-ouest de l’Everest, « the hard way ». Doug Scott, Dougal Haston, Peter Boardman et Pertemba Sherpa résolvent un des grands problèmes himalayens : bivouac sans dommage physique à 8760 mètres...
1978 : Reinhold Messner et Peter Habeler font la première ascension sans oxygène.
1979 : Centième ascension.
1980 : Messner décuple son succès en accomplissant la première ascension en solitaire de la face nord, sans logistique ni oxygène. Première ascension hivernale par une très forte équipe polonaise.
1985 : Deux centième ascension.
Années 1990 : L’Everest devient un challenge « accessible », tenté de plus en plus régulièrement par de nombreuses expéditions non professionnelles. Parallèlement, de multiples records sont régulièrement battus : temps record d’ascension (Babu Tsering), nombre d’ascensions (12, réalisées par Babu Tsering Sherpa), nuit au sommet (Babu Tsering) parapente depuis le sommet, descente à skis de la face sud, de la face nord en surf... Cinq centième ascension.
Années 2000 : Notre monde a changé et l’Everest est devenu un produit commercial, un sujet de record et l’objet d’une grande fréquentation, à l’instar de gens comme Steve Faucett, collectionneur de records. Les initiatives marquant une évolution de l’himalayisme se font ailleurs.
Millième ascension en 2002, deux millième en 2007. Et des chiffres ou des cas particuliers qui appartiennent au livre Guinness des records. On note au sommet la présence de couple marié, de frères, de père et fils, d’handicapé, d’aveugle, etc. En 2005, on s’est même marié au sommet. Le plus jeune « summiter » a 16 ans, le plus vieux 69. Appa Sherpa a passé sa seizième ascension. Pemba Dorjee Sherpa prend à peine plus de 8 heures pour rallier le camp de base au sommet.
À la fin de la saison 2019, près de 7000 alpinistes ont gravi l'Everest par le versant sud népalais dont près de la moitié sont les sherpas népalais et moins de 5 % l'ont réussi sans oxygène. À cette date, moins de 500 femmes ont gravi le toit du monde par ce versant.
Notre approche
Confiance, unité, sérénité et humilité.
En premier lieu, l’Everest s’apprivoise par de nombreuses lectures préalables, consultations de cartes et écoutes de témoignages, qui permettent de se familiariser avec la montagne bien avant le départ de l'expédition.
La préparation s'étale sur plus d’un an. Les différents aspects tels que l'entraînement physique, la préparation mentale, la réflexion sur les conduites à tenir, la préparation technique, sont abordés avec le plus grand soin.
Pour optimiser nos chances de réussite, en plus des sherpas d'altitude de grande qualité, le matériel de sécurité le plus complet a été prévu et l’oxygène sera utilisé la nuit, à partir du camp 3 vers 7300 mètres. D'abord à faible débit, afin de pouvoir dormir correctement, et au débit maximal lors du summit push pour rendre l’effort plus supportable.
La nourriture la plus appropriée et si possible au goût de chacun est prévue. Pour plus de confort et pour accroître les conditions de vie normale, un vrai camp sera installé au camp 2 avec cuisine et cuisinier permanent.
Entre toutes les parties, il est convenu que le renoncement ne constitue en aucun cas un échec. Rentrer conter son aventure personnelle peut constituer aussi une victoire sur soi-même. Toute préparation, même la plus minutieuse, toute volonté, même la plus tenace, peuvent être mises en échec par l’adversité des milieux naturels dont la force est exponentiellement plus forte que l’intelligence humaine la plus fine.
Laissons les dieux nous adouber et nous permettre de fouler le sommet. C’est bien pour cela que les sherpas les mieux entraînés ne manquent pas de présenter avec dévotion l’offrande à Sagarmatha, lors d’une petite cérémonie simple et émouvante dès que nous sommes installés au camp de base.
Jour par jour
Jour 0
- Jours 1 & 2 : Vols internationaux vers Kathmandu
- Jours 3 & 4 : Kathmandu, formalités consulaires et obtention du permis d’ascension
- Jour 5 : Vol Kathmandu/Lukla et trek pour Phakding
- Jour 6 : Trek pour Namche Bazar, capitale régionale du pays sherpa
- Jour 7 : Namche Bazar : journée d’acclimatation
- Jours 8 à 15 : Trek au camp de base et acclimatation (2 options possibles)
- Jour 16 à 19 : Ascension du Lobuche Peak (6119 m)
- Jours 20 à 53 : Ascension de l’Everest
- Jour 54 : Trek pour Dingboche
- Jour 55 : Trek pour Namche Bazar
- Jour 56 : Trek pour Lukla
- Jour 57 : Vol de retour Lukla/Kathmandu
- Jour 58 : Kathmandu
- Jours 59 & 60 : Vols internationaux
PROGRAMME DÉTAILLÉ DE L'EXPÉDITION
Jour 1 : Vol international
Jour 1
Envol d’Europe pour Kathmandu. Généralement l’arrivée se fait dans la journée du Jour 2.
Jour 2 : Arrivée à Kathmandu
Jour 2
Arrivée des différents participants. Nos équipes vous accueillent afin d’organiser le transfert vers l’hôtel. Les passeports sont collectés pour finaliser la demande de permis d’ascension.
Jours 3 & 4 : Journées à Kathmandu
Jour 3
Point avec le responsable de l’expédition sur le matériel emporté. Le cas échéant, les nombreuses boutiques de matériel de montagne de Thamel peuvent permettre de compléter votre équipement. Pendant ce temps, notre équipe locale fait le nécessaire pour accomplir les formalités administratives essentielles et les permis d’ascension.
Jour 5 : Kathmandu — Lukla et trek pour Phakding
Jour 5
Nous quittons Kathmandu le matin pour un vol superbe vers Lukla où nous rencontrons nos porteurs qui se répartissent les charges. Descente douce puis petite remontée le long de la Dudh Khola (la rivière de lait en népalais) jusqu'à Phakding.
Jour 6 : Trek Phakding — Namche Bazar
Jour 6
Nous remontons la rivière Dudh Khola, avec les magnifiques pins de l'Himalaya qui bordent notre route. Plusieurs ponts nous font changer de rive au gré des méandres de la rivière. Montée raide vers la capitale du Khumbu (le pays sherpa). En route nous admirons le Thamserku et de temps en temps nous apercevons l’Everest. À Namche Bazar, visite du village, très pittoresque. Vous pourrez arpenter les ruelles de ce village construit en amphithéâtre.
Jour 7 : Journée d’acclimatation à Namche Bazar
Jour 7
Nous vous invitons à visiter le musée qui domine Namche Bazar. Toute l’histoire de l’Everest y est regroupée. À l’opposé de la ville, vous trouverez la gompa, idéale pour un moment de tranquillité.
Jour 8 : Namche Bazar — Thame
Jour 8
Nous quittons Namche Bazar vers l'ouest pour pénétrer dans une vallée étroite où nous croisons quelques yacks et leurs bergers sherpa qui redescendent des alpages – À Thame, nous visitons le monastère perché au-dessus du village – Vue magnifique sur le Thamserku (6608 m).
Jour 9 : Thame — Marulung — Langden
Jour 9
Montée progressive vers Langden, nous croiserons peut-être des caravanes de yacks avec des Tibétains qui descendent du Nangpa La au Tibet pour vendre ou échanger des produits chinois à Namche Bazar.
Jour 10 : Langden — Renjo La (5365 m) — Gokyo
Jour 10
Nous montons tranquillement, sans solliciter nos organismes plus qu'il ne faut, le Renjo Pass. La journée est longue, nous avons tout notre temps. Nous empruntons d’abord un chemin régulier, passons devant de splendides lacs bleu turquoise, puis la montée s’accentue avant le grand final. Les drapeaux à prières et les craves à bec rouge nous accueillent. Nous jouissons d’une des plus belles vues du voyage ! Du Cho Oyu au Makalu en passant par l’Everest et le Lhotse pour ne citer que les 8000... Descente raide mais magnifique sur Gokyo et son lac turquoise.
Jour 11 : Gokyo — Dragnag
Jour 11
Nous descendons la vallée jusqu’à Dragnag, sur la rive gauche de la Dudh Kosi, en face de la moraine frontale du glacier de Ngozumpa. Nous passons le Gokyo Peak dont il serait possible d’atteindre le sommet (5360 m) en aller/retour dans la matinée. La montée facile au Gokyo Peak vaut la peine, car elle offre une vue superbe sur les magnifiques sommets du Khumbu qui nous entourent. Mais nous préférons ne pas la faire pour économiser notre organisme en vue de l’objectif principal de l’expédition.
Jour 12 : Dragnag — Cho La (5420 m) — Dzongla
Jour 12
Montée du col dans une ancienne vallée glaciaire sur un bon sentier qui se termine par un ancien éboulis. Vue resplendissante sur tous les sommets alentour. Nous descendons sur un glacier et évoluons dessus avant de redescendre vers les alpages de Dzongla.
Jour 13 : Dzongla — Lobuche
Jour 13
Nous rejoignons le lac de Tshola à flanc de montagne jusqu'à l’alpage de Lobuche. Le belvédère du Kala Patar n’est pas loin, mais là encore nous allons être raisonnables et décidons d’économiser notre organisme en vue de l’objectif principal de notre expédition.
Jour 14 : Trek Lobuche — camp de base de l’Everest (5364 m)
Jour 14
Nous commençons par suivre la vallée jusqu’au confluent du glacier de Khangri. Gorakshep et sa plaine sablonneuse précèdent une marche fastidieuse sur la moraine du glacier du Khumbu. Arrivée au camp de base, au pied de la célèbre Icefall.
Jour 15 : Journée d’acclimatation au camp de base (5364 m)
Jour 15
Nous voici à pied d’œuvre, dans le vaste camp international regroupant toutes les expéditions. Nous allons y séjourner 45 jours au total. Chacun prend ses quartiers pour les semaines qui vont suivre. Le souffle est court, mieux vaut éviter de s’agiter en tous sens. Tout au long du séjour, nous serons amenés à déplacer nos tentes en fonction des mouvements du glacier. Le paysage, lunaire, demeure impressionnant avec les faces étincelantes du Pumori, du Lho La, du Nuptse et du Lhotse. La température en plein soleil peut même être clémente, mais il n’est pas rare d’essuyer des bourrasques de neige l’après-midi.
Les sherpas et tous les participants sont conviés à assister à la cérémonie bouddhiste traditionnelle (Puja), sans laquelle l’ascension ne pourrait se faire.
Jour 16 : Trek camp de base de l'Everest — Lobuche (4930 m)
Jour 16
L'ascension du Lobuche Peak (6119 m) offre plusieurs avantages :
- Éviter un aller-retour dans la redoutée Icefall du glacier du Khumbu
- Parfaire notre acclimatation et tester notre forme physique
- Réviser les techniques de progression à la montée et à la descente au moyen des cordes fixes
Elle se réalise en quatre jours aller-retour depuis le camp de base de l'Everest.
Le premier jour, retour jusqu'au village de Lobuche par le chemin suivi à la montée.
Jour 17 : Trek de Lobuche au camp d'altitude (5400 m)
Jour 17
En partant de Lobuche, le chemin contourne la base de la montagne par un agréable sentier en balcon avant de rejoindre un petit lac. Le sentier se redresse et monte en direction d'un petit col au pied de l'arête sud (5200 m). Des dalles polies conduisent à cette arête avec plusieurs emplacements de camps possibles.
Jour 18 : Camp d'altitude — sommet du Lobuche (6119 m) - retour à Lobuche
Jour 18
Nous prenons pied sur les pentes de neige de l'arête sud. Le parcours est magnifique, sans grande difficulté. Quelques ressauts à franchir sont équipés de cordes fixes jusqu'à la pente finale qui mène au Lobuche Trekking Summit. Au-delà, l'arête se poursuit jusqu'au vrai sommet du Lobuche, mais la difficulté de la progression sort du cadre de cette expédition. Retour par le même itinéraire jusqu'au camp d'altitude pour quelques minutes de repos avant d'enchaîner dans la descente pour rejoindre Lobuche.
Jour 19 : Trek Lobuche — camp de base de l'Everest
Jour 19
Une nouvelle fois, nous parcourons les moraines qui mènent d'abord à la plaine sablonneuse de Gorakshep puis au camp de base de l'Everest. Vous pouvez mesurer les progrès accomplis en quelques jours au niveau de l'acclimatation.
Jours 20 à 53 : Ascension de l'Everest (8848 m)
Jour 20 à 53
Les principales étapes de l'ascension sont les suivantes :
Camp 1: 5900/6000 m
Atteindre le C1 est la partie la plus technique de l’ascension versant sud. Il faut franchir la cascade de glace du Khumbu. Les « Ice doctors », sherpas spécialisés dans la pose des cordes fixes le long de la cascade de glace, ont reconnu le meilleur passage pour l’année en cours. 600 mètres de progression sur le glacier en perpétuel mouvement. Le camp se situe à l’entrée de la combe ouest, à la sortie de la cascade. Nous limitons le temps de séjour à deux nuits au camp 1 pour l’acclimatation. Dès que possible, nous montons au camp 2 dont l’emplacement excellent en fait le point de départ idéal vers le sommet.
Camp 2 : 6400/6500 m
Le C2 occupe un emplacement sur la rive gauche de la combe ouest, au pied de l’arête ouest. Très sûr, le lieu offre une vue imprenable sur le Lhotse. Véritable camp de base avancé, nous y installons une tente cuisine et une tente mess pour un confort optimum. Depuis ce camp, nous lancerons la tentative vers le sommet. Vous y passerez plusieurs nuits au préalable, avant de monter vers les camps supérieurs.
Camp 3 : 7100/7300 m
La longue montée du C2 au C3 met la ténacité des participants à rude épreuve. L’altitude élevée ralentit la progression, sans toutefois pouvoir déjà faire appel à l’assistance de l’oxygène. La pente qui mène vers le Lhotse affiche une inclinaison entre 30 et 45° sur une neige très dure, voire glacée. La progression se fait obligatoirement le long des cordes fixes. Vous dormirez deux nuits au C3 avant de continuer vers le sommet.
Camp 4 : col Sud à 7900/8000 m
Le moment tant attendu arrive : vous foulez le col Sud. Ce vaste champ lunaire, balayé par les vents, constitue la plus basse dépression entre l’Everest et le Lhotse. La plupart des himalayistes y accèdent sans aide d’oxygène complémentaire. Il faut franchir deux sections rocheuses caractéristiques avant d’atteindre le col : la bande jaune, une couche de marbre et de schistes, et le haut de l’éperon des Genevois, une bande rocheuse noire. Ces deux passages sont équipés de cordes fixes.
Sommet de l'Everest : 8848 m
L’ultime partie de l’itinéraire se gravit en 9 à 13 heures aller-retour. Nous utilisons l’oxygène dès le départ du C4. Nous remontons des pentes régulières en balcon pour une première étape au Balcony (8430 m) puis jusqu’au sommet sud (8749 m). De là, une longue arête mène au Hillary step (8790 m), ou ce qu’il en reste depuis le tremblement de terre de 2015. Les derniers mètres n’offrent pas de difficulté, hormis la très haute altitude. Votre sherpa d’altitude détermine, en fonction de votre progression et de l’heure à laquelle vous atteignez les différents obstacles, si vous avez le temps d’atteindre le sommet en toute sécurité et d’en redescendre.
Programme type d'expédition :
Deux rotations d'acclimatation préalables avant la ou les tentatives sommitales, ponctuées de journées de repos au CB
- Aller-retour du CB au C2 via C1 et descente au CB – 1 nuit C1 à 5900 mètres et 1 nuit C2 à 6400 mètres – Compter 5 heures à la montée entre C1 et C2
- Aller-retour du CB au C3 (sans arrêt au C1) – 1 nuit C2 à 6400 mètres et 1 nuit C3 à 7100 mètres – Compter 7 heures à la montée entre C2 et C3
- Tentatives sommitales selon météo. Il faut compter six jours pour aller du camp de base au sommet et 6 heures pour aller du C4 au Balcony.
Jour 54 : Trek camp de base — Lobuche — Dingboche.
Jour 54
Derniers regards vers le sommet. Il est temps de prendre le chemin du retour. Longue journée pour rejoindre d’abord Lobuche et enfin les alpages de Dingboche. La douceur des paysages contraste avec le site lunaire du camp de base.
Jour 55 : Trek Dingboche — Namche Bazar.
Jour 55
Agréable journée de marche le long de la vallée. Cette fois, nous filons directement par le chemin en balcon qui conduit à Namche Bazar.
Jour 56 : Trek Namche Bazar — Lukla
Jour 56
Un dernier effort sur le long parcours menant à Lukla. Mais nous retrouvons un air chargé d’oxygène, bienvenu pour nos poumons fatigués.
Jour 57 : Vol de retour Lukla à Kathmandu.
Jour 57
Nous prenons notre vol d'une demi-heure vers Kathmandu.
Jour 58 : Journée libre à Kathmandu
Jour 58
Journée de réserve, libre et sans guide.
Jour 59 : Vol international retour de Kathmandu
Jour 59
Selon l'horaire de votre avion, vous êtes accompagné(e) à l'aéroport pour prendre votre vol de retour vers l'Europe.
Jour 60 : Arrivée en Europe
Jour 60
FIN DE PROGRAMME
Pour des raisons imprévisibles à ce stade d’aléas climatiques, de forme ou de méforme des participants ou d’autres (tracasseries douanières, état des routes, trafic, glissement de terrain, cas de force majeure...), votre chef d’expédition peut être amené à adapter le programme, si nécessaire, pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité. Les temps d'activité sont donnés à titre indicatif et peuvent varier d’un participant à un autre.
L'itinéraire sur l'ensemble de nos programmes d'expéditions ou le programme d’ascension, sur nos expéditions en haute montagne, ne sont donnés ici qu'à titre indicatif. Ils sont suffisamment souples pour s’adapter aux conditions météorologiques avec quelques jours de battement. En tout état de cause, il convient de se conformer aux recommandations de votre accompagnant, qui peut vous proposer d’annuler votre expédition en raison d'impératifs climatiques, de sécurité ou de votre condition physique.
De la même façon, l’expédition peut être arrêtée à tout moment si votre chef d'expédition l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants.
Il ne faut pas perdre de vue que ce projet demeure une réelle expédition en autonomie et que tous les aléas sont possibles. Expeditions Unlimited, votre chef d'expédition, votre guide ou nos équipes locales ne peuvent en aucun cas être tenus responsables.
Tous les frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement supplémentaires, suppléments aériens) seront pris en charge par les participants et en aucun cas par les organisateurs. Les journées « tampons » sont entendues sur l’expédition stricto sensu (camp de base/camp de base en montagne, point de départ/point de sortie sur une traversée, etc.).
Tout retour anticipé de l'expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais d’hébergement, de repas, de modification de billets d'avion ou encore d'autres activités, non prévus dans ce programme sont intégralement à la charge des participants.
Fiche Technique
Accompagnement
VOTRE GUIDE PRIVATIF
Clé de voûte de votre réussite sur l'ensemble de nos expéditions, nous sommes systématiquement sur un ratio d'un sherpa d'altitude par participant. Il vous accompagne pour les moments-clés de l'ascension et lors du summit push. Il est particulièrement expérimenté pour la haute altitude. Il a participé à plusieurs expéditions à plus de 8000 mètres, conduisant avec succès des participants au sommet. Nous le sélectionnons pour vous. Il est généralement anglophone. Il peut ne pas être en permanence à vos côtés dans les rotations entre les camps, son rôle étant également de réaliser les portages pour mettre en place les camps.
Il est prévu une prime de sommet pour votre sherpa d'altitude à payer sur place en cash après l'ascension. Cette prime est due à partir du moment où vous avez quitté le dernier camp vers le sommet lors de votre tentative de summit push.
Notre équipe de « sherpas d'altitude » peut être formée de plusieurs ethnies népalaises, Sherpa bien sûr, mais également Tamang, Gurung, Rai, Bothe, etc.
EXPEDITION LEADER
Son rôle est important pour mener la stratégie nécessaire à la réussite : rotation dans les camps d'altitude, acclimatation de chaque participant, étude des bulletins météo pour décider du moment optimum pour lancer le summit push.
Le chef d'expédition représente Expeditions Unlimited auprès du groupe, de nos partenaires et des autorités locales. Principalement basé au camp de base, il peut vous accompagner dans les camps d’altitude pour superviser le bon déroulement logistique de l’expédition. Il prend les décisions nécessaires qui peuvent s'imposer. Son autorité est prépondérante et incontournable. Vous devrez respecter ses décisions ainsi que celles prises collectivement.
De un à cinq participants, vous disposez d'un chef d'expédition local népalais anglophone ayant coordonné de nombreuses expéditions sur des sommets de plus de 8000 mètres. Il peut être partagé avec d'autres expéditions.
À partir de six participants, vous disposez d'un chef d'expédition français expérimenté, dédié exclusivement à votre expédition.
ÉQUIPE LOCALE
Pour un projet d’ascension d’un grand sommet himalayen, notre équipe est particulièrement étoffée pour répondre le mieux possible aux deux problématiques d’une expédition : l’encadrement technique et le portage du matériel (nourriture, matériel collectif et personnel). C’est donc un sujet important, car il conditionne directement la réussite des uns et des autres. Issu de plus de 10 années de réflexion et de travail en commun, notre fonctionnement est optimisé et les tâches confiées à chacun déterminent des statuts bien particuliers.
Un Base camp manager et une équipe de cuisine seront présents au camp de base. Un cuisinier est présent au camp 2.
Une équipe de porteurs nous aide à installer le camp de base avec tout le matériel et la cuisine. Au-delà, l’équipe de sherpas d'altitude prend le relais. Ils nous aident tout particulièrement dans l'installation des camps d'altitude et au portage à partir du camp de base.
Chaque participant devra se prendre en charge pour le portage de ses affaires personnelles et de la nourriture d’altitude. Le matériel collectif est transporté par l'équipe népalaise. Notre sac à dos sera calibré de 10 à 12 kg.
Et tout au long du programme, nous nous appuierons sur d’autres compétences locales selon nos besoins. Enfin, nous aurons accès à un routeur météo expérimenté et à un médecin spécialiste de la haute altitude de l'Ifremmont (cf. ci-dessus).
Pour des raisons imprévisibles à ce stade, notamment de météo mais aussi de forme ou de méforme des participants, votre guide peut être amené à adapter voire à interrompre votre programme, à tout moment s'il l’estime nécessaire, que ce soit pour l’ensemble du groupe ou pour quelques participants, et pour le bon déroulement de votre voyage. Il reste seul juge et le garant de votre sécurité.
Niveau de difficulté
Niveau physique : extrême
Ce programme s'adresse à des participants très aguerris, détenant une condition physique et mentale d'athlète de haut niveau.
Il est donné comme « difficulté extrême » compte tenu de la très haute altitude à laquelle vous allez évoluer. L’Everest est la plus haute montagne du monde : bien que les difficultés techniques soient relatives, en gravir le sommet n’en reste pas moins une entreprise difficile et parfois même dangereuse. L’engagement est très prononcé lors des tentatives sommitales.
Cette expédition est donc destinée à des alpinistes confirmés (à l’aise dans un niveau PD en neige), ayant déjà une bonne expérience de la très haute altitude. Il est indispensable d’être totalement autonome en montagne, tant techniquement que psychologiquement. Le chef d’expédition et les guides seront avant tout des conseillers techniques et responsables logistique. Ils ne pourront en aucun cas « tirer » un participant vers le sommet.
Un entraînement rigoureux est bien sûr nécessaire, entraînement axé sur le développement de ses capacités d’endurance et de résistance : course à pied, cyclisme, natation, ski de randonnée et, bien sûr, courses en montagne. Cet entraînement doit être régulier et avoir commencé 6 à 8 mois avant le départ de l’expédition au minimum.
La préparation continuera à s’effectuer en liaison constante avec l’organisateur et le guide. Une attention toute particulière sera apportée à la sécurité et à la gestion des dangers liés à la haute altitude. L’Everest est d’abord une aventure dont on revient et dont on témoigne.
Et on aura plaisir à citer Eric Shipton écarté du succès britannique de 1953 : « Dans quelle mesure le plaisir de l’alpinisme réside-t-il dans l’expérience des tentatives ? Dans quelle mesure dépend-il des lauriers de la gloire ? Ceux qui finissent par atteindre le sommet de l’Everest ne connaîtront jamais la montagne comme Mallory la connaissait. »
La haute altitude est bien sûr le problème majeur auquel on est confronté. Le processus de raréfaction de l’oxygène (hypoxie) est à son apogée lors de l’ascension d’un sommet tel que l’Everest. Une acclimatation progressive est indispensable pour compenser autant que possible ce phénomène. Il faudra, lors des premières semaines, se ménager, éviter les efforts violents et aller à son rythme. Si des symptômes « secondaires », tels que les migraines et les nausées, sont quasi-inévitables dans un premier temps, attention toutefois à ne pas les méconnaître au risque d’enclencher un processus œdémateux.
Le corps sera soumis pendant une période relativement longue, à des efforts physiques importants, dans un environnement difficile, auquel s’ajoute le handicap de la haute altitude. Une préparation physique sérieuse est indispensable pour entreprendre une expédition de cet ordre : il faudra travailler l’endurance et la résistance, y compris dans des conditions climatiques difficiles (froid, vent).
Attention au portage : si le matériel collectif est acheminé par les sherpas d'altitude, il faut porter ses affaires personnelles, lors de la progression ; s’en abstenir totalement serait très préjudiciable pour les tentatives sommitales, au cours desquelles il faut porter un sac d’une certaine importance (6 à 8 kg), puisqu’il devra contenir les bouteilles d’oxygène éventuelles (4 kg).
Les participants sont confrontés dans une expédition à un environnement hostile du fait de l’éloignement, du froid, des intempéries, de l’inconfort, qui peut être générateur de stress. La fatigue peut être à l’origine de troubles de l’humeur et des comportements relationnels. Chacun doit donc faire preuve de bonne humeur, de tolérance et de respect, non seulement envers les membres de l’expédition, mais aussi envers l’équipe locale. Il est possible que le groupe se scinde en sous-groupes en fonction des affinités de chacun. Gardez à l’esprit que c’est l’équipe de base qui prévaut et que, comme toujours dans ce type de projet, la clé de la réussite demeure le collectif et l’esprit d’équipe.
La participation au stage de préparation, dont la date sera précisée ultérieurement, est donc obligatoire. Par ailleurs, les stages de préparation à l'alpinisme dans le cadre de notre école d'aventure peuvent être un atout sérieux, tant pour prendre confiance que pour gagner en autonomie.
Pour votre inscription à cette expédition, il vous sera demandé de fournir un CV d’expédition (liste de courses)/trek/sportif. Un certificat médical pour la réalisation d’une ascension en Himalaya est obligatoire. Enfin, selon votre age et votre expérience, un test d’effort en hypoxie en milieu médical est fortement recommandé.
Vous bénéficiez, à titre gracieux et pour la durée de votre expédition, de l’adhésion au service médical en haute altitude H24 7/7 mis en place avec l'Ifremmont, dont nous sommes partenaires. Cf. ci-dessous. Tout problème de santé, dont vous pensez qu'il pourrait compromettre la bonne réalisation de votre expédition, doit nous être communiqué afin d'évaluer ensemble qu'il est compatible avec cette expédition. Et nous vous conseillons fortement de faire une visite de check-up chez votre dentiste avant le départ, au regard de la longueur de l'expédition et des variations importantes d'altitude et donc de pression.
Enfin, nous pouvons mettre à votre disposition un coach sportif et/ou un coach mental pour les mois qui vont précéder votre expédition afin de vous y préparer dans les meilleures conditions. Nous avons développé des protocoles à distance dans ce domaine, tout comme nous avons construit un protocole de préparation à l'hypoxie que nous décrivons plus bas dans ce document dans le chapitre consacré à l'Ifremmont.
À plus longue échéance, nous proposons des stages de remise à niveau et de perfectionnement à l'alpinisme dans le cadre de notre École de l'Aventure, ainsi que des expéditions sur des sommets à 5000, 6000 et 7000 mètres, vous offrant une progression idéale vers l'objectif de vos rêves en très haute altitude.
Niveau de difficulté technique
Niveau d'alpinisme : Peu Difficile (PD)
Dans ce programme, l'usage de matériel d'alpinisme (crampons, harnais, piolet, cordes, etc.) est nécessaire et l’itinéraire abordé peut comporter des petites difficultés, qu’il s’agisse de passages un peu plus inclinés dans une course glaciaire, de la hauteur de la paroi, de l'engagement de la course et de la continuité des efforts. Bien sûr, il y a l'altitude qui rend tout plus difficile. Les passages raides ou plus ardus sont tous munis de cordes fixes et il faut donc être à l'aise avec une poignée autobloquante dans toutes les situations. Cette ascension s’adresse à des participants qui ont une expérience préalable de l’alpinisme et qui ont déjà réalisé des courses de ce niveau.
Cette cotation technique s’applique bien sûr à des conditions météorologiques normales : la difficulté peut augmenter en cas de mauvaises conditions, de neige fraîche pour une course rocheuse, d’insuffisance ou de manque de qualité de la glace pour une course glaciaire, etc. De même, la donne change radicalement, pour un même niveau technique, avec l’altitude, le poids du sac, le peu d’équipement de la voie sur place, la fatigue liée à l’approche si elle est longue, l’environnement particulièrement hostile, etc.
Les stages d'alpinisme de notre École de l’Aventure de trois à cinq jours s’adressent à vous et sont parfaits pour s'assurer de votre niveau.
Rendez-vous sur place
Nous nous retrouvons à Kathmandu où nous sommes accueillis à l'aéroport par nos équipes locales.
Compte tenu de l’origine diverse des participants à ce voyage, le vol international à l’aller comme au retour n’est pas inclus dans ce forfait. Le plus souvent, nous réservons pour votre compte afin de nous assurer que l'ensemble du groupe arrive au même moment à destination. Nous ne prenons aucun frais sur ces réservations aériennes. N'hésitez pas à nous consulter. Si vous prenez vos billets vous-même, nous vous indiquerons le plan de vol idéal pour permettre à tous les participants d’arriver dans une plage horaire réduite. Il faut a minima des billets modifiables.
Hébergement
KATHMANDU AND TREKKING
En chambre individuelle en hôtel de catégorie 3/4 étoiles (***) à Kathmandu.
Pendant le trek, nous serons soit en tente individuelle, soit en lodge. Les lodges au Népal sont de confort très aléatoire. Les lodges peuvent ressembler à un refuge ou parfois un gîte de chez nous. Il s’agit pour la plupart du temps d’une maison familiale avec des chambres doubles, triples ou dortoirs. Les toilettes et douches sont toujours séparées. Il est important de vérifier que l’eau n’est pas chauffée avec du bois, car cela contribue à la déforestation. La plupart du temps, l’eau est chauffée avec l’énergie solaire.
CAMP DE BASE
Au camp de base, nous sommes en tente individuelle.
Base de vie pour plusieurs semaines, il se doit d'être le plus confortable possible, afin de permettre une bonne récupération au retour des camps d'altitude. Il doit nous permettre de faire face à une période de mauvais temps dans les meilleures conditions possibles. Chaque participant dispose de sa propre tente individuelle avec un matelas confortable. Une tente mess chauffée est le lieu de vie principal. Tables et chaises y sont installées à demeure. Nous disposons également d'une tente douche et d'une tente WC (déchets solides dans des fûts évacués)
CAMPS D'ALTITUDE
Durant l’ascension, aux camps d'altitude, nous disposons d'une tente d’altitude pour 2 personnes, voire 3 personnes sur les derniers camps.
Au C2 : nous disposons d’une tente cuisine et d’une tente mess.
Hygiène & pressing
Toilettes : Le camp de base est pourvu de toilettes (bidons évacués et vidés dans un lieu approprié loin du glacier) et de papier WC. Prenez soin de vous laver les mains avec un gel hydro-alcoolique (à prendre dans votre pharmacie personnelle) après chaque passage aux toilettes. Pour les camps supérieurs, nous vous recommandons d’emporter une bouteille qui vous servira à uriner la nuit pour éviter d’avoir à sortir.
Hygiène quotidienne : une bassine avec de l’eau et du savon est disponible à l’entrée de la tente mess. Eau destinée à se laver le visage et les mains, ne pas la boire.
Douche : eau chaude disponible (demande à faire à la cuisine). Ne prendre des douches que par temps ensoleillé pour éviter de prendre froid !
Lessive : eau (froide) et bassine à demander à la cuisine, apporter des produits biodégradables uniquement.
Repas
KATHMANDU ET TREKKING
À votre arrivée à Kathmandu, un dîner de bienvenue vous est offert le premier soir. De même, au retour de l'expédition, un repas d'adieu est pris en charge.
Dans les villes, de nombreux petits (ou grands) restaurants nous permettent de découvrir la cuisine typique locale. À l’exception de Kathmandu, les petits-déjeuners et les repas du soir sont élaborés par l’équipe de cuisine ou les cuisiniers du lodge et ils sont pris dans la salle de restauration du lodge ou sous la tente mess. Selon le profil des étapes (longueur de la journée de marche et/ou présence d’eau), les collations de midi seront servies chaudes ou froides sous forme de pique-niques.
CAMP DE BASE
L'ensemble des repas est élaboré par l’équipe de cuisine à base d'ingrédients locaux dont du riz, des pâtes, des lentilles, des pommes de terre, des légumes, des œufs, un peu de viande, etc. Ils vous sont servis dans une tente privative. Les boissons chaudes non alcoolisées de type thé ou café vous sont offertes à volonté. Nous vous recommandons de rester constamment hydratés.
CAMPS D'ALTITUDE
Au C2, un cuisinier sera présent pendant toute la durée de l'expédition. En altitude, il faut bien souvent se forcer à manger. Le recours aux vivres lyophilisés est presque incontournable. Mais tel mets, appétissant dans la vallée, devient vite sujet d’écœurement dans les camps d’altitude. Lors du stage de préparation, nous apportons un échantillon de plats lyophilisés que vous pouvez goûter pour indiquer vos préférences que nous nous efforçons de respecter (en fonction des stocks disponibles lors des achats finaux). Vous pouvez apporter, quelques-uns de vos plats lyophilisés préférés, si vous en avez, ou encore des petits en-cas qui vous font plaisir (charcuterie, fromage, etc.), ou des barres énergétiques, car celles proposées sur place sont suffisantes mais basiques, etc. Attention au poids, on parle d'un kilo en tout ! Pour votre confort et le plaisir du goût, nous prévoyons quelques « gourmandises » venues de France (salées et sucrées).
Chaque tente dispose d'un réchaud pour faire fondre la neige (type Reactor de MSR) et faire de l'eau pour vos plats lyophilisés et vos boissons chaudes. Les cartouches de gaz nécessaires sont fournies.
HYDRATATION
Prévoyez des pastilles (type Hydroclonazone, Micropur ou autres) pour désinfecter l'eau que vous mettez dans votre gourde, selon la source et sur les conseils de votre guide. Il est parfois possible d’acheter de l’eau purifiée et de remplir sa gourde sans avoir à acheter de l’eau en bouteille, peu écologique.
Par ailleurs, l’eau de fonte de glacier ne contient aucun sels minéraux, ce qui est compensé en partie par les soupes et autres repas que vous prendrez. Mais si vous ne prenez que du thé ou du café à base d’eau de fonte, ou juste de l’eau dans vos gourdes, sur une expédition longue, vous vous hydratez moins bien, risquez des problèmes gastriques et à terme, des carences qui finissent par fatiguer l’organisme. Pour répondre à cet enjeu, il est judicieux à un certain moment d'apporter dans vos bagages des pastilles de sels minéraux afin de supplémenter votre eau de gourde. Deux ou trois tubes de dix pastilles suffisent bien.
Transferts / Transport
Tous les transferts sont assurés en véhicules privatifs.
Pour différentes raisons, nous privilégions l'accès en trekking pour atteindre le camp de base : la progression conçue pour l'acclimatation permet de bien se préparer physiquement et psychologiquement à l'ascension. C'est aussi le moment privilégié pour faire connaissance avec l'équipe et pour commencer à construire un esprit de groupe et de cohésion.
Le retour est également prévu en trek. Ceci dit, la possibilité de prendre l'hélicoptère au retour est envisageable moyennant un supplément.
Taille du groupe
Le groupe est composé de 1 à 10 participants au maximum. Le nombre de participants est volontairement limité pour permettre une meilleure immersion, pour ne pas embarrasser nos hôtes, pour développer des espaces de liberté et permettre une grande souplesse de fonctionnement. Toutefois, le nombre maximum peut être dépassé dans le cas où la dernière personne qui s’inscrit souhaite voyager avec une autre ou plusieurs autres personnes. Les prestations ne seront pas modifiées et les conditions du voyage seront identiques de ce fait.
Équipement
MATÉRIEL COLLECTIF
Tout le matériel de logistique est fourni, notamment les tentes individuelles au camp de base avec matelas, tente mess, tente douche et tente toilettes, ainsi que tout le matériel de cuisine collectif et individuel. En altitude, tentes, réchauds avec cartouches de gaz, cordes et ancrages.
ÉQUIPEMENT INDIVIDUEL
L'équipement personnel n'est pas fourni. Une liste complète vous est proposée plus loin dans ce document. Elle sera affinée avec nous pendant les journées de préparation et jusqu'au moment du départ selon vos questions.
Duvets de haute altitude, combinaisons intégrales et/ou vestes en duvet de bonne qualité sont des articles onéreux dont vous n'aurez peut-être pas une utilisation fréquente. Nous pouvons vous louer ce matériel spécifique pour la durée de l'expédition. Vous devez alors rendre le matériel nettoyé et dans l'état dans lequel il vous a été remis (caution obligatoire). Le prix de la location vous sera communiqué sur demande. Le coût du transport demeure à votre charge, sauf si vous passez le chercher à l'agence à Lyon.
OXYGÈNE SANS OXYGÈNE
Par sécurité, les sherpas d'altitude progressent toujours avec de l'oxygène, même s'ils utilisent un débit réduit.
L'immense majorité des participants à l'ensemble des expéditions à l'Everest prend de l'oxygène à partir du camp 3 (7300 m), voire pour certains dès le camp 2 (6500 m). Aussi, nous incluons dans votre forfait la prise d'oxygène à partir du camp 3 (5 bouteilles, régulateur et masque à oxygène). Les bouteilles et le matériel nécessaire à leur utilisation sont acheminés jusqu’aux camps d’altitude par les porteurs d'altitude.
Si vous souhaitez utiliser de l'oxygène complémentaire avant le camp 3, il faudra que vous en fassiez la demande à votre chef d'expédition et/ou à votre sherpa le plus tôt possible pendant votre expédition et les bouteilles complémentaires vous seront facturées en supplément. Ces bouteilles d'oxygène non prévues dans le forfait doivent être réglées sur place.
Ceci dit, nous sommes un des rares organisateurs à permettre à nos participants de tenter le sommet sans prise d'oxygène complémentaire. Notre expérience nous démontre cependant que seuls les himalayistes les mieux aguerris parviennent à réaliser cet exploit (entre 1 et 2 % de réussite chaque année). L'organisation et notamment le ratio « 1 sherpa d'altitude pour 1 participant » permet d'assurer des rythmes d'ascension légèrement différenciés et personnalisés. Aussi, nous pouvons avoir au sein du même groupe des participants faisant appel à l'oxygène et d'autres non.
Si vous choisissez de tenter l'ascension sans avoir recours à l'oxygène au-delà du camp 3, alors il est nécessaire de nous en parler le plus tôt possible pour affiner éventuellement votre acclimatation. Votre choix reste dépendant de l'accord de votre chef d'expédition et/ou de votre sherpa qui évaluera votre forme pendant les premières rotations. Il est précisé que si vous faites le choix de ne pas utiliser d'oxygène complémentaire pour votre ascension, aucun remboursement ne sera accordé. Pour des raisons de sécurité, une bouteille d'oxygène par participant est bien prévue au camp 4, quel que soit votre choix, que vous l'utilisiez ou pas.
Ensuite, deux possibilités s'offrent à vous, au départ du camp 3 (7300 m) lors du summit push :
- Vous n'emportez pas de bouteille d'oxygène : l'option « puriste » par excellence. Elle vous permet d'avancer sans surcharge de poids supplémentaire (4/5 kg). Mais en cas de fatigue physique trop intense ou de rythme trop lent, vous n'avez pas d'autres options que de faire demi-tour, que votre sherpa vous l'impose ou pas, et revenir au camp 3. La tentative de sommet est terminée, il n'y en aura pas d'autres.
- Vous emportez au moins une bouteille d'oxygène en cas de besoin pour finaliser l'ascension : elle implique un poids supplémentaire dans votre sac à dos (4/5 kg), et il vous appartient de l'utiliser ou pas, à n'importe quel moment du summit push.
SÉCURITÉ ET COMMUNICATIONS
Nous disposons a minima d'un téléphone satellitaire Iridium pour le groupe qui n'est utilisé qu'à des fins logistiques, météo et de sécurité. Sous certaines conditions, les participants pourront en faire usage. Pour ces utilisations privées, nous consulter.
Les camps seront reliés en permanence par radio. Chef d'expédition, participants et sherpas d'altitude en disposeront également.
L’expédition disposera d’un caisson hyperbare au camp de base, et d'une pharmacie complète, plus légère dans les camps supérieurs.
Vous disposez pour le groupe d'une balise Garmin Inreach vous permettant à la fois de communiquer en toute liberté et sans limitation avec vos proches, où que vous vous trouviez sur la montagne, ainsi que d'envoyer des informations de tracking et de sécurité. C'est sur cette balise que vous recevrez les prévisions météo et que nous communiquerons ensemble régulièrement.
Parallèlement, nous assurons un suivi en live de l'expédition auprès du grand public, agrémenté d'un journal de bord et de photographies, vous permettant de partager votre aventure avec votre communauté. À cette fin, et si le camp de base n'est pas équipé de moyens wifi ou 4G, vous pourrez disposer également d'un système IridiumGo vous permettant d'envoyer vos photos. Ces systèmes sont simples à utiliser mais nécessitent quelques tests avant le départ, que nous réaliserons ensemble.
Par ailleurs, à la date de la rédaction de cette fiche technique, tous les participants sont libres d'apporter gratuitement tous les systèmes dont ils disposent. Il faudra juste que nous puissions les déclarer à nos interlocuteurs, donc il est nécessaire de nous prévenir au préalable.
Attention : afin de préserver la sérénité de cette expédition ainsi que la vie privée des participants, nous vous demandons de ne pas communiquer auprès du grand public pendant l'expédition. Vous êtes en revanche libre d'envoyer à votre sphère privée des informations sur vous-même. En vous inscrivant à ce programme, vous acceptez cette clause essentielle de protection de la vie privée des autres participants dans un projet de cette envergure où coïncident des enjeux importants d'image, de risque physique et de considérations financières (sponsors, etc.).
Nos engagements pour un développement durable
Nos engagements font de Secret Planet un acteur par nature responsable, mais nous devons, comme chacun, faire plus et mieux. Vous trouverez plus loin, dans ce document, une présentation synthétique de notre charte du développement durable et de nos actions, au travers de six thématiques sur lesquelles nous agissons le plus concrètement possible, le plus souvent avec vous : l’équité sociale et le respect culturel, la préservation de l’eau et la gestion des déchets, la protection de la biodiversité, votre sensibilisation à ces sujets et celle d’un plus large public et enfin, l’optimisation et la valorisation des émissions de CO2. Pour en savoir plus sur notre charte et nos engagements en matière de développement durable.
Concernant les émissions de CO2, dont la majeure partie est due à l’aérien, nous avons calculé et communiqué dès 2018, sur l’empreinte carbone de chacun de nos programmes, exprimée en tonnes de CO2.
Ces calculs nous ont fait prendre conscience de l'importance des émissions carbone totales générées par notre activité. Aussi, nous nous sommes engagés en 2022 dans une réduction carbone que nous pensons inédite dans l'industrie du tourisme, visant à faire baisser de 5 % par an les émissions totales de notre activité en prenant 2019 comme année de référence (3 430 tonnes de CO2). Cet engagement s'inscrit dans la trajectoire des accords climat de Paris de 2015, la référence actuelle. Ainsi, en 2030, nous visons de ne pas dépasser 2 160 tonnes de C02. Ainsi, notre budget « carbone » maximum pour 2024 est de 2 950 tonnes et pour 2025, ce budget sera réduit à 2 800 tonnes. Et ainsi de suite jusqu'en 2030. Pour en savoir plus sur l'ensemble de nos calculs et de nos engagements en matière de réduction de nos émissions carbone.
Par ailleurs, depuis 2019, nous vous encourageons lors de votre inscription à votre voyage à contribuer par un don auprès d’une association indépendante, parmi celles que nous avons sélectionnées. Nous avons adossé le montant de ce don à l'empreinte carbone du programme. Ainsi, le voyage que vous envisagez dans cette fiche technique génère 3,69 tonnes de CO2, ce qui correspond à un don à 100 % de 111 € pour une valeur estimée aujourd’hui de 30 € la tonne de CO2. Ce don demeure bien sûr facultatif et vous pouvez décider de donner entre 0 et 100 % de ce montant, sachant que si vous êtes imposable en France, vous pourrez bénéficier de près de 73 € de réduction d’impôts (66 %) l’année prochaine car ces associations sont reconnues d’utilité publique. En 2023, nous avons ainsi pu collecter près de 5 000 € pour ces associations grâce à vous.
N’hésitez pas à nous interroger sur nos engagements durables et à partager avec nous vos expériences, de vive voix ou en nous contactant par mail à contact@secret-planet.com.
Chef d'expédition
Nous nous appuyons sur les chefs d'expédition les plus expérimentés à la haute altitude. Ils font partie de notre communauté proche et se co-optent les uns les autres. Ils se connaissent bien et se respectent mutuellement.
Pour cette expédition, le chef d'expédition n'a pas encore été désigné formellement et devrait l'être prochainement.
Au-delà de leur liste de courses exceptionnelle, nos chefs d'expédition détiennent le savoir-faire pour optimiser les chances de réussite de l’expédition, tant dans la gestion du groupe que dans son rythme de montée en puissance et dans sa progression en altitude, éléments-clés dans ce type d’expédition.
Extensions
Parc national de Chitwan dans le Teraï
JOUR 1 : VOL KATHMANDU — CHITWAN
Ce matin (le plus souvent nous partons le jour de sécurité du retour), nous prenons un vol pour Bharatpur, puis nous prenons la route pour le parc de Chitwan dans la plaine du Teraï. Nous sommes sur les basses terres népalaises, dans la plaine indo-gangétique. Cette région, faite d’eau et de savane, abrite une faune encore importante dont le fameux rhinocéros unicorne. Le Teraï est la région la plus fertile du pays et compte de nombreux petits villages disséminés dans les champs. Nous prenons notre repas de midi au lodge avant d’aller visiter les villages tharu des alentours. Nous admirons le soleil couchant sur la rivière, puis assistons aux danses des bâtons d’une communauté tharu. Dîner et nuit au lodge.
Transfert / Transport : en véhicule privé (30 km, 30 min à 1 heure), et vol intérieur (30 min environ)
Visites : visites en groupe partagé avec guide anglophone
Hébergement : nuit en lodge "Into the Wild" ou de catégorie similaire
Repas : petit-déjeuner – déjeuner – dîner
Altitude fin de journée : 410 m
JOUR 2 : PARC NATIONAL DE CHITWAN ET VILLAGES DU TERAÏ
Parcours en canoë sur la rivière Rapti à la découverte des paysages et de la faune, notamment des oiseaux et des crocodiles. Randonnée à pied à travers la jungle, à la rencontre d'animaux tels que le rhinocéros unicorne. Visite de la « maternité » des éléphants. Nous découvrons le centre de conservation et de développement de l’espèce qui s’est créé au Népal suite à des dons d’éléphants, principalement de la part de l’Inde. Nous pouvons regarder tranquillement de nombreux éléphanteaux et des soigneurs préparer leurs repas. Après le repas de midi, nous faisons une balade à dos d’éléphant dans le parc. Dîner et nuit au lodge.
Transfert / Transport : en véhicule privé
Visites : visites en groupe partagé avec guide anglophone
Hébergement : nuit en lodge "Into the Wild" ou de catégorie similaire
Repas : petit-déjeuner – déjeuner – dîner
Altitude fin de journée : 410 m
JOUR 3 : PARC NATIONAL DE CHITWAN
Ce matin, nous allons assister à la baignade des éléphants. Après le déjeuner, nous faisons une excursion en Jeep. De nombreux animaux sont présents dans le parc. Singes, calaos, crocodiles, rhinocéros, éléphants et même tigres si nous sommes chanceux. Dîner et nuit au lodge.
Transfert / Transport : en véhicule privé
Visites : visites en groupe partagé avec guide anglophone
Hébergement : nuit en lodge "Into the Wild" ou de catégorie similaire
Repas : petit-déjeuner – déjeuner – dîner
Altitude fin de journée : 410 m
JOUR 4 : VOL CHITWAN — KATHMANDU — VOL RETOUR
Très tôt le matin, observation des oiseaux dans la jungle, avant de prendre un transfert pour Bharatpur et le vol pour Kathmandu. Le plus souvent nous prenons un vol le soir même pour l’Europe.
Transfert : en véhicule privé (30 km, 30 min à 1 heure), et vol intérieur (30 min environ)
Hébergement : nuit dans l’avion ou non incluse
Repas : petit-déjeuner – déjeuner libre – dîner libre
Durée de cette extension
3 jours supplémentaires.
Prix de cette extension
À partir de 880 € selon votre date de depart sur une base de 2 à 10 participants.
Dates et Prix
Veuillez trouver ci-dessous toutes les dates et les prix correspondant à cette expédition. Les prix sont indiqués « à partir de » et peuvent être ajustés selon le nombre de participants notamment (Cf. détails dans la fiche technique). Merci de noter que les dates et prix pour les années au-delà de 2024, quand ils sont donnés, le sont à titre indicatif et sont susceptibles de modifications et de réajustements pour prendre en compte la réalité économique du moment.
Aucune date ne me convient !
J'initie une nouvelle dateLe prix comprend
- Dîner de bienvenue à votre arrivée à Kathmandu
- Nuits d’hôtel 3/4 étoiles (***) à Kathmandu avec petit déjeuner, chambre individuelle, pour cinq nuits
- Transferts aéroport/hôtel à Kathmandu
- Vols domestiques aller retour Kathmandu/Lukla
- Hébergement en pension complète dans les lodges pendant le trek Lukla/camp de base/Lukla
- Approvisionnement en nourriture du camp de base
- Portage des effets personnels pendant le trek Lukla/camp de base/Lukla
- Matériel nécessaire à la vie au camp de base : tente cuisine équipée, tente mess chauffée pour les repas, tables et chaises, tente toilettes, tente douche
- Un cuisinier et son aide au camp de base
- Au camp de base, mise à disposition d’une tente par personne, avec matelas, oreiller et lampe solaire
- Au camp 2, tente cuisine et tente mess pour les participants et les guides d'altitude
- Présence d’un cuisinier au camp 2
- Tentes d’altitude, nourriture d’altitude, réchauds et combustible
- Assurances pour les guides d’altitude (évacuation, hospitalisation, frais médicaux, assurance-vie), pour le cuisinier et ses aides
- Guide de haute montagne français expérimenté à partir de 6 participants
- Guide de haute montagne local (sirdar) très expérimenté pour la gestion des équipes locales
- Responsable logistique et manager local au camp de base, guide et instructeur très expérimenté
- 1 guide d’altitude népalais pour 1 participant : il transporte la nourriture et le matériel pour les camps d’altitude et vous assiste pour l’ascension finale
- 5 bouteilles d’oxygène avec masque et régulateur par participant
- 3 bouteilles d’oxygène avec masque et régulateur par guide d’altitude
- Équipement collectif nécessaire à l’ascension (cordes fixes, amarrages)
- 1 walkie-talkie par guide d’altitude en liaison avec le camp de base et le camp 2
- Les indemnités d’équipement, les honoraires, tente et nourriture pour le cook et ses aides
- 1 téléphone satellite au camp de base avancé (seulement pour les secours)
- Panneaux solaires au camp de base pour charger le petit appareillage électronique (tel mobile, appareils photo courants). Insuffisants pour charger des ordinateurs
- Taxes pour le parc national de l’Everest
- Permis d’ascension pour le mont Everest, les droits de passage pour les cordes fixes et toutes les taxes gouvernementales pour l’environnement et dépôt de garantie pour les poubelles
- Service médical au camp de base
- Un routeur météo expérimenté
- Suivi médical par l’Ifremmont pendant l’expédition (cf. ci-dessus)
- Stages de préparation (pratique, médical)
- Suivi live de l'expédition pour votre communauté (fourniture balise InReach, IridiumGo et abonnements, configuration service LivExplorer)
Le prix ne comprend pas
- Les vols internationaux
- Les frais consulaires (visa)
- Les taxes douanières éventuelles à l’arrivée au Népal
- Les taxes éventuelles pour l’importation de téléphones satellite, matériel professionnel de communication et tournage de film à caractère commercial
- Les nuits d’hôtel supplémentaires éventuelles à Kathmandu (au-delà de 5 nuits)
- Tout transfert en hélicoptère
- Les repas à Kathmandu autres que les petits-déjeuners, le repas de bienvenue et le repas d'adieu
- Frais liés à un retour anticipé de l’expédition ou de certains membres seulement (réussite précoce, abandon, etc.), générant des frais de transferts, d’hébergement, de repas de modification de billets d’avion ou encore d’autres activités, non prévus dans ce programme
- Frais liés à un décalage de calendrier de l’expédition (nuits d’hébergement et repas supplémentaires, suppléments aériens)
- Prime de sommet pour votre guide d'altitude de 1 500 US$ à payer sur place après l'ascension (que le sommet soit atteint ou pas)
- Les pourboires pour l'équipe locale, compter 400 US$/participant
- Toute bouteille d'oxygène supplémentaire (au-delà de 5 bouteilles) pour l'ascension. Compter environ 500 US$ à régler sur place
- Les communications éventuelles personnelles par téléphone satellite (à payer sur place)
- L’équipement personnel y compris le matériel individuel de haute montagne
- La location des équipements personnels de haute altitude, selon disponibilité
- Protocole de pré-acclimatation développé avec l'Ifremmont et préparation physique et/ou mentale avec un coach spécialiste de Sport Altitude tel que décrit ci-dessus
- Les boissons et toutes dépenses d’ordre personnel (visites personnelles, taxis, souvenirs, pressing…)
- Les assurances de voyage et expéditions (assistance, évacuation et rapatriement)
Votre expédition personnalisée
Nous mettons à votre service notre expertise, notre connaissance du terrain, notre créativité, notre expérience, la qualité de nos guides et la fiabilité de nos partenaires pour construire votre expédition sur mesure. De même, nous ajustons une expédition à vos souhaits dès que vous formez un groupe « fermé », quel que soit le nombre de participants.
Ainsi, sauf votre autorisation, aucun participant extérieur ne se joint à vous et nous pouvons personnaliser votre expédition en l’adaptant à votre rythme, avec les extensions de programmes que vous désirez, un niveau de confort supérieur, certaines activités, d’autres rencontres, etc.
Toute expédition de ce type fait l’objet d’un devis spécifique. Pour nous interroger dès maintenant, nous vous engageons à remplir le petit questionnaire ci-dessous. Un de nos experts reviendra vers vous pour affiner votre demande et vous faire une proposition.